Pendant cette neuvaine, supposons que nous avons le bonheur de vivre au milieu de la Ste Famille, dans l’humble maison de Nazareth, et sous la conduite de S. Joseph à qui nous voulons désormais confier le soin de notre corps et de notre âme pendant toute notre vie et surtout à l’heure de la mort.
Oh ! la bonne pensée ! comme elle va nous aider à être pieux, doux, modeste, retenu, laborieux pendant ces jours bénis que nous consacrons à S. Joseph et pendant lesquels nous voulons, avant tout, lui demander d’être saint !
Puisque c’est dans l’aimable société de cette sainte Famille de Nazareth que nous voulons vivre, il faut bien connaître les conditions requises pour y être admis et les motifs qui nous poussent à demander avec instance à S. Joseph de nous accepter auprès de lui.
Ces conditions et ces motifs feront le sujet de nos méditations pendant ces neuf jours.

Septième Jour

S. Joseph établi par Dieu lui-même protecteur de la sainte Famille, est établi, par l’Eglise, protecteur des fidèles. Il est donné par décret du Souverain Pontife comme le patron de l’Eglise Universelle ; de sorte que les fidèles ont en quelque sorte, le droit d’aller à lui et de lui dire : « Protégez-nous, c’est votre devoir. »
Voilà bien le motif qui nous pousse à aller à lui et à vivre près de lui.
Protecteur puissant, S. Joseph commande auprès de Jésus plus qu’il ne supplie, et comme Jésus autrefois ne lui aurait rien refusé, Jésus encore, maintenant surtout que l’Eglise, inspirée par Dieu, nous l’a donné comme patron, Jésus semble s’être engagé de ne rien lui refuser.
Protecteur plein de bonté, S. Joseph a conservé au ciel la même affection, la même tendresse compatissante qu’il avait sur la terre. Ce qu’il faisait pour Jésus et pour Marie, il sent encore le besoin de la faire ; le dévouement qu’il avait pour eux, il veut l’avoir pour nous. En nous aidant à être saints, n’est-ce pas toujours pour la gloire de Jésus et de Marie qu’il travaille.
Protecteur fidèle, S. Joseph ne se lasse pas de prier, de protéger, de garder ; serions-nous des enfants prodigues, il est toujours ce père qui attend, qui cherche, qui ramène à la maison paternelle…
Oh ! allons donc à lui, allons vivre avec lui, allons surtout mourir près de lui.

Récitez les litanies de S. Joseph ou une autre des prières que vous trouverez à la fin de cette Neuvaine.

J.M.J.
Avignon. – Imp. Aubanel frères.