J'ai bu l'amer calice, j'ai bu jusqu'à l'ivresse [Ne] cherchant le doux refuge que dans Ton Cœur, Car Toi seul es ma force et moi l'humble faiblesse, Ne m'abandonne pas, je suis tienne, ô Seigneur ! Je suis ta proie, ô Jésus, dans la croix et la joie, Dans la cruelle épreuve et la vive douleur, Qu'il est doux de souffrir quand on s'immole à Toi Et qu'on a pour soleil le grand feu de Ton Cœur. Je sais où vit l'Amour, j'ai vu briller la flamme, Pour Ton Ciel, ô Jésus, je veux cueillir des fleurs. Des tourments douloureux ensanglantent mon âme, Mais toujours je redis : "O merci, mon Sauveur." Marthe Robin (14 février 1930) |