« Jésus semble vouloir réduire toute l'oraison, la vie d'amour à ces éléments tout simples qui sont bien ceux des tout-petits : - d'abord la paix... qui laisse seulement le coeur respirer d'amour... - puis, les invocations... comme une respiration d'amour, sans pensées, sans images... et plus le vocabulaire humain s'appauvrit, plus la parole ne se dit plus dans le temps, mais dans l'instant. Et l'oraison semble toujours vouloir comme expirer. C'est alors que l'on est toujours comme à son dernier sou. Après les mots : "Jésus", "Marie", "Amour", il n'y en a plus d'autres, on n'a plus rien à dire et le démon nous suggère de quitter l'oraison pour faire autre chose ; nous oublions que nous n'avons qu'à répéter ces mêmes mots comme les tout-petits qui répètent indéfiniment : "maman" ou "papa". » Père Thomas Philippe, ... des miettes pour tous, Préface de Jean Vanier, Ed. Saint-Paul, 1994. |
O salutaris hostia, quae caeli pandis ostium. Bella premunt hostilia, da robur, fer auxilium. |