Au fil des jours ... en 2016





Dimanche 28 août 2016

Quinzième Dimanche après la Pentecôte

Commentaire de l'Evangile du dimanche

(22e dimanche du Temps Ordinaire)



De notre ingratitude envers le Très Saint Sacrement

« D'où vient que Notre-Seigneur est si peu aimé en l'Eucharistie ?
Cela vient de ce qu'on n'en parle pas assez, de ce qu'on ne recommande que la foi à la présence de Jésus-Christ, au lieu de parler de sa vie, de son amour au Très Saint Sacrement, au lieu de faire ressortir les sacrifices que lui impose son amour, en un mot, au lieu de montrer Jésus-Eucharistie aimant chacun de nous personnellement, particulièrement.
Une autre cause, c'est notre conduite qui dénote en nous peu d'amour : à nous voir prier, adorer, fréquenter l'église, on ne comprend pas la présence de Jésus-Christ.
Combien ne font jamais, parmi les meilleurs, une visite de dévotion au Très Saint Sacrement, pour lui parler avec leur coeur, lui dire leur amour ! Ils n'aiment donc pas Notre-Seigneur en l'Eucharistie, parce qu'ils ne le connaissent pas assez.
Mais s'ils le connaissent avec son amour, les sacrifices, les désirs de son Coeur, et si, malgré cela, ils ne l'aiment pas, quelle injure !
Oui, une injure !
Car, c'est dire à Jésus-Christ qu'il n'est pas assez beau, assez bon, assez aimable, pour être préféré à ce qui leur plaît.
Quelle ingratitude !
Après tant de grâces reçues de ce bon Sauveur, tant de promesses de l'aimer, tant d'offrandes de soi-même à son service, c'est se rire de son amour que de le traiter ainsi.
Quelle lâcheté !
[...]
A la vue de tant d'amour de Jésus-Christ pour l'homme, qui en est si peu reconnaissant, il semble que le démon triomphe et insulte à Jésus : Moi, dit-il, je ne donne rien à l'homme, de vrai, de beau, de bon ; je n'ai pas souffert pour lui, et je suis plus aimé, plus obéi, mieux servi que vous.
Hélas ! il n'est que trop vrai, et notre froideur, notre ingratitude, sont le triomphe de Satan contre Dieu.
Oh ! comment pouvons-nous oublier l'amour de Notre-Seigneur, un amour qui lui a tant coûté, auquel il n'a rien refusé ? »

(à suivre demain)

St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Ecrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Le T.-S. Sacrement n'est pas aimé, II-III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

Adoration du Saint Sacrement à la Basilique Montmartre (Paris)

Adoration du Saint Sacrement à la Basilique Montmartre (Paris)



Angelus de ce dimanche 28 août 2016

Pas de retransmission KTO


Vidéo originale de la CTV (début à 8:30)

C’est sur l’évangile de ce dimanche que s’est longuement arrêté le Pape François, citant en exemple deux comportements diamétralement opposés que peuvent être l’opportunisme d’un côté, et l’humilité de l’autre. L'Evangéliste Luc raconte comment Jésus, dans la demeure d’un chef des pharisiens, observe les invités se battre pour s’accaparer les premières places au banquet. Jésus intervient alors pour leur dire que lorsque l’on est invité, c’est la dernière place qu’il convient de choisir et attendre que le maitre des lieux vous invite à vous avancer. « Une leçon sur la valeur de l’humilité », dit le Saint-Père ajoutant que l’orgueil, l’arrivisme, la vanité et l’ostentation sont les causes de bien des malheurs. C’est Jésus qui nous fait comprendre la nécessité de choisir la dernière place. Lui, qui indique aussi le comportement désintéressé, toujours chez le pharisien. Jésus demande de ne pas inviter au banquet les amis ou les riches voisins, tous ceux qui pourraient l'inviter en retour, mais d’inviter plutôt les pauvres, les exclus, les réfugiés, tous ceux qui n’ont rien à offrir en retour.

« Ainsi, servir gratuitement son prochain est un témoignage d’amour, qui rend crédible et visible l’amour du Christ. »

En évoquant le service aux autres, le Saint Père oriente sa pensée vers les bénévoles qui apportent leur aide dans les cantines pour les plus démunis ; puis une nouvelle fois vers les victimes du séisme de mercredi dernier dans le centre de l’Italie :

« Je désire renouveler ma proximité spirituelle aux habitants du Latium, des Marches et de l'Ombrie, durement touchées par le tremblement de terre de ces derniers jours. Je pense en particulier aux habitants de Amatrice, Accumoli, Arquata del Tronto, et Norcia. Encore une fois, je dis à ces chères populations que l'Église partage leurs souffrances et leurs inquiétudes. Elle prie pour les morts et les rescapés. L’attention avec laquelle travaillent les autorités, la police, la sécurité civile et les bénévoles, montre l'importance de la solidarité pour surmonter ces épreuves douloureuses. Chers frères et sœurs, j'espère moi aussi venir vous voir, le plus tôt possible, pour vous apporter en personne, le réconfort de la foi et le soutien de l'espérance chrétienne. »

Source : Radio Vatican.

Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.





Dmitro Bortnianski (1751-1825) : Concerto No. 18, Blaho Yest' Ispovyedatisya (Psaume 92)
« Il est bon de prier le Seigneur »
Russian State Academic Symphonic Capella - Dir. Valeriy Polyansky

Du même compositeur, déjà proposés ici :
24 novembre 2015 : Let my prayer arise
27 novembre 2015 : Concertos 24 à 29



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