Textes ... "modernes" !



01. Lettre de Jésus
02. Téléphoner à Dieu ?
03. L'homme existe, je l'ai rencontré !
04. Parabole des nombrils
05. "J'appelle" dit Dieu
06. La visite de Dieu
07. La route de la vie
08. Dieu et les estivants
09. Ne m'interromps pas, je prie !
10. Prière d'une petite cruche
11. La Convention des démons
12. Le défi
13. Dieu Présent








Lettre de Jésus


Salut!

Je voulais absolument t'écrire

Pour te dire combien je t'aime et que je t'ai à coeur.
Hier, je t'ai vu marcher avec des amis
Et je t'ai fait un coucher de soleil pour terminer ta journée
Je t'ai soufflé une fraîche brise pour te rafraîchir,
Je t'ai attendu, mais tu n'as jamais répondu...
J'ai simplement continué de t'aimer.

Pendant ton sommeil, j'ai fait paraître
La lumière de la lune sur ton visage
Pour te toucher les joues,
Comme tellement de larmes les ont touchées.
Pourquoi n'as-tu pas pensé que c'était moi ?

Tôt le matin, j'ai fait exploser un lever de soleil brillant pour toi
Mais tu t'es réveillé tard
Et tu t'es dépêché pour aller travailler.
Et tu n'as rien remarqué...

J'ai essayé de te montrer mon existence
Au travers de la verdure et du ciel bleu,
J'ai soufflé mon amour au travers des grands arbres
Au travers des couleurs de toutes les fleurs.
Je désire te parler au travers des grandes chutes d'eau
Et je t'envoie des chants d'amour
Par les oiseaux qui chantent pour toi.

Je te réchauffe avec le vêtement de mon soleil
Et le parfum de l'air qui vient du doux encens de la nature.
Mon amour pour toi est plus profond que l'océan
Et plus grand que le besoin de ton coeur.
Si seulement, tu pouvais réaliser combien je m'intéresse à toi..

Dieu, Mon Père, t'envoie cet amour
J'aimerais tellement que tu le rencontres.
Alors, s'il te plaît, appelle-moi bientôt
Peu importe le temps que cela prendra,
J'attendrai parce que je t'aime...

Jésus

Publié dans le journal d'InterJeunes.
x-Faith : groupe de jeunes de Lignerolle (Suisse)

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Veux-tu téléphoner à Dieu ?


1. Choisis le bon code régional. Ne compose pas à l'aveuglette.
2. Une conversation téléphonique avec Dieu n'est pas un monologue. Ne parle pas sans arrêt, mais écoute celui qui te parle à l'autre bout du fil.
3. Si la communication est interrompue, vérifie si ce n'est pas toi qui a coupé le contact.
4. Ne prends pas l'habitude d'appeler Dieu uniquement en cas d'urgence.
5. Ne téléphone pas seulement à Dieu aux heures du "tarif réduit", c'est-à-dire en fin de semaine. Un court appel devrait être possible régulièrement.
6. Prends note que les appels auprès de Dieu sont sans frais.
7. N'oublie pas de rappeler Dieu qui te laisse sans cesse des messages sur ton répondeur.

N.B. :
a. Si malgré l'observance de ces règles, la communication s'avère difficile, adresse-toi en toute confiance à l'Esprit-Saint : il rétablira la communication.
b. Si ton appareil ne fonctionne plus du tout, apporte-le à l'atelier de réparation qu'on appelle également le sacrement du pardon. Tout appareil est garanti à vie et sera remis à neuf par un traitement gratuit.

Ecrit par une employée des Télécom dans "Caecilia", revue des chorales d'Alsace.

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L'homme existe, je l'ai rencontré !


J'ai lu quelque part : "Dieu existe, je l'ai rencontré !"
Ça alors ! Ça m'étonne !
Que Dieu existe, la question ne se pose pas !
Mais que quelqu'un l'ai rencontré avant moi, voilà qui me surprend !
Parce que j'ai eu le privilège de rencontrer Dieu juste à un moment où je doutais de lui !
Dans un petit village de Lozère abandonné des hommes, il n'y avait plus personne.
Et en passant devant la vieille église, poussé par je ne sais quel instinct, je suis entré...
Et, là, j'ai été ébloui... par une lumière intense... insoutenable !
C'était Dieu... Dieu en personne, Dieu qui priait !
Je me suis dit : "Qui prie-t-il ? Il ne se prie pas lui-même ? Pas lui ? Pas Dieu !"
Non ! Il priait l'homme ! Il me priait, moi ! Il doutait de moi comme j'avais douté de lui !
Il disait : - Ô homme ! si tu existes, un signe de toi !
J'ai dit : -Mon Dieu, je suis là !
Il a dit : -Miracle ! Une humaine apparition !
Je lui ai dit : - Mais mon Dieu... comment pouvez-vous douter de l'existence de l'homme, puisque c'est vous qui l'avez créé ?
Il m'a dit : - Oui... mais il y a si longtemps que je n'en ai pas vu un dans mon église... que je me demandais si ce n'était pas une vue de l'esprit !
Je lui ai dit : - Vous voilà rassuré, mon Dieu !
Il m'a dit : - Oui ! Je vais pouvoir leur dire là-haut : "L'homme existe, je l'ai rencontré !"

Raymond Devos, "Matière à rire", L'intégrale, Editions Olivier Orban, Paris, 1991

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Parabole des nombrils


Elle me tracasse dit Dieu, cette manie qu'ils ont de se regarder le nombril au lieu de regarder les autres. Car j'ai fait les nombrils sans trop y prêter attention, un peu comme le tisserand qui arrive à la dernière maille et qui fait un noeud, comme ça, pour que ça tienne, à un endroit qui ne paraît pas trop... En fait, j'étais content d'avoir fini.
Oui, de toute ma création, dit Dieu, ce qui m'étonne le plus, c'est tout le temps qu'ils mettent, dès que ça va un peu mal, à se regarder le nombril au lieu de voir les difficultés des autres. Si c'était à recommencer, si je pouvais faire un rappel général, si ce n'était pas trop de remettre l'ouvrage sur le métier, je leur placerais le nombril en plein milieu du front.
Comme ça, dit Dieu, ils seraient bien obligés de regarder le nombril des autres !

Petite histoire recueillie et mise en forme par le P. René Bourget, religieux Fils de la Charité, et parue dans "Chantiers" (revue des Fils de la Charité : 22 rue de l'abbé Derry - 92130 Issy les Moulineaux), n°112 de décembre 1996 (p.21).
Les Fils de la Charité

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"J'appelle" dit Dieu


On me dit que mes enfants, les hommes, ont des problèmes d'emploi.
Moi, j'appelle, dit Dieu.
J'embauche tout le temps, je suis sur la place pour embaucher dès 6H00 du matin.
J'y suis à 9H00, j'y suis à 14H00.
J'y suis encore à 5H00 du soir, alors que la journée va s'achever; à ce moment, moi, j'embauche encore.
Et moi je paie, dit Dieu.
Je ne paie pas à l'heure, ni au mois, ni aux pièces.
Moi je paie à l'éternité...
Parfaitement : une éternité de bonheur pour celui qui aura travaillé pour moi quelques heures, quelques semaines, quelques mois, quelques années.
Et j'appelle tous ceux qui veulent.
Je ne demande ni BAC, ni BEPC, ni CAP, ni BTS, ni diplôme d'aucune sorte.
Je ne demande que de la bonne volonté, la volonté de travailler; j'appelle pour tous les métiers.
J'ai besoin de cantonniers,
car il est écrit : "Préparez les routes du Seigneur, rabotez les collines et rectifiez les virages...".
J'ai besoin de cantonniers pour préparer la route de mon retour.
En créant un monde moins inégal et plus droit, en luttant contre les injustices et les misères,
En rendant les routes de la vie moins dures et moins pénibles pour les hommes, mes fils, pour les hommes, vos frères...
J'ai besoin d'infirmiers, de bons samaritains,
ceux qui soignent les maladies du corps et surtout de l'âme,
ceux qui ramassent dans les fossés les blessés de la vie, les abandonnés de la route...
J'ai besoin de vignerons et de moissonneurs,
car "la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux".
J'appelle tous ceux qui sont prêts à récolter
la moisson des bonnes volontés qui ne savent où s'adresser,
la vendange des joies qui ne savent avec qui se partager...
Surtout, surtout, j'ai besoin de bergers,
"car j'ai pitié de ces foules, qui sont comme des troupeaux sans pasteurs".
Ceux par les mains de qui je partagerai à tous les affamés le Pain de ma Parole,
le Pain de mon Corps et le Vin de mon Sang...
Venez tous, dit Dieu, j'appelle; il y a du travail pour tous, j'emploie tout le monde...
Et ce soir, après la journée de travail, tous ensemble, avec Moi, vous ferez la fête !

Texte trouvé sur la feuille paroissiale des Contamines, en Haute-Savoie, le 3 août 1997.

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La visite de Dieu


Un brahmane très pieux, tous les jours à son réveil, prenait son bain rituel et partait aussitôt vers le temple, son panier d'offrandes à la main. Il allait assister à la prière du matin. De même le midi et le soir, il retournait au temple. Ainsi, trois fois par jour, il rendait un culte à Dieu. Avec ferveur il priait : " Seigneur, je viens te rendre visite chez toi, sans que j'aie manqué un seul jour. Matin et soir, je te fais des offrandes. Ne peux-tu pas venir chez moi ? " Attentif à cette prière quotidienne, Dieu lui répondit enfin : " Demain, je viendrai. "
Tout heureux il se met à laver à grande eau sa maison. Il fait tracer devant le seuil des dessins en pâte de riz. À l'aube, il attache une guirlande de feuilles de manguier à l'entrée de sa maison. Dans la salle de réception, des plateaux de fruits, de galettes sucrées et de fleurs s'étalent à profusion. Tout est prêt pour recevoir Dieu. Il se tient debout pour l'accueillir.
L'heure de la prière matinale approche. Un petit garçon qui passe par là aperçoit, par la fenêtre ouverte, les plateaux de galettes. Il s'approche : " Grand-père, tu as beaucoup de galettes, là-dedans, ne peux-tu m'en donner une ? " Furieux de l'audace du gamin, il réplique : " Veux-tu filer, moucheron. Comment oses-tu demander ce qui est préparé pour Dieu ? " Et le petit garçon effrayé s'enfuit.
La cloche du temple a sonné. La prière est terminée. " Dieu viendra après le culte de midi, attendons-le. " Fatigué, il s'assoit sur le banc. Un mendiant arrive et lui demande l'aumône. Le brahmane le chasse vertement. Puis il lave soigneusement la place souillée par les pieds du mendiant. .. Et midi passe . . . Dieu n'est toujours pas au rendez-vous.
Le soir vient. Tout triste, il attend toujours la visite promise. Un pèlerin se présente à l'heure de la prière. " Permettez-moi de me reposer sur le banc et d'y dormir cette nuit". "Jamais de la vie ! C'est le siège réservé à Dieu ! " La nuit est tombée. Dieu n'a pas tenu sa promesse, pense-t-il tout triste.
Le lendemain, revenu au temple pour la prière, il renouvelle ses offrandes et fond en larmes : " Seigneur, tu n'es pas venu chez moi comme tu me l'avais promis ! Pourquoi ? " Une voix lui dit alors : " Je suis venu trois fois, et chaque fois tu m'as chassé... "

Légende indienne

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La route de la vie


Au début, je voyais Dieu comme mon observateur, mon juge, comptant toutes les choses que j'avais mal faites, pour qu'Il puisse savoir si j'avais mérité le Ciel ou l'enfer quand je mourrai.
Mais plus tard, quand j'ai rencontré Jésus, il me sembla que ma vie était plutôt comme une balade en vélo, mais c'est un vélo-tandem, et j'ai remarqué que Jésus-Christ était à l'arrière m'aidant à pédaler.
Je ne sais plus juste quand Il me suggéra que nous changions de places, mais la vie n'a jamais été la même depuis. Quand j'avais le contrôle, je connaissais le chemin. C'était plutôt ennuyeux, mais prévisible...
C'était le chemin le plus court entre 2 points.
Mais quand Il prit le guidon, Il connaissait de beaux et longs détours, par des montagnes, des endroits rocheux à des vitesses à se casser le cou, tout ce que je pouvais faire était de m'accrocher ! Même si ça semblait être folie, Il me disait :" Pédale !"
Je m'inquiétais et étais anxieux et demandais : " où m'emmènes-tu? " Il riait et ne répondait pas, et je commençais à apprendre la confiance.
J'oubliai ma vie ennuyeuse et entrai dans l'aventure. Et quand je dirais, "j'ai peur", Il se pencherait derrière pour toucher ma main.
Il m'amena à des gens pour donner ce dont j'avais besoin, des cadeaux de guérison, acceptation et joie. Ils m'offrirent des cadeaux à emporter pour mon voyage, celui de mon Seigneur et le mien.
Et nous étions sur la route de nouveau. Il disait : " donne ces cadeaux ; ils sont des bagages en trop, trop de poids ". Alors je les donnais aux personnes que nous rencontrions, et je découvrais qu'en donnant je recevais, et toujours notre fardeau était léger.
Au début, je ne Lui faisais pas confiance pour le contrôle de ma vie. Je pensais qu'Il allait me mener à un accident ; mais Il connaît les secrets du vélo, sait comment l'incliner pour prendre des virages difficiles, sait comment le faire sauter pour éviter des rochers, sait comment aborder des passages effrayants.
Et j'apprends à me taire et à pédaler dans les endroits les plus étranges, et je commence à apprécier la vue et l'air frais sur mon visage avec mon agréable compagnon de tout instant, Jésus-Christ.
Et quand je suis certain que je ne peux plus continuer, Il sourit seulement et dit : "Pédale"...

(Traduit de l'anglais)
Envoyé par Henrik Roycourt

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Dieu et les estivants


Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, parce que c'est moi qui les ai créés à mon image. Et même quand ils se reposent, ils sont à ma ressemblance.

Moi aussi après la Création, j'ai pris loisir de regarder mon œuvre et je me suis reposé. Je suis pour le repos, dit Dieu. Bien entendu le repos après le travail dont j'ai donné l'exemple. Et mon fils Jésus, au temps où il maniait la varlope à Nazareth, vous croyez qu'il ne se reposait pas avec joie ? C'est pourquoi j'aime que vous soyez en vacances.

Mais quand je vous vois incapables de rester en place, dit Dieu, à tourner et à tournoyer comme des fourmis en déroute, je me dis que vos vacances, au fond, ce n'est pas du repos. Cette agitation c'est même un piège du malin qui vous empêche de penser à vous et aux autres et à Moi qui suis votre Père du ciel.
Je regarde mes fils en vacances, dit Dieu, et je ne trouve pas qu'ils aient tellement l'air d'être en vacances. Mais je ne trouve pas non plus qu'ils aient tellement l'air d'être mes fils. Sur les plages qui sont si belles et si bonnes, je le sais bien, moi, qui les ai faites, ils sont là étendus. Et malgré la clarté de mon soleil, ce n'est pas un joyeux tableau. Ils me font penser à ces pauvres gens dont mon Fils a eu pitié autre-fois, comme en Palestine, las et prostrés comme un troupeau abandonné.

Je n'ai rien contre les corps bronzés et les bains de soleil, dit Dieu, le soleil, je l'ai créé moi-même. Et l'homme et aussi la femme, je les ai vus, au printemps du monde, au temps de leur innocence, aller et venir sur ma terre, où ils étaient nés. Et ça ne m'offusquait pas. Mais ce que je n'aime pas dans ces multitudes, c'est qu'elles s'ennuient et qu'elles ont l'esprit vide. On dirait que les âmes sont parties en vacances, abandonnant le corps sur le sable comme des poissons échoués. Et ça, dit Dieu, ça ne me plaît pas. Boire, manger, dormir, se multiplier, dit Dieu, je n'en demande pas plus aux animaux que j'ai créés. Mais pour l'homme qui est mon fils, j'ai rêvé quelque chose de plus. Même et surtout quand il est en vacances.

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S'il te plaît Seigneur, ne m'interromps pas, je prie !


"NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX..."
- Oui ?
"S'il te plait ne m'interromps pas, je prie."
- Mais tu viens de m'interpeller.
"Moi, t'interpeller ? Enfin oui, non, à vrai dire non. Nous prions ainsi : Notre Père qui es aux cieux... "
- Tu vois tu m'appelles encore. Veux-tu me parler ?
"QUE TON NOM SOIT SANCTIFIÉ"
- Crois-tu cela sérieusement ?
"Que dois-je prendre au sérieux ?"
- Veux-tu vraiment sanctifier mon nom ? Sais-tu au moins ce que cela signifie ?
"Cela signifie, cela signifie... Bonté divine, je ne sais pas ce que cela signifie. Comment le saurais je ?"
- Cela veut dire que tu veux m'honorer, que je suis unique pour toi, que mon nom t'est précieux.
"Ah oui, cela je 1e comprends…
QUE TON RÈGNE VIENNE, QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE SUR LA TERRE COMME AU CIEL."
- Fais-tu quelque chose pour cela ?
"Pour que ta volonté se fasse ? Bien sûr, je vais régulièrement à l'église, je donne à la quête, pour les missions."
- Mais je veux plus. Je voudrais que ta vie soit en ordre. Que tu domines tes habitudes qui énervent les autres. Que tu apprennes d'eux. Je voudrais qu'une aide soit apportée à tous les hommes, afin qu'ils arrivent à la vérité. Je veux que les malades soient guéris, consolés ceux qui sont dans le tristesse et libérés les prisonniers. Tout ce que tu feras pour ces gens, tu le feras pour moi.
"Pourquoi me reproches-tu cela à moi. Sais-tu combien de riches hypocrites sont assis dans les églises ? Adresse-toi d'abord à eux."
- Excuse-moi, je pensais que tu priais pour que mon règne vienne et que ma volonté soit faite ? Cela commence toujours concrètement chez celui qui prie pour cela. C'est seulement lorsque tu voudras la même chose que moi, que tu pourras être le messager de mon Royaume.
"Oui, je pige. Pourrais-je continuer maintenant ma prière ?
DONNES-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN DE CE JOUR."
- Te rends-tu compte combien de kilos tu as de trop ? Si tu pries ainsi tu t'engages à faire quelque chose afin que les millions d'hommes affamés aient tous les jours leur pain.
"PARDONNES-NOUS NOS OFFENSES, COMME NOUS PARDONNONS AUSSI À CEUX QUI NOUS ONT OFFENSÉ."
- Et quelle est donc cette histoire avec Daniel ?
"Je t'en prie, ne me parle pas de celui-là. Tu sais combien il me décrie, il est tellement insolent envers moi, que je vois rouge avant même qu'il ouvre la bouche. En plus, il le sait et il se fiche de moi. Ce type a …"
- Je sais, je sais… et ta prière ?
"Ce n'est pas ainsi que je l'ai compris."
- Au moins tu es sincère. Est-ce que cela t'amuse de te balader avec tant d'aigreur et d'antipathie ?
"Cela me rend malade."
- Je veux te guérir. Tu y perdras peut être un peu de ta gloriole, mais cela t'apportera la paix.
"Hm ! je ne sais pas si j'arriverai."
- Je t'aiderai.
"ET NE NOUS SOUMETS PAS À LA TENTATION, MAIS DÉLIVRE NOUS DU MAL."
- Moi, rien ne me tient plus à cœur que cela ; encore faut-il que tu évites les personnes et les situations qui te mettent en tentation.
"Que veux-tu dire par là ?"
- Tu connais tes points faibles : manque de caractère, ton attitude ambiguë face à l'argent, le sexe, la violence... Ne donne pas prise à la tentation.
"Je crois que voilà le "Notre Père" le plus difficile que j'ai jamais prié. Mais c'est bien la première fois que cela a un rapport avec ma vie."
- Vois-tu, c'est ainsi que nous avancerons. Termine maintenant tranquillement.
"CAR C'EST A TOI QU'APPARTIENNENT LE RÈGNE, LA PUISSANCE ET LA GLOIRE, POUR LES SIÈCLES DES SIÈCLES."
- Sais-tu ce que je trouve merveilleux ? C'est quand des hommes comme toi commencent à me prendre au sérieux, à prier sincèrement, à me suivre et à faire ensuite ce qui correspond à ma volonté. Quand ils remarquent que leur action pour mon Royaume les rend heureux eux-mêmes.

Extrait d'un bulletin paroissial autrichien

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Prière d'une petite cruche


Seigneur, excusez-moi si je vous dérange !
Il m'est venu tout à l'heure à l'idée
que vous aviez peut-être besoin d'un saint.
Alors je suis venu pour la place,
je ferai très bien l'affaire.

Quoi qu'on en dise, le monde est rempli de gens parfaits.
Il y en a qui vous offrent beaucoup de sacrifices
et, pour que vous ne vous trompiez pas en les comptant,
ils les marquent avec une petite croix sur un carnet.
Moi, j'aime pas faire des sacrifices,
ça m'ennuie énormément.
Ce que je vous ai donné, Seigneur,
vous savez bien que vous l'avez pris sans permission.
Tout ce que j'ai pu faire, c'est de ne pas rouspéter.

Il y a aussi des gens qui se corrigent
d'un défaut par semaine.
Ils sont forcément parfaits au bout d'un trimestre.
moi, je n'ai pas assez confiance en vous pour faire ça.
Qui sait si je vivrais encore
au bout de la première semaine ?
Vous êtes si imprévisible, si impulsif, moin Dieu !
Alors j'aime autant garder mes défauts...
en m'en servant le moins possible.

Les gens parfaits ont tant de qualités
qu'il n'y a plus de place en leur âme pour autre chose.
Ils n'arriveront jamais à être des saints.
D'ailleurs, ils n'en ont pas envie...
de peur de manquer à leur humilité.
Mais, Seigneur, un saint, c'est un vase vide
que vous remplissez de votre grâce,
qui déborde de votre Amour, de votre Sainte Trinité.
Or, Seigneur, je suis un vase vide -
avec un peu de boue au fond.
Ce n'est pas propre, je le sais bien.

Si vous ne voulez pas de moi non plus, Seigneur,
je n'insisterai pas.
Réfléchissez pourtant à ma proposition, elle est sérieuse.
Quand vous irez dans votre cellier,
rappellez-vous que vous avez quelque part sur la terre
une petite cruche à votre disposition.

Auteur inconnu - Envoyé par Marie-Hélène. Grand merci à elle !

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La Convention mondiale des démons


Dans son discours d'ouverture adressé à tous les anges déchus, le Diable a déclaré : Nous ne pouvons pas empêcher les chrétiens d'aller à l'église, nous ne pouvons pas les empêcher de lire leur Bible et de connaître la vérité, nous ne pouvons même pas les empêcher de faire l'expérience d'une relation avec Jésus-Christ. Mais s'ils réussissent à maintenir cette relation avec Jésus, notre pouvoir sur eux est brisé. Laissons-les conserver leur style de vie, mais volons leur temps pour les empêcher de conserver vivante cette relation intime avec Jésus-Christ.
Voilà donc ce que je veux que vous fassiez, anges déchus :
Distrayez-les, empêchez-les de s'emparer de leur Sauveur et de maintenir cette relation vitale quotidienne.
(Un murmure interrogatif parcourt la foule des démons, alors le Diable précise ainsi sa pensée) :

1° Gardez-les occupés aux choses non essentielles de la vie et inventez des machinations pour occuper leurs esprits.
2° Poussez-les à dépenser, dépenser, dépenser, emprunter, emprunter, emprunter.
3° Persuadez les femmes d'aller travailler de longues heures et les maris de travailler six, sept jours par semaines, 12h par jour pour pouvoir s'offrir ce qu'ils désirent.
4° Empêchez-les de passer du temps avec leurs enfants et leurs familles, bientôt leur maison n'offrira plus aucune échappatoire à la tension de leur travail.
5° Stimulez de plus en plus leur esprit au point qu'ils ne puissent plus entendre cette douce voix (le Saint-Esprit).
6° Poussez-les à mettre la radio, les cassettes ou les CD quand ils sont au volant et les télévisions, vidéos, Cd et ordinateurs en permanence dans leurs foyers.
7° Veillez à ce que chaque magasin et restaurant dans le monde joue de la musique non chrétienne sans interruption ; cela va remplir leurs esprits et casser leur union avec Jésus-Christ.
8° Couvrez les tables basses de magazines et de journaux pour qu'ils soient envahis de nouvelles du monde 24h/24, qu'il y ait plein de panneaux publicitaires le long des routes qui les attirent quand ils conduisent.
9° Inondez les boîtes aux lettres de courrier non intéressants, catalogues, concours de toutes sortes et toutes sortes de lettres promotionnelles offrant des produits gratuits et des services publicitaires vantant de faux espoirs.
10° Mettez beaucoup de mannequins maigres et magnifiques sur la 1ère page des magazines pour que les hommes croient que la beauté extérieure est plus importante que la beauté intérieure, et à ce moment là ils seront mécontents de leurs femmes et cela brisera très vite les familles.
11° Dans leur moment de récréation ou de détente, poussez-les à être excessifs, qu'ils reviennent de ce moment complètement épuisés, pas du tout en paix et pas préparés pour la semaine à venir.
12° Ne les laissez pas aller dans la nature pour méditer les merveilles de Dieu.
13° Envoyez-les dans des parcs d'attraction, voir des évènements sportifs, assister à des concerts, aller au cinéma.
14° Gardez-les occupés, occupés, occupés et quand ils se rencontrent pour des rencontres spirituelles, entraînez-les au commérages, au bavardage, qu'ils s'en aillent après ces rencontres avec l'esprit troublé et les émotions en ébullition.
15° Allez-y, laissez-les s'engager pour gagner des âmes mais remplissez leur vie de tellement de bonnes causes qu'ils n'aient pas le temps de chercher la puissance venant de Jésus. Très bientôt, ils travailleront et feront tout cela de leur propre force en faisant le sacrifice de leur santé et de leur famille pour la bonne cause et ça va marcher ! Oui ça va marcher !
Les démons exultèrent ! C'était vraiment une très bonne convention ! Alors les anges déchus partirent très vite mettre en pratique les leçons apprises : occuper les chrétiens, les stresser et les pousser à courir de ci de là...
Le Diable a-t-il réussi sa mission ? ... Agissons-nous pour l'en empêcher ?

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Le défi


En ce temps-là, Dieu habitait sur terre.
Un drôle de bonhomme, un fermier, arriva et dit à Dieu :
"Écoute, mon vieux, tu as peut-être créé l'univers mais tu n'es pas fermier. Je vais t'apprendre un peu."
"Dis-moi !, fit Dieu (tout en souriant discrètement dans sa barbe).
"Donne-moi un an, dit le fermier, et fais comme je te dis. Tu vas voir : finie la pauvreté !"

Pendant un an, Dieu accorda au fermier tout ce qu'il voulait.
Plus de tempête, plus de foudre, plus aucun danger pour le bétail.
C'était le grand confort. Le blé poussait dru.
Si le fermier voulait du soleil, il faisait soleil ; s'il voulait de la pluie, il pleuvait autant qu'il voulait.
Cette année-là, tout arriva à point.
Le blé poussait tellement haut que le fermier alla trouver Dieu et lui dit :
"Regarde, mon vieux. Encore dix ans comme ça et il y en aura assez pour nourrir tout le monde sans que personne ne travaille !".

Mais lorsqu'on fit la récolte, il n'y avait rien à l'intérieur des grains de blé. Des cosses vides. De l'air. Le blé, qui avait poussé si haut, ne contenait rien.
Surpris, le fermier demanda à Dieu ce qui s'était passé.
"Parce qu'il n'y avait ni défi, ni conflit, ni friction, parce que tu as évité tout ce qui était mauvais, le blé, qui avait poussé si haut, ne contenait rien.
Il faut toujours se battre un peu.
Il faut la nuit entre les jours. La tempête, la foudre, le tonnerre, il en faut.
Ils secouent l'âme du blé."

Auteur inconnu
Envoyé par Véro, que nous remercions pour sa fidèle coopération !

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Dieu Présent


Vous dites que vous n'oublierez jamais où vous étiez lorsque vous avez entendu les nouvelles le 11 Septembre 2001.
Moi non plus.
Je Me trouvais au 110° étage dans une pièce remplie de fumée avec un homme qui appelait sa femme pour lui dire "Au Revoir". Je lui tenais la main pendant qu'il composait le numéro de téléphone. Je l'ai entendu dire : "Chérie, je ne vais pas m'en tirer, mais ça va aller... Je suis prêt à partir."
J'étais avec son épouse qui était en train de préparer le déjeuner pour leurs enfants quand il a téléphoné. J'étais témoin quand elle essayait de comprendre ce qu'il disait et quand elle a réalisé qu'il ne reviendrait pas à la maison ce soir-là, qu'il ne serait pas là après le travail comme d'habitude.
Je me trouvais dans la cage d'escalier au 23° étage lorsqu'une femme M'a appelé pour Me demander de l'aide. "J'ai frappé à la porte de ton coeur pendant 50 ans... lui ai-je dit. Mais oui bien sûr ! Je vais te montrer le chemin, et comment te sortir de là... Fais-Moi seulement confiance maintenant."
Je me trouvais dans le sous-sol de l'édifice avec ce Prêtre qui s'occupait des blessés et des âmes en détresse. J'ai ramené ce berger à sa dernière demeure pour qu'il continue de prendre soin de son troupeau une fois au Paradis. Il avait entendu Ma voix et répondu à Mon appel.
J'étais avec vous dans chacun des quatre avions, dans chaque siège, accompagnant chacune de vos prières. J'étais avec l'équipage, dépassé et atterré par l'événement. J'étais profondément dans le coeur des croyants à ce moment là, leur donnant l'assurance que leur foi les avait sauvés.
J'étais à Paris, Londre, Pékin et Moscou, J'étais partout. Je me tenais près de vous lorsque vous avez entendu la terrible nouvelle. N'avez-vous pas senti Ma présence ?
Je veux que vous sachiez que J'ai vu chaque visage. Je connaissais tous les noms, même si tous ne Me connaissent pas. Certains parmi vous M'ont rencontré pour la première fois au 86° étage.
Certains m'ont cherché au moment de leur dernier soupir. D'autres ne pouvaient pas m'entendre les appeler à travers la fumée et les flammes : "Venez à Moi... par ici... prenez Ma main." D'autre par contre, au dernier moment, ont choisi de M'ignorer...
Mais J'étais là !
Et les autres, vous tous qui n'y étiez pas dans la Tour ce jour-là, vous ne savez peut-être pas pourquoi, mais Moi Je le sais.
Toutefois si vous aviez été là au moment de l'explosion, auriez-vous fait appel à Moi ?... Auriez-vous crié Mon Nom ?...
Le 11 septembre 2001 n'était pas la fin du voyage pour vous. Mais un jour votre voyage prendra fin et Je serai là pour vous aussi.
Cherchez-Moi maintenant pendant que vous pouvez Me trouver. Alors à n'importe quel moment vous pourrez dire que vous êtes prêts à partir.
Je serai dans la cage des escaliers dans vos derniers moments.
Dieu

Auteur inconnu