« Nous devons regarder Dieu parce que nous sommes ses enfants. On n'aime pas son père et sa mère uniquement parce qu'ils continuent à nous faire des cadeaux. Ces relations ici-bas sont donc très importantes, essentielles à l'homme, essentielles à l'enfant de Dieu. Cette prise de contact avec Dieu est l'acte essentiel de l'homme, l'acte humain par excellence. Quand nous regardons la prière de cette façon, nous voyons l'importance qu'elle doit avoir dans notre vie. L'oraison est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée. On a l'impression chaque soir qu'on n'a guère fait que cela d'important. On retrouve tout et tout le monde en Jésus et on peut leur être beaucoup plus utile. » « Vous manquez de temps pour en faire plus ? Je vais vous donner un conseil qui me réussit bien : donnez plus de temps à la prière. » Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), En marche vers Dieu, Salvator, 2008. |
Avant la prière de l’Angélus ce dimanche 8 juillet, le Pape François est revenu sur l’incrédulité que les enseignements de Jésus provoquèrent chez ses contemporains, développant une méditation sur les manières « souvent surprenantes », par lesquelles Dieu peut se manifester. S’appuyant sur l'Évangile du jour (Marc 6, 1-6), le Pape a rappelé comment les habitants de Nazareth passèrent de l’émerveillement à l’incrédulité à l’écoute des enseignements du Christ. Un changement d’attitude qui s’est opéré dès lors qu’ils apprirent que celui qui prêchait n’était que ce « simple charpentier, fils de Marie » qu’ils avaient vu grandir. Pour ces Galiléens, Jésus est d’abord charpentier, « il n'a pas étudié », mais pourtant « il prêche mieux que les scribes et fait des miracles », souligne le Pape, didactique. Hélas, poursuit-il, « au lieu de s'ouvrir à la réalité, les habitants de Nazareth sont scandalisés, car selon eux, Dieu est trop grand pour s'abaisser à parler par la voix d’un homme aussi simple ». Jésus devient alors pour eux « le scandale de l'Incarnation », « l'événement choquant d'un Dieu fait chair, qui pense, travaille, agit, aime, mange et dort comme un homme »... « Le Fils de Dieu bouscule tous les schémas humains : ce ne sont pas les disciples qui lavèrent les pieds du Seigneur, mais le Seigneur qui lavait les leurs », devenant ainsi cause de scandale et d'incrédulité, affirme le Saint-Père, « à toutes les époques, même aujourd'hui ». Ce renversement fait par Jésus nous engage donc tous aujourd’hui « à une vérification personnelle et communautaire », car il peut arriver à tous de nourrir des préjugés qui nous empêchent de saisir la réalité. Et c’est justement le Seigneur qui invite à adopter au contraire une attitude d'écoute humble et d'attente docile, « car la grâce de Dieu se présente souvent de manière surprenante, qui ne correspond pas à nos attentes ». « Dieu ne se conforme pas aux préjugés », a insisté le Souverain pontife depuis la fenêtre du Palais apostolique. L’importance de la foi prend ici tout son sens. Pour le Saint-Père, « beaucoup de baptisés vivent comme si le Christ n'existait pas, répétant les gestes et les signes de la foi, sans parvenir à une réelle adhésion à la personne de Jésus et de son Évangile », a-t-il déploré, souhaitant de tout son cœur que Dieu parvienne « à dissoudre en chacun la dureté de cœur et l’étroitesse des esprits ». Source : Vatican.News. |
Tandis que nous célébrons le Dimanche de la Mer, nous sommes invités à nous rappeler des 1,2 millions de marins provenant de tous les pays, professant différentes fois, contraints de vivre pendant plusieurs mois dans l’espace confiné d’un navire, loin de leurs familles et de leurs proches, manquant les événements les plus importants et significatifs de leurs familles (anniversaires, diplômes, etc.) et étant absents dans les périodes d’épreuves et de difficultés telles que la maladie et la mort. A travers leur profession, les marins jouent un rôle important dans notre économie mondiale en transportant d’une extrémité à l’autre du monde 90% des biens que nous utilisons dans notre vie quotidienne. Pour cette raison, aujourd’hui, tandis que nous prions pour chacun d’entre eux, où qu’ils soient, nous voudrions également exprimer notre gratitude pour leur dur travail lourd de sacrifices. Suite du Message (version française) sur le site internet du Vatican. |