Ad tertiam Missam in die Nativitatis Domini Ant. ad Introitum. Is. 9, 6. Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus. Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut. Ps. 97, 1. Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit. Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles. |
La naissance du Christ nous appelle à bâtir une « fraternité basée sur l’amour réel », dont l’humanité toute entière a plus que jamais besoin : dans son message Urbi et Orbi de ce Noël 2020, le pape François a invité à un surcroît d’attention à l’autre, alors que la pandémie et de très nombreux conflits sèment la souffrance à travers le monde. En raison des mesures sanitaires, il s’exprimait ce midi depuis la Salle des Bénédictions, et non depuis la loggia centrale de la Basilique Saint-Pierre, comme c’est traditionnellement le cas. Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News. Texte intégral du Message du pape traduit en français sur le site du Vatican. |
« La naissance qui s'est passée dans la nuit de Noël, [...] a un nouveau prolongement au fond de notre coeur, devenu nouvelle demeure de Jésus, Temple de l'Esprit, lieu des origines où le Père engendre sans cesse son fils, et chacun de nous avec lui. La crèche de Noël est désormais dans notre coeur. Le sein du Père aussi. C'est là que nous pouvons accueillir et adorer celui qui y renaît à chaque instant, et avec qui nous pouvons, reconnaissants et amoureux, contempler le visage du Père. C'est là aussi la demeure de notre joie, aujourd'hui et pour toujours. Oui : "Joyeux Noël !" » Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse - Homélies pour les Dimanches de l'Année A (Noël), Desclée de Brouwer, Paris, 1998. |