« Et voici venir l’heure du crépuscule. À cette heure, Lumière du monde, sois encore avec moi. Reste avec nous, Seigneur, parce que le jour décline (Lc 24, 29). La clarté du jour se fait plus douce et plus tendre. Elle devient dorée, puis rouge, puis violette. Elle enveloppe toutes choses dans une grande paix. Étends la même paix, Seigneur, sur nos vies finissantes. Quand l’ombre des grands monts, – l’ombre des collines éternelles – s’approchera de mon âme, fais que cette ombre demeure traversée par ta lumière. Donne-moi alors, Seigneur, d’entendre sans crainte, avec joie, cette invitation qu’un jour, sur le lac, tu adressais à tes disciples : Passons à l’autre rive (Lc 8, 22). » Un moine de l'Eglise d'Orient [Lev Gillet, 1893-1980], Le visage de Lumière : Reflets d’Évangile, Éditions de Chevetogne, 1966. |
Ce mercredi 3 juin, depuis la bibliothèque du Palais apostolique, le pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière. C’est cette fois-ci la figure du patriarche Abraham qui était au centre de son allocution. Le père des croyants, qui se plaint de ne pas avoir de descendance, pose un acte de foi en faisant confiance à la parole entendue. Il nous apprend à faire de même, pour que la volonté de Dieu se réalise. Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News. Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org. Résumé en français : « Frères et sœurs, sur la base d’une promesse à laquelle il a du se fier, Abraham a osé quitter son pays, ses racines et sa famille pour marcher vers un avenir nouveau. Modèle du parfait homme de Dieu se soumettant à sa volonté, même quand celle-ci semble dure, Abraham fait confiance à la parole entendue. Un rapport nouveau avec Dieu est alors introduit dans l’histoire religieuse de l’humanité : la vie du croyant commence à être conçue comme une vocation, elle est le lieu où se réalise une promesse qui donne la force et qui, un jour, se réalisera. Dieu n’est plus lointain, entrevu seulement à travers les phénomènes cosmiques. Le Dieu d’Abraham, devient mon Dieu, le Dieu de mon histoire personnelle qui guide mes pas, qui ne m’abandonne pas. Il est le Dieu Providence. Abraham devient familier de Dieu, capable de discuter avec lui, mais toujours fidèle, et cela jusqu’à l’épreuve suprême, lorsqu’il lui est demandé de sacrifier son fils Isaac. Il vit alors la foi comme un drame, comme un chemin à parcourir dans la nuit. Mais Dieu a vu sa totale disponibilité, il retient la main d’Abraham et épargne son fils. » « Je salue cordialement les personnes de langue française. Alors que nous sommes entrés dans le temps liturgique ordinaire, nous sommes appelés, à l’exemple d’Abraham, à marcher quotidiennement en présence de Dieu, à demeurer à l’écoute de sa Parole, toujours prêts à l’accueillir et à la mettre en pratique. Que Dieu vous bénisse. » Source : site internet du Vatican. |