Anniversaire de la première Consécration du genre humain au Sacré-Coeur par le Pape Léon XIII (1899). Cette consécration devait être renouvelée chaque année en la fête du Sacré-Coeur, et depuis l'Encyclique Quas Primas du Pape Pie XI qui institua la fête du Christ Roi (1925), le dernier dimanche d'octobre (le texte a été modifié à cette occasion). les textes dans notre dossier sur la dévotion au Sacré Coeur de Jésus |
« Ne désespère pas, ma France bien-aimée ; Marie est toujours là, forte comme une armée, Toute-puissante au ciel, invincible ici-bas ; La Vierge des douleurs sait ta longue souffrance, Doux pays, douce France, La Vierge a vu tes pleurs, elle voit tes combats. Ne désespère pas, Royaume de Marie, Terre où germa l'honneur et la chevalerie ; Dans ton angoisse, au soir d'un honteux désarroi, De la Vierge fidèle attends la délivrance, Doux pays, douce France, Elle est ta Reine encore, et Jésus-Christ ton Roi. Ne désespère pas, terre des épopées, Où le seul nom du Christ fit frémir les épées, Où tous les coeurs battaient à ce seul mot : "Je crois !" Tu briseras le joug de haine et d'ignorance, Doux pays, douce France, Tu vaincras par Marie et le Dieu de la croix. Ne désespère pas, France des basiliques Que jetaient dans l'azur nos aïeux catholiques, Pour trône et marchepied de la Reine des cieux ; Tes fils y chanteront leurs psaumes d'espérance, Doux pays, douce France, Et les grands Te Deum, cet hymne des aïeux. Ne désespère pas, peuple dont la grande âme, Même en son cri de guerre, acclamait Notre-Dame ; Avec nos saints, pour toi Notre-Dame pria : Et tes preux bataillaient en joyeuse assurance, Doux pays, douce France, Quand son pied virginal se posa sur nos monts ! Ne désespère pas : Lourdes ! c'est notre aurore ; L'Immaculée est là qui dit : "Espère encore !" Du haut de nos rochers elle nous a souri, En dépit du blasphème et de l'indifférence ; Doux pays, douce France, Sous les neiges d'hiver son rosier a fleuri. Ne désespère pas : fais pénitence et prie ; Notre-Dame a pitié de toi, pauvre meurtrie, Elle t'ouvre son Coeur, elle te tend ses bras, Elle promet le salut à ta persévérance. Crois, prie, espère, ô France, Par Marie et son Fils Jésus... tu revivras. » R.P. Victor Delaporte, S.J. (1846-1910), in "Bouquet à l'Immaculée", Grammont, Belgique, Oeuvre de St-Charles, 1912. |
« Approchons-nous de la Vierge toute pure, toute lumineuse, afin qu'elle nous introduise en Celui qu'elle pénétra si profondément, et que notre vie soit une communion continuelle, un mouvement tout simple vers le bon Dieu. » Bienheureuse Elisabeth de la Trinité (1880-1906), Lettre (165) à l'Abbé Chevignard (14 juin 1903), in "Oeuvres complètes", Editions du Cerf, Paris, 1991. Vie de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité |
Chant de communion Ultimo festivitatis die : « Le dernier jour de la fête, le plus solennel, Jésus s'écria : "Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein"... » |