« Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide. Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes. Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon. Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes. Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain. Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur. C'est Toi qui m'ordonnes de m'exercer aux trois degrés de la miséricorde ; le premier : l'acte miséricordieux - quel qu'il soit ; le second : la parole miséricordieuse - si je ne puis aider par l'action, j'aiderai par la parole ; le troisième - c'est la prière. Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière. J'envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement. Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. » Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Exercice général, année 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002. |
Centrant sa catéchèse hebdomadaire sur le thème choisi pour la semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, le Pape a affirmé que la pratique de l’hospitalité, « importante vertu œcuménique », peut contribuer à unir le peuple chrétien. Compte rendu à lire sur Vatican News. Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, la catéchèse de ce jour est en lien avec la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens dont le thème est, cette année, l’hospitalité. Cette hospitalité, Saint Paul et ses compagnons de voyage en ont bénéficié après leur arrivée à Malte. En contraste avec la brutalité du naufrage, ils reçoivent le témoignage d’une « rare humanité » de la part des habitants de l’île qui se montrent attentifs à leurs besoins. En retour Paul, opère des miracles parmi eux et leur annonce la bonne Nouvelle du Christ. L’hospitalité est une importante vertu œcuménique. Elle signifie reconnaître que les chrétiens de traditions différentes sont nos frères et sœurs. Les accueillir, c’est montrer l’amour de Dieu à leur égard, mais c’est aussi accueillir ce que Dieu a accompli dans leur vie. L’hospitalité œcuménique demande la disponibilité à écouter les autres chrétiens, en prêtant attention à leurs histoires personnelles de foi et à l’histoire de leurs communautés. Elle comporte le désir de connaître l’expérience que les autres font de Dieu. Comme chrétiens nous devons aussi travailler ensemble pour accueillir tous les naufragés que provoquent aujourd’hui les violences, les guerres, la pauvreté, et leur témoigner l’amour de Dieu révélé en Jésus-Christ. » « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Frères et sœurs, efforçons-nous de travailler ensemble pour vivre l’hospitalité, en particulier envers les personnes les plus vulnérables. Cela nous rendra meilleurs en tant que disciples de Jésus-Christ et fera de nous un peuple chrétien plus uni, qui est la volonté de Dieu pour nous. Que Dieu vous bénisse. » Source : site internet du Vatican. |