O Vierge, Marie des Grâces, priez pour nous. Marie, Vierge Sainte, qui, devant Jésus-Christ est ravie d'une extase d'amour ; Marie, Mère bénite du Verbe de Dieu qui s'est fait Chair et notre Mère célébrée au Ciel dans la puissance et la gloire ; Mère attentive aux besoins de tes enfants, regarde avec miséricorde ces âmes qui, avec une humble confiance, présentent leurs misères et leurs angoisses. O Vierge, Marie des Grâces, priez pour nous tous. Mère de la divine Grâce, nous n'osons ni nous savons te prier et nous ne te demandons rien en particulier, parce qu'avec tes yeux maternels tu vois déjà et tu comprends ce dont nous avons besoin dans notre vie simple. O Vierge, Marie des Grâces, priez pour nous tous. Nous ne te demandons qu'une seule chose, notre Mère : rends-nous capables d'aimer, d'adorer, de servir Jésus de tout notre coeur et avec toutes nos forces, pour que tout ce qui est nous soit fixé là, où se trouve la vraie vie. Amen. O Vierge, Marie des Grâces, priez pour nous tous. Prière à la Madone des Grâces à Brescia, fêtée ce jour. |
« La Communion est pour vous, pour votre bien, c'est très vrai ; mais elle est plus encore pour Dieu et pour sa gloire. Jésus se donne à vous d'abord pour vous rendre capable de servir à la glorification de son Père. Vous n'êtes pas le premier but qu'il ait en vue, ni la raison dernière de sa venue. "Toutes ses oeuvres, tous ses dons, c'est d'abord pour sa gloire qu'il les fait." Il accomplit le plan de son Père : il poursuit l'achèvement de ses desseins ; il lui restitue sa création en la divinisant. Entrez donc dans ses vues. Communiez, je le veux, pour recevoir le pain de votre âme, pour être consolé de vos tristesses, pour vous armer contre la tentation qui menace, vous revêtir de force, de patience et de douceur, augmenter votre foi, votre confiance, alimenter et accroître votre amour ; c'est juste, c'est bon, il le faut : la Communion vous apporte tous ces biens ; désirez-les, recevez-les selon toute la mesure de vos désirs. Mais montez plus haut : regardez plus loin ; songez que Dieu attend sa gloire de cette communion ; que ce talent déposé en votre âme doit produire cent pour un, au profit de son divin propriétaire ; que cette lumière ne doit pas être éteinte sous le boisseau. Glorifiez-le donc et communiez pour "la sanctification de son nom, pour l'avènement de son règne, pour que sa volonté s'accomplisse sur la terre comme au ciel." Recevez cette Hostie sainte pour louer la sainteté infinie de Dieu ; cette Hostie immolée, pour protester contre le péché et adorer sa justice ; cette Hostie anéantie, pour reconnaître les droits de sa toute puissance, de sa grandeur et de sa majesté ; cette Hostie enfin, qui est Dieu et homme tout ensemble, pour glorifier, louer, confesser le Père, le Fils et le Saint-Esprit, comme ils le méritent ! » R.P. Albert Tesnière, Somme de la prédication eucharistique (Première Partie, 2ème Conférence), Paris, Bureau des Oeuvres Eucharistiques, 2ème éd., s.d. (1888 - 1ère éd. en 1885). |
« Après que vous avez eu le grand bonheur de communier, il faut vous lever avec modestie, retourner à votre place, vous mettre à genoux et ne pas prendre de suite un livre ou votre chapelet ; il faut vous entretenir un moment avec Jésus-Christ, que vous avez le bonheur d'avoir dans votre coeur, où... il est en corps et en âme, comme pendant sa vie mortelle. O bonheur infini ! qui est celui qui pourra jamais le comprendre !... Hélas ! presque personne ne le comprend !... » Saint Jean-Marie Vianney, Sermons du Saint curé d'Ars tome II (Sur la communion), Nlle éd., Gabriel Beauchesne, Paris, 1925. |