Aime ...
Si tu es unifié, tu seras unifiant;
si tu es pacifié, tu seras pacifiant.
Aime-toi humblement et fièrement de l'amour dont Dieu t'aime,
et à partir de là, aime ton prochain comme toi-même.
Aime-toi jusqu'à l'oubli de toi.
Il y a l'amour qui reçoit, l'amour qui partage, l'amour qui donne,
l'amour qui se donne et enfin l'amour qui s'immole.
Dieu t'attend jusque là.
Si tu peux dire un jour que tu ne te recherches plus,
tu mèneras la vie la plus heureuse que l'on puisse voir
et l'amour de Dieu à travers toi transparaîtra.
Frère Pierre Marie
Fraternités monastiques de Jérusalem
extrait du "Livre de Vie", éditions du Cerf
L'icône endommagéeA moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l'aider en rien. On n'aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé. Le Christ regardait toutes les personnes qu'il rencontrait, la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée en eux. C'était peut-être une beauté déformée, abimée, mais elle était néanmoins beauté, et Il faisait en sorte que cette beauté rejaillisse. C'est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres. Mais, pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un coeur pur, des intentions pures, l'esprit ouvert, ce qui n'est pas toujours le cas... afin de pouvoir écouter, regarder et voir la beauté cachée. Chacun de nous est à l'image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée. Mais si l'on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, ou profanée par la haine des hommes, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le coeur brisé. C'est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui en est perdu, que nous attacherions de l'importance. Ainsi, nous devons apprendre à réagir envers chacun...
Anthony Bloom
moine orthodoxe
extrait de la revue "Ombres et Lumière", n° 114, juin 1996
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Donne-moi quelqu'unOh ! Seigneur,
Quand je suis affamé, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de nourriture;
Quand j'ai soif, quelqu'un qui ait besoin d'eau;
Quand j'ai froid, envoie-moi quelqu'un à réchauffer;
Quand je suis blessé, donne-moi quelqu'un à consoler;
Quand ma croix devient lourde, donne-moi la croix d'un autre à partager;
Quand je suis pauvre, conduis-moi à un nécessiteux;
Quand je n'ai pas le temps, donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant;
Quand je suis humilié, donne-moi quelqu'un dont faire l'éloge;
Quand je suis découragé, envoie-moi quelqu'un à encourager;
Quand j'ai besoin de la compréhension des autres, donne-moi quelqu'un qui ait besoin de la mienne;
Quand j'ai besoin qu'on prenne soin de moi, envoie-moi quelqu'un dont prendre soin;
Quand je ne pense qu'à moi, tourne mes pensées vers autrui.
Prière des coopérateurs japonais de Mère Teresa
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L'hymne à la vieLa vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mère Teresa
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Aimer !Aime aimer ! ... pour de vrai, quand même cela fait mal, quand même tu n'y réussis que si imparfaitement.
Aime aimer, et tu Le connaîtras ! ... et tu Le reconnaîtras, Lui, que tu cherchais !
Et en cette Rencontre, tu auras trouvé tout, tout ce que réclamaient tes faims et tes soifs, et Il te donnera, et saura les apaiser, encore et toujours plus de ces Faims et ces Soifs de Lui, l'Amour. Et Il t'apprendra à en révéler la Joie aux autres, à tous.
Et ce sera pour toi, pour tous, avec Lui, dans le toujours de l'au-delà du temps, la Joie de la Victoire, la Pleine Vie, enfin !
Abbé Pierre
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Reprends courage, Dieu t'aime !Je sais bien que tu ne le mérites pas ...
Je sais que tu es tourmenté, assailli par le doute; n'aie pas peur.
Il t'aime et son amour est gratuit.
Il ne t'aime pas pour ce que tu vaux, Il t'aime parce que Dieu ne peut s'empêcher d'aimer; Il est l'Amour.
Laisse-toi faire, laisse-toi embrasser.
Il te considère comme son enfant.
Je sais que tu as si souvent échappé, que tu as préféré les pays étrangers à sa maison.
Maintenant, ces choses sont passées, n'y pense plus :
le temps d'aimer est arrivé.
Carlo Carretto
"Au delà des choses", Apostolat des Editions
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Le secret du bonheur ...Vous valez ce que vaut votre coeur. Toute l'histoire de l'humanité est l'histoire du besoin d'aimer et d'être aimé.
Cette fin de siècle (surtout dans les régions d'évolution sociale accélérée) rend plus difficile l'épanouissement d'une saine affectivité. C'est sans doute pourquoi beaucoup de jeunes et de moins jeunes recherchent l'ambiance de petits groupes, afin d'échapper à l'anonymat et parfois à l'angoisse, afin de retrouver leur vocation profonde aux relations interpersonnelles. A ne croire une certaine publicité, notre époque serait même éprise de ce que l'on pourrait appeler un doping du coeur.
Il importe en ce domaine, de voir clair. Quel que soit l'usage qu'en font les humains, le coeur (symbole de l'amitié et de l'amour) a aussi ses normes, son éthique. Faire place au coeur dans la construction harmonieuse de votre personnalité n'a rien à voir avec la sensiblerie ni même la sentimentalité. le coeur, c'est l'ouverture de tout l'être à l'existence des autres, la capacité de les deviner, de les comprendre.
Une telle sensibilité, vraie et profonde, rend vulnérable. C'est pourquoi certains sont tentés de s'en défaire en se durcissant.
Aimer, c'est donc essentiellement se donner aux autres. Loin d'être une inclination instinctive, l'amour est une décision consciente de la volonté d'aller vers les autres. Pour pouvoir aimer en vérité, il faut se détacher de bien des choses et surtout de soi, donner gratuitement, aimer jusqu'au bout. Cette dépossession de soi (oeuvre de longue haleine) est épuisante et exaltante. Elle est source d'équilibre. Elle est le secret du bonheur.
Jean-Paul II
Extrait du Message aux jeunes de France, Paris, 1980
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I have a dream ...J'ai fait un rêve !
...
J'ai rêvé qu'un jour, tous les vallons seront relevés, toutes les collines seront aplanies, tous les rochers seront arasés, tous les défauts seront corrigés, et que la gloire du Seigneur sera révélée à tous les hommes.
C'est notre espoir. Avec cette foi, nous arracherons à la montagne du désespoir le joyau de l'espérance. Avec cette foi, nous saurons transformer la cacophonie de la discorde en une splendide symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous saurons travailler et prier ensemble, nous battre et aller en prison ensemble, nous dresser ensemble pour la liberté, sachant que nous serons libres un jour.
Ce jour arrivera quand tous les enfants de Dieu seront capables de chanter avec un esprit renouvelé : "Mon pays, douce terre de liberté, je chante pour toi. Pays où mes parents sont morts, pays de la fierté des pélerins, de chaque versant des montagnes, fais sonner la liberté."
Faites sonner la liberté ! Et quand nous aurons fait sonner la liberté dans chaque village et dans chaque hameau, dans chaque état et dans chaque ville, nous pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants de Dieu, les noirs et les blancs, les juifs et les chrétiens, les protestants et les catholiques, pourront se donner la main et chanter les paroles de ce vieux chant noir : " libres enfin, libres enfin, merci Dieu Tout-Puissant, nous sommes libres enfin ".
Martin Luther King
Extraits, Washington, 28 août 1963.
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Pour que la paix vienne ...Si tu crois qu'un sourire est plus fort qu'une arme,
Si tu crois à la puissance d'une main offerte,
Si tu crois que ce qui rassemble les hommes est plus important que ce qui les divise,
Si tu crois qu'être différent est une richesse et non un danger,
Si tu sais regarder l'autre avec un brin d'amour,
Si tu sais préférer l'espérance au soupçon,
Si tu estimes que c'est à toi de faire le premier pas plutôt qu'à l'autre,
Si le regard d'un enfant parvient à désarmer ton coeur,
Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,
Si pour toi l'étranger est un frère qui t'es proposé,
Si tu sais donner gratuitement un peu de temps par amour,
Si tu sais accepter qu'un autre te rende service,
Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton coeur,
Si tu crois qu'un pardon va plus loin qu'une vengeance,
Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,
Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit sans la renvoyer et te défendre,
Si pour toi l'autre est d'abord un frère,
Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,
Si tu préfères être lésé que de faire tort à quelqu'un,
Si tu crois que l'amour est la seule force de dissuasion,
Si tu crois que la paix est possible,
Alors la paix viendra.
Pierre Guilbert
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PrièreSeigneur, dans le silence de ce jour naissant,
je viens Te demander la paix, la sagesse, la force.
Je veux regarder aujourd'hui le monde
avec des yeux tout remplis d'amour,
être patient, compréhensif, doux et sage,
voir au-delà des apparences Tes enfants
comme Tu les vois Toi-même
et ainsi ne voir que le bien en chacun.
Ferme mes oreilles à toute calomnie,
garde ma langue de toute malveillance;
que seules les pensées qui bénissent
demeurent dans mon esprit.
Que je sois si bienveillant et si joyeux
que tous ceux qui m'approchent sentent Ta présence.
Revêts-moi de Ta beauté, Seigneur,
et qu'au long de ce jour je Te révèle.
Claude Jeukens s.j.
Recueil de prières composé pour les Groupes de Jeunes de Verviers (Belgique).
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Dans l'Esprit du ChristAide miséricordieusement tout ce qui a besoin d'être aidé - sinon par l'action, au moins par la prière.
Tendre vers le seul Bien nécessaire, s'abandonner tout entier au bon plaisir de Dieu ne signifie pas détruire toute joie, empoisonner tout commerce avec les hommes.
Aime l'homme en vérité et en toute cordialité, aime-le avec ce qu'il a de profondément personnel, aime-le dans ses nécessités et ses angoisses, dans sa peine sourde et son déchirement intime, dans son isolement déprimant, dans son humble repentir et toutes ses difficultés.
Aime l'homme dans son allégresse et son enchantement. Prend part aux petites joies que le jour lui apporte. Annonce-lui le joyeux message du Père; change, si possible, ses dispositions amères en une attitude de bonheur intime en face de la vie.
Sois patient vis-à-vis de ce qu'il y a de mauvais, de misérable, de défectueux en lui. N'appelle pas le feu du ciel sur le méchant.
Dom Idesbald Van Houtryve, o.s.b., de l'Abbaye du Mont Cesar
Extrait de "Dans l'Esprit du Christ", Abbaye du Mont Cesar, Louvain, L'Edition Universelle, S.A., Bruxelles, 1939
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Si...Si ton existence est appesantie
par le mal que tu as fait,
par le mal qu'on t'a fait aussi,
et encore par le mal qui te dévore...
Si tu as mal à l'âme,
et au coeur et au corps aussi...
Si ta nuit est sans étoiles
et ton jour sans soleil...
Si tu ne vois plus
le bout de ton chemin,
si tu ne sais plus
la route à suivre...
Ne reste pas là sans bouger.
Tourne ton regard vers Jésus
qui déjà te fait signe.
Tends-lui la main,
il te présente déjà la sienne...
Tu verras,
tes forces reviendront,
tes yeux pétilleront de lumière,
ta vie reprendra tout son sens.
Et l'espoir refleurira
au jardin de ton coeur.
Jules Beaulac, prêtre
Prières, Editions Novalis.
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Ascèse et mortificationJe crois que l'ascèse est une des choses principales pour le développement de l'être humain et que l'ascèse est nécessaire à la construction d'un art quel qu'il soit. L'ascèse consiste à choisir perpétuellement l'essentiel.
C'est en ne gardant que l'essentiel et le nécessaire que l'on trouve tout à coup les forces de la vitalité et de la vérité.
Je crois que la mortification est nuisible parce qu'elle a toujours un côté de répression et qu'elle a toujours un côté qui facilite la débauche inverse... L'épanouissement doit être une ascèse, un dépouillement qui n'est pas une contrainte négative comme la mortification. Les ascètes peuvent vivre d'une façon encore plus frugale qu'une personne qui se mortifie, mais les ascètes le prennent comme une espèce de décontraction totale, alors que la mortification implique toujours l'obligation.
L'ascèse, c'est se contenter du verre d'eau et du morceau de pain, et c'est la savourer avec délice, parce qu'au fond vous avez l'essence de la vie qui est l'eau et le pain et que vous n'avez pas besoin d'autre chose. Mais si l'eau et le pain sont une mortification, vous êtes condamnés au pain sec et à l'eau : c'est une punition. Au fond l'ascèse, c'est la joie, c'est une chose qu'on découvre petit à petit.
Le corps doit être profondément travaillé pour trouver sa liberté. Cette liberté est au-delà de la discipline. Pour que le corps participe à cette joie et à cette liberté totale, il doit passer à travers différentes étapes purificatrices.
Pour parler simplement du métier de danseur, un danseur est un être qui a commencé entre dix et quatorze ans à faire une série d'exercices chaque matin, et ils les fait toute sa vie, sans aucun jour d'interruption, tous les matins. Il s'impose une espèce de discipline au départ, qui lui permet de trouver sa plus grande liberté.
Finalement, quand on me dit: "Qu'est-ce que la danse ?", je réponds: à l'échelon des gens qui ne savent pas, c'est se mettre debout et faire n'importe quoi ; à l'échelon des très bons danseurs, c'est avoir une discipline de dix ans ou de quinze ans et faire des choses très codifiées ; à l'échelon du véritable danseur, c'est se mettre debout et faire n'importe quoi, mais après avoir passé vingt ans d'ascèse... C'est retrouver l'innocence et la liberté, mais avec un travail préliminaire.
Le danseur idéal, ce serait un être libéré loin de notre civilisation. Je crois qu'actuellement le drame de l'époque consiste à faire croire aux gens qu'en multipliant leurs besoins on augmente leur joie. En réalité, on augmente alors leurs attaches... La seule issue pour le monde actuel, c'est non la privation, je n'aime pas ce mot-là, mais c'est la joie dans le dépouillement.
Maurice Bejart
L'Art sacré n°1, ler trim. 1969.
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Les hommes sont des cadeauxDu moins ainsi pensait Jésus : " Père, je veux que ceux que tu m'as donnés soient là où je serai... "
Je partage l'avis de Jésus et je veux que ceux que le Père m'a donnés soient là où je serai.
Les gens sont des cadeaux que le Père a enveloppés pour nous les envoyer.
Certains sont magnifiquement enveloppés.
Ils sont très attrayants dès le premier abord.
D'autres sont enveloppés de papier très ordinaire.
D'autres ont été malmenés par la poste.
Il arrive parfois qu'il y ait une "distribution spéciale".
Certains sont des cadeaux dont l'emballage laisse à désirer ;
d'autres dont l'emballage est bien fait.
Mais l'emballage n'est pas le cadeau !
C'est si facile de faire une erreur et nous rions quand les enfants prennent l'un pour l'autre.
Parfois le cadeau est difficile à ouvrir. Il faut se faire aider.
Peut-être parce que les autres ont peur ?
Parce que ça fait mal ?
Ils ont peut-être déjà été ouverts et rejetés !
Ou se pourrait-il que le cadeau ne me soit pas destiné ?
Je suis une personne et donc, moi aussi, je suis un cadeau !
Un cadeau pour moi-même d'abord.
Le Père m'a donné à moi-même.
Ai-je été regarder à l'intérieur de l'emballage ?
Ai-je peur de le faire ?
Peut-être ai-je jamais accepté le cadeau que je suis...
Pourrait- il se faire qu'il y ait à l'intérieur quelque chose de différent de ce que j'imagine ?
Je n'ai peut-être jamais vu le cadeau merveilleux que je suis.
Les cadeaux du Père pourraient-ils être autre chose que magnifiques ?
J'aime les cadeaux que je reçois de ceux qui m'aiment,
pourquoi pas les cadeaux du Père ?
Je suis un cadeau pour les autres.
Est-ce que j'accepte d'être donné par le Père aux autres ?
Un homme pour les autres ?
Les autres doivent-ils se contenter de l'emballage ?
Sans jamais pouvoir apprécier le cadeau ?
Toutes les rencontres sont des échanges de cadeaux.
Mais un cadeau sans quelqu'un qui le donne n'est pas un cadeau ;
c'est une chose privée des liens avec celui qui le donne ou celui qui le reçoit.
L'amitié est une relation entre les personnes qui se voient comme elles en vérité...
Les cadeaux du Père les uns envers les autres, pour les autres, pour des frères !
Un ami est un cadeau pas seulement pour moi, mais aussi pour les autres à travers moi.
Quand je regarde mon ami, quand je me l'approprie, je détruis sa nature de cadeau.
Si je le mets de côté pour moi, c'est alors que je le perds ;
si je le donne aux autres, je le garde.
Les gens sont des cadeaux reçus ou donnés...
comme le Fils.
L'amitié est une réponse de personnes - cadeaux au Père qui donne.
L'amitié est Eucharistie, action de grâce !
Georges B. Wintemann
Document du MEJ (mouvement eucharistique des jeunes)
Transmis par Aude Bernhart
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Règles de conduiteParlez aussi peu que possible de vous-mêmes
Occupez-vous de vos propres affaires
Evitez la curiosité
Ne vous mêlez pas des affaires des autres
Acceptez la contradiction et la rectification joyeusement
Passez sous silence les fautes des autres
Acceptez d'être blâmé(e) si vous êtes innocent(e)s
Acceptez les insultes et les blessures
Acceptez d'être méprisé(e) , oublié(e) et détesté(e)
Soyez bon(ne) et gentil(le) même sous le coup de la colère
Ne cherchez pas à être spécialement aimé(e) ou admiré(e)
Ne prenez pas les choses de haut
Cédez dans la discussion, même si vous avez raison
Choisissez toujours ce qui est le plus dur
Mère Teresa
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Prière des clésNous vivons, Seigneur,
dans un monde fermé à double tour,
verrouillé par des milliers, des millions de clés.
Chacun a les siennes :
celles de la maison et celles de la voiture,
celles de son bureau et celles de son coffre.
Et comme si ce n'était rien que tout cet attirail,
nous cherchons sans cesse une autre clé :
clé de la réussite ou clé du bonheur,
clé du pouvoir ou clé des songes...
Toi, Seigneur, qui as ouvert les yeux des aveugles et les oreilles des sourds,
donne-nous aujourd'hui la seule clé qui nous manque :
celle qui ne verrouille pas, mais libère ;
celle qui ne renferme pas nos trésors périssables,
mais livre passage à ton amour ;
celle que tu as confiée aux mains fragiles de ton Eglise :
la clé de ton Royaume.
François Séjourné
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Cultive ta vigne d'un commun accord avec Jésus.
A toi revient la tâche d'enlever les pierres et d'arracher les ronces. A Jésus, celle de semer, planter, cultiver et arroser.
Mais même dans ton travail, c'est encore lui qui agit. Car sans le Christ, tu ne pourrais rien faire.
Padre Pio
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Tu veux devenir missionnaire ? C'est possible.
Commence par rentrer chez toi. Par rentrer en toi. Tu portes des terres immenses à évangéliser. Tu te dis croyant ? Es-tu crédible ? Chacun de tes actes, chacune de tes pensées, tes désirs, tes paroles sont-ils ceux du Christ ? Tout t'échappe ! Pour te donner, il faut d'abord t'appartenir. Il faut évangéliser ton âme et tu évangéliseras le monde. Deviens ce que tu veux donner : paix, joie, amour, attention aux autres. Vis ce que tu crois et tu le transmettras. Pour porter la lumière, il faut devenir feu.
Pierre Dumoulin, prêtre
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Il est une foi : Abba, Jesuah, Rouah
Abba est le Père. Il garde un visage jeune comme au matin de la Création quand il porte le monde à bout de bras. C'est encore à bras étendu qu'il libère les esclaves qui fabriquent des briques en Egypte. Il est beau. Il est bon et il aime comme un père et une mère.
Abba, papa, notre Père.
Le Père a un fils : Jesuah, Josué, Jésus. Son visage est tel celui du père. Il donne la jeunesse à celui qui lui donne la sagesse. Il joue en jonglant la nuit avec les étoiles, le jour avec le sable sur lequel il écrit. A douze ans il sait poser les questions et trouver des réponses. Homme, il demande à boire au bord d'un puits à une femme et lui donne de s'abreuver à une source qui ne s'épuise pas. Il défend les droits des petits, des pauvres, des paumés. Il partage le pain et offre sa vie. Mort, Abba le réveille, le relève, le ressuscite, Fils de Dieu vivant d'un souffle saint.
Quel est ce souffle qui murmure dans le buisson du jardin ? C'est Rouah, la brise, légère comme voile au vent. Elle est la main agile du Père avec la main du Fils pour créer. Elle chante la comptine du bonheur, elle crie aussi la clameur du malheur. Elle brûle les lèvres des prophètes, elle creuse l'oreille des sages. Elle fait le lien entre le Père et le Fils qui s'aiment, elle donne langue à tous les enfants de Dieu qui sont des frères et des sœurs. Elle les invite tous à la danse, couleurs et costumes, musiques et rythmes à l'unisson.
Ils s'appellent : Abba, Jesuah, Rouah, le Père, le Fils et l'Esprit.
Amen. Oui, c'est vrai.
Patrick Jacquemont
Extrait de la revue "Signes"
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J'ai fait un rêve...
J'ai fait un rêve, la nuit de Noël.
Je cheminais sur la plage, côte à côte avec le Seigneur.
Nos pas se dessinaient sur le sable en laissant une double empreinte, la mienne et celle du Seigneur.
L'idée me vint, c'était en songe, que chacun de nos pas représentait un jour de ma vie.
Je me suis arrêté pour regarder en arrière.
J'ai vu toutes ces traces qui se perdaient au loin.
Mais je remarquai qu'en certains endroits, au lieu de deux empreintes, il n'y en avait qu'une.
J'ai revu le film de ma vie. Ô surprise !
Les lieux à l'empreinte unique correspondaient aux jours les plus sombres de mon existence.
Jours d'angoisse ou de mauvais vouloir,
Jours d'égoïsme ou de mauvaise humeur,
Jours d'épreuve et de doute,
Jours intenables...
Jours où moi aussi j'avais été intenable.
Alors me tournant vers le Seigneur,
J'osai lui faire des reproches :
"Tu nous avais pourtant promis d'être avec nous tous les jours !
Pourquoi n'as-tu pas tenu ta promesse ?
Pourquoi m'avoir laissé seul aux pires moments de ma vie ?
Aux jours où j'avais le plus besoin de Ta présence ?"
Mais le Seigneur m'a répondu :
"Mon ami,
Les jours où tu ne vois qu'une trace de pas sur le sable, ce sont les jours où je t'ai porté !"
Adémar de Barros
(poète brésilien)