France : baisse des vocations Le nombre de séminaristes continue de décroître en France. En 1966, ils étaient 4.536, ils ne sont plus que 756. Mais le plus inquiétant est la chute des entrées en première année de séminaire. Elles sont passées de 902 en 1966 à 180 en 1996 et à 133 l’an dernier (dont douze pour le Vietnam). Dans le même temps, le nombre de prêtres est passé de 41.000 à 15.900 mais avec un âge moyen de 70 ans. Ce tarissement des vocations est sans doute l’un des signes les plus inquiétants pour l’avenir de l’Église de France. Notre pays a connu toutes sortes de crises. Il n’a jamais fait l’expérience d’aussi peu de prêtres depuis des siècles. Jusqu’il y a peu d’années, il y avait une paroisse par commune. Elles vont tomber à moins d’une par canton. Derrière se profile probablement la réduction du nombre de diocèse et un allégement significatif des structures de l’institution. Les tentatives pour remplacer dans des tâches pastorales les prêtres par des laïcs ne durent pas. Les laïcs n’ont pas dans la plupart des cas de successeurs et se posent pour eux un problème crucial de formation. Le seul remède connu à la crise des vocations est la ferveur des familles. La pastorale des vocations est intimement liée à la pastorale des familles. Les communautés nouvelles, qui l’ont compris, fournissent un grand nombre de jeunes prêtres. Mais la prise de conscience est plus longue dans le clergé diocésain. Thierry Boutet 08 février 2008 © [DECRYPTAGE ™] sur www.libertepolitique.com, lettre d’information électronique de la Fondation de service politique, réseau catholique de presse et d’analyse. Retour à la Page d'accueil |