« Quand il fut décidé dans les décrets divins, que la seconde Personne de la Sainte Trinité prendrait la nature humaine et naîtrait d'une Vierge, cependant Dieu ne voulut pas exécuter ce décret de son amour infini, sans le consentement de cette Vierge, pour nous apprendre que, même dès le début de l'oeuvre de la Rédemption, la justification, la sanctification ne nous sont point données en partage sans notre consentement, comme le déclare si bien le docteur de l'Eglise S. Augustin : « Dieu qui vous créa sans vous, ne vous sanctifiera pas sans vous, et Dieu qui vous a formé, sans que vous le sachiez, ne vous sanctifiera pas sans que vous le vouliez. » Pour cette raison Dieu voulut rendre dépendante l'Incarnation de son Fils et la dignité de Mère de Dieu de l'acquiescement de Marie ; mais aussi pour une autre raison, savoir pour nous faire connaître que tout bien doit venir pour ainsi dire par Marie ; car Jésus-Christ, la source de tout bien, est venu par elle jusqu'à nous. Considérez aussi ce à quoi Marie s'est déclarée prête par ce consentement : elle n'a pas seulement accepté la dignité éminente de Mère de Dieu, mais aussi toutes les charges et les peines attachées à cette dignité incomparable : car Marie savait fort bien, en partie par les livres prophétiques, surtout d'Isaïe, en partie par une révélation spéciale divine, ce que son divin Fils et elle, devraient souffrir en conséquence de son consentement ; c'est pourquoi, d'après le témoignage de saint Bernard, elle s'est acquis par ce consentement magnanime de plus nombreuses et de plus grandes faveurs, que les autres saints en ont obtenu de Dieu dans le cours de leur vie entière. Tâchez donc, mon âme, d'après l'exemple de Marie, de vous montrer en tout magnanime, de vous soumettre à la volonté divine et de dire avec Marie : Voici la servante (ou le serviteur) du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole. Vous vous montrerez ainsi le vrai serviteur de la Mère de Dieu. » Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome II (25 mars : l'Annonciation, Oraison de la nuit), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917. |
Programme de la journée 07h10 : Départ de l'aéroport de Rome-Fiumicino 08h00 : Atterrissage à l’aéroport de Milan-Linate 08h30 : Visite au quartier Forlanini - “Case Bianche” de Milan Rencontre avec deux familles dans leurs appartements respectifs Rencontre avec les résidents place des “Case Bianche” Retransmission en direct sur KTO Salut du Saint-Père Rencontre avec les représentants des familles rom, musulmans, immigrés et habitants du quartier 10h00 : Rencontre avec les prêtres et les religieux dans la cathédrale Retransmission en direct sur KTO Paroles de S. Em. le Card. Angelo Scola, archevêque de Milan Réponses à quelques questions posées par les prêtres 11h00 : Récitation de l’Angélus et bénédiction sur le parvis de la Cathédrale 11h30 : Visite à la prison de San Vittore 12h30 : Déjeuner avec cent détenus dans la troisième aile de la prison de San Vittore 13h45 : Transfert en voiture au Parc de Monza 15h00 : Messe au parc de Monza Retransmission en direct sur KTO à partir de 14h30 Homélie Au terme, remerciement de S. Em. le Card. Angelo Scola, archevêque de Milano 16h30 : Transfert en voiture au stade Meazza-San Siro de Milan 17h30 : Rencontre avec les jeunes confirmés au stade Meazza-San Siro de Milan Retransmission en direct sur KTO à partir de 17h15 Réponses à quelques questions posées par un confirmé, un parent et un catéchiste Congé et décollage de l’aéroport de Milan-Linate 19h30 : Atterrissage à l’aéroport de Rome-Fiumicino |
Attention : en France, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 mars, nous devons avancer nos montres d’une heure pour adopter l’heure d’été. A 2 heures du matin, il sera 3 heures. (Nous allons donc perdre une heure de sommeil :)) |
Les paroles de cet hymne à la Vierge Marie ("Quem terra, pontus, Aethera" ou "Quem terra") sont attribués à Venance Fortunat (v.530-609). Le Pape Urbain VIII en 1632 a changé le mot "aethera" par "sidera" dans le Bréviaire romain. Dans ce dernier, l'hymne est coupée en deux hymnes plus courts. La première partie commence avec "Quem terra" et est utilisée dans les Matines des fêtes mariales. |
Quem terra, pontus, sídera (æthera) Colunt, adórant, prædicant, Trinam regéntem máchinam, Claustrum Maríæ báiulat. Celui que la terre, la mer, et les cieux vénèrent, adorent et annoncent ; Celui qui régit ce triple monde, Marie le porte caché dans son sein. Cui luna, sol et ómnia Desérviunt per témpora, Perfúsa cæli grátia, Gestant puéllæ víscera. Celui à qui la lune, le soleil et toutes les choses obéissent constamment, est porté par les entrailles d’une jeune vierge, toute pénétrée de la grâce céleste. Beáta Mater múnere, Cuius, supérnus Artifex Mundum pugíllo cóntinens, Ventris sub arca clausus est. Bienheureuse mère ! dont le sein virginal par un prodige de grâce, renferme l’Artisan suprême qui tient le monde dans sa main. Beáta cæli núntio, Fœcúnda Sancto Spíritu, Desiderátus géntibus Cuius per alvum fusus est. Bienheureuse ! À la parole d’un messager du ciel, elle est rendue féconde par le Saint-Esprit, et son sein donne au monde le désiré des nations. Iesu tibi sit glória, Qui natus es de Vírgine, Cum Patre, et almo Spíritu, In sempitérna sæcula. Amen. O Jésus, gloire à vous qui êtes né de la Vierge, ainsi qu’au Père et à l’Esprit-Saint dans les siècles éternels. Amen. |
Cf. la version grégorienne interprétée par les Moines Trappistes de l'abbaye de Gethseman, proposée ici le 25 mars 2014. |