Rayonnement du Coeur Miséricordieux de Jésus Paroisse de Saint-Hippolyte du Fort N°21 – Juillet-Août 2004
"Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup, il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu'un instant mais son souvenir est parfois éternel. Personne n'est assez riche pour s'en passer et personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter. Il créé le bonheur au foyer, il est le signe sensible de l'amitié. Un sourire donne du repos à celui qui est fatigué, il rend confiance aux plus découragés. Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où elle se donne. Si vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez généreux et donnez-lui le vôtre, car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres."
Né en 1491 au château de Loyola, dans le Guipuzcoa (pays basque espagnol), dernier enfant d'une famille de vieille noblesse, Iñigo Lopez de Récalde mène durant ses trente premières années une vie de jeune noble comme tant d'autres. D'abord page du roi Ferdinand V, puis officier dans les armées espagnoles, c'est au cours du siège de Pampelune en 1521 qu'il est grièvement blessé à la jambe, et transporté au château de son père, où il subit plusieurs opérations. Au cours de sa convalescence, il lit plusieurs livres de piété, tels la Vie de Jésus-Christ de Ludolphe le Chartreux et La Fleur des Saints, adaptation espagnole de La Légende dorée de Jacques de Voragine. Ces lectures sont à l'origine de sa conversion. Il quitte alors le château paternel, et après avoir prié une nuit entière Notre-Dame d'Aranzazu, chère aux gens de Guipuzcoa, il se dirige sur Montserrat, la célèbre abbaye de Catalogne. Il y fait une retraite de trois jours, à la fin de laquelle il dépose son habit et ses armes, pour revêtir celui du pèlerin. Muni des Exercices de la vie spirituelle de Garcia de Cisneros (1455-1510) que lui a donnés Dom Chanones, il part s'installer à Manrèse, où il se met au service de l'hôpital, commençant une vie de pénitence et de contemplation. Durant deux ans (1522-1523), il se livre dans une grotte proche de la ville à la pratique austère de terribles mortifications. Dans la prière, il connaît dès cette époque le don des larmes, et est favorisé d'illuminations, révélations et visions dont son futur compagnon Pierre Canisius (1521-1597) dira "jamais je ne dirai absolument : Il a eu des illuminations, mais plutôt : Il a eu de remarquables et nombreuses connaissances des choses divines". Dans sa retraite, il lit l'Imitation de Jésus-Christ, et commence la rédaction des notes qui lui serviront à bâtir les Exercices spirituels. Puis il part pour Jérusalem. De retour de Terre sainte en 1524, il commence à apprendre la grammaire puis, dans les Universités d'Alcala et de Salamanque, il étudie la philosophie et la théologie. Ses premières prédications alarment l'Inquisition, ce qui lui vaut par deux fois d'être emprisonné, avant que son innocence ne soit reconnue. Au cours de l'hiver 1527-1528, il traverse la France (Perpignan, Toulouse, Bourges, Orléans, …) pour rejoindre Paris (le 2 février) où il va reprendre ses études. C'est à cette époque qu'il rédige sous leur forme définitive les Exercices spirituels. En octobre 1529, il entre au collège Sainte-Barbe pour suivre les cours de la faculté des Arts. C'est là qu'il rencontre deux de ses futurs compagnons, le savoyard Pierre Favre (le Fèvre) et François de Jassu, né au château de Xavier en Navarre (futur François-Xavier - 1506-1552, canonisé en 1602 - qui évangélisera l'Inde, Ceylan, la Malaisie, le Japon… proclamé patron des missions étrangères par Pie X). Quatre autres les rejoindront bientôt, le portugais d'Azeveda Simon Rodrigues, et trois espagnols, Diego (Jacques) Lainez, Nicolas surnommé Bobadilla du nom de son village, et Alonso Salmeron, qui n'a alors que 19 ans. Ensemble, ils décident de ne plus se séparer et s'engagent le 15 août 1534, dans une chapelle souterraine de l'église Notre-Dame de Montmartre, à la pauvreté et à la chasteté, formant le vœu de se consacrer à la conversion des infidèles de Jérusalem. Si le voyage s'avère impossible, ils se mettront à la disposition du pape. En mars 1535, Ignace quitte définitivement Paris, muni du grade de Maître ès Arts de l'Université de Paris, et non sans avoir à plusieurs reprises voyagé (dans les Flandres et jusqu'à Londres même) à la recherche des aumônes nécessaires à l'entretien de sa vie étudiante. Il rentre alors dans son pays natal. En juin 1537, Ignace est ordonné prêtre à Venise, et il célèbre sa première Messe le jour de Noël en 1538 dans la basilique romaine de Sainte-Marie Majeure. En 1539, il rédige la première ébauche des Constitutions de la Compagnie (Formula instituti). Le 27 septembre 1540, par la Bulle Regimini militantis, Paul III accepte la Compagnie et en approuve les statuts qui comportent, outre les trois vœux monastiques, celui d'obéissance absolue à l'égard du pape. Paul III concède à Ignace l'église de Gésù, et nomme ses religieux Clercs de la Compagnie de Jésus. En avril 1541, Ignace est élu préposé général à l'unanimité. L'Ordre connaît alors un développement rapide, et lorsqu'il meurt en 1556, la Compagnie compte 72 résidences, 79 maisons et collèges (celui de Rome a été inauguré en 1551), et un millier de membres. Cent ans plus tard, on dénombre plus de 15.000 Jésuites et 550 fondations. Les Jésuites seront les principaux artisans des missions au XVI° siècle, ardents défenseurs de la respectabilité des civilisations étrangères, ne confondant jamais évangélisation et colonisation. Ce respect des traditions culturelles, intellectuelles et religieuses des contrées où ils parviennent leur vaudra bien des difficultés, témoin la "Querelle des Rites" que Benoît XIV, poussé par les Franciscains et les Dominicains, conclura par la condamnation de l'action missionnaire des Jésuites en Chine (1742), ou quelques années plus tard la suppression des "réductions" du Paraguay (1759-1767), où dès 1609 les pères de la Compagnie avaient bâti avec les indiens Guarani des villages dont l'organisation et la structure, véritable république chrétienne, avaient reçu les éloges même de Voltaire, Montesquieu ou d'Alembert. L'expulsion des Jésuites précédera de peu la suppression de l'Ordre par Rome, en 1773, Ordre qui sera rétabli par Pie VII en 1814. Malgré toutes les interdictions dont elle a été victime au cours des XVIII° et XIX° siècles, la Compagnie de Jésus compte aujourd'hui encore plus de 20.000 membres, répartis dans 126 pays. La devise de la Compagnie est "Ad majorem Dei gloriam", c'est-à-dire "Pour la plus grande gloire de Dieu". Ignace de Loyola portait constamment sur la poitrine une image de la Bienheureuse Vierge Marie, tenant l'enfant Jésus sur son bras gauche, et tous deux portant un cœur dans leur main droite ; il appelait cette Vierge Notre-Dame du Cœur. On connaît de lui en latin la Formule de l'Institut (Formula instituti), et en espagnol le Livre des constitutions de la Compagnie de Jésus, la Charte de l'observance religieuse, et la Charte de la perfection religieuse, ainsi qu'une volumineuse correspondance. Voir également le florilège du Père Bouhours (1683) : Maximes de saint Ignace. Les Exercices spirituels ont été proclamés par Pie XI en 1922 le code spirituel "le plus sage et le plus universel pour diriger les âmes sur le chemin du salut et de la perfection". Ignace de Loyola a été canonisé le 12 mars 1622 par Grégoire XV. Pie XI l'a proclamé en 1922 patron de tous les exercices spirituels.
Il est un bon moyen de se créer une âme amicale : le sourire. Pas le sourire ironique et moqueur, le sourire au coin des lèvres, qui juge et rapetisse, mais le sourire large, net. Savoir sourire : quelle force ! Force d'apaisement, force de douceur, de calme, force de rayonnement. Un type fait une réflexion sur ton passage... Si tu es pressé... tu passes..., mais souris, souris vraiment. Si ton sourire est franc, joyeux, ton type sourira aussi... et l'incident sera clos dans la paix ; essaie. Tu veux faire à un camarade une critique que tu juges nécessaire ? Lui donner un conseil que tu crois utile ? Critiques, conseils, choses dures à avaler. Mais souris, compense la dureté des mots par l'affection de ton regard, le rire de tes lèvres, par toute ta physionomie joyeuse. Et ta critique, ton conseil portera mieux... parce qu'ils n'auront pas blessé. Il est des moments où devant certaines détresses les mots ne viennent pas, les paroles consolatrices ne veulent pas sortir... Souris avec tout ton coeur, avec toute ton âme compatissante. Tu as souffert et le sourire muet d'un ami t'a réconforté. Tu ne peux pas ne pas avoir fait cette expérience. Agis de même pour les autres. "Christ, disait Jacques d'Arnoux, quand ton bois sacré me harasse et me déchire, donne-moi quand même la force de faire la charité du sourire". Car le sourire est une charité. Souris à ce pauvre type à qui tu viens de donner deux sous... à cette dame à qui tu viens de donner ta place..., à ce monsieur qui s'excuse parce qu'il vient de t'écraser le pied en passant. Il est malaisé parfois de trouver le mot juste, l'attitude vraie, le geste approprié. Mais, sourire ! C'est si facile... et cela arrange tant de choses ! Pourquoi ne pas user et abuser de ce moyen si simple. Le sourire est un reflet de joie. Il en est source. Et là où la joie règne - je veux dire la vraie joie, la joie en profondeur et en pureté d'âme - là aussi s'épanouit cette "âme amicale". Soyons des porteurs de sourire et par là des semeurs de joie. Guy de Larigaudie (1908-1940), Etoile au grand large, Paris, Editions du Seuil, 1943. Nul n'a plus besoin d'un sourire que celui qui n'en a plus à offrir. Proverbe chinois Il est absolument nécessaire, même si tout semble aller mal autour de nous, de préserver cette liberté qui est la nôtre de continuer à espérer en Dieu et à le servir avec joie et enthousiasme. En effet, le démon cherche souvent à nous décourager, à nous démobiliser, à nous faire perdre notre joie de servir le Seigneur, et un des moyens privilégiés qu'il utilise pour cela est de nous rendre inquiets de tout ce qui ne va pas autour de nous. Supposons que je fasse partie d'une communauté : le démon, pour me faire perdre tout dynamisme et toute énergie spirituelle, s'arrangera pour que je remarque une multitude de choses négatives dans ma communauté, les attitudes injustes des responsables ou des frères et sœurs, leurs erreurs, leurs manques de ferveur, leurs fautes parfois graves etc. Cela va faire tomber sur moi un poids d'inquiétude, d'insécurité, de tristesse, de découragement qui fait que peu à peu mon propre élan spirituel va s'en trouver atteint : à quoi sert-il de faire des efforts pour prier, pour être généreux, alors qu'il y a tous ces problèmes dans ma communauté ? Et on a vite fait ainsi de s'attiédir... Il faut discerner cette tentation et y réagir en se disant : quoi qu'il arrive, je n'ai rien à perdre, je dois garder ma ferveur, continuer à aimer Dieu et à prier de tout mon cœur, et à aimer les personnes avec qui je vis, même si je ne sais pas ce qu'il adviendra de cette situation. Je ne perds pas mon temps et je ne me trompe pas en essayant d'aimer au quotidien, cet amour ne sera jamais vain. « Là où il n'y pas d'amour, mettez de l'amour, et vous récolterez de l'amour » dit saint Jean de la Croix. [Lettre à Mère Marie de l'Incarnation, p. 865.] Au contraire, si je m'attriste et perds ma ferveur à cause des problèmes qu'il y a dans mon entourage, je ne résous rien : je ne fais qu'ajouter un mal à un autre mal. Si le péché qui m'environne m'entraîne à l'inquiétude et au découragement, je ne fais qu'accélérer la propagation du mal. Nous ne pouvons vaincre le mal que par le bien, et mettre un frein à la diffusion du péché que par la ferveur, la joie et l'espérance, en faisant aujourd'hui le bien qui est à notre portée, sans nous préoccuper de ce que sera demain. P. Jacques Philippe La liberté intérieure, Ed. des Béatitudes, 2002. Un sourire coûte moins cher que l'électricité mais donne autant de lumière. Abbé Pierre
Je manquerais à la vérité, à la vérité du Christ et à celle que tant de mes frères expérimentent en ce moment à l'intime de leur vie, si je ne proclamais pas que la promesse des Béatitudes est déjà tenue, tenue malgré toutes les horreurs du monde. Lorsque saint Paul interpelle les Romains : « Celui qui exerce la miséricorde », qu'il le fasse « en rayonnant de joie » (Rom 12, 8), l'Apôtre songe-t-il à un sourire de commande, à des manifestations de fausse allégresse ? Non, n'est-ce pas ? Rayonner... On rayonne cela seulement qui est en soi, incorporé à son être même, et si puissant que rien ne peut le contenir. Le Curé d'Ars a fait une confidence étonnante : « Je me reposerai en Paradis. Je serais bien à plaindre s'il n'y avait pas de Paradis ! Mais - ajoutait-il, audacieusement - il y a tant de bonheur à aimer Dieu dans cette vie que cela suffirait. » Efforcez-vous de distinguer, un instant, ce que tout le monde autour de vous s'acharne à confondre : le plaisir et le bonheur ; écoutez en vous cet appel qui vient de Dieu, et qui vous parle de quelque chose que vous n'avez pas encore connu, sinon peut-être de façon fugace, et que vous avez eu peur de retenir, car il aurait fallu quitter pour lui vos petites satisfactions, vos petits bonheurs cueillis au jour le jour, souvent dans le péché ; écoutez cet appel qui vient de Dieu, et va à Dieu ; et rappelez-vous tels visages, celui d'une petite Sœur garde-malade qui vous soignait, ou qui soignait quelqu'un dans votre maison, celui d'un disciple de Jésus qui, dans un moment pénible de votre existence, vous aidait à sortir d'une impasse, matérielle ou morale, et vous pressentirez la joie de Dieu. Une vraie joie, non pas une joie désincarnée, non pas une joie pour saint de vitrail, comme quelquefois on voudrait nous le faire croire : une joie humaine, qu'on ne peut pas étouffer, l'éternité qui commence. Toute imitation du Christ la fait naître. Mais la miséricorde est, là aussi, privilégiée. Elle apparente à Dieu. Si elle relève une créature que la misère abat, si elle lui rend sa dignité, c'est en reproduisant auprès d'elle « la générosité originelle du Créateur » [Simone Weil, Attente de Dieu, La Colombe]. Que ce rayonnement de joie n'empêche pas un ami du Christ de porter la croix de l'humanité, une preuve bouleversante nous en a été donnée, voilà vingt ans. Laissez-moi terminer par ce trait de l'Évangile vécu en notre siècle. Dans le camp de concentration d'Auschwitz, dix hommes furent choisis, en représailles, pour mourir de faim. Un franciscain polonais, le P. Kolbe, qui n'avait pas cessé de soutenir ses compagnons, se présenta pour remplacer, parmi ces dix, un père de famille qui sanglotait. On lui accorda cette faveur. Pour quelques-uns le supplice dura quinze jours ; pour d'autres, il s'acheva plus vite. Mais tous durent de mourir avec moins de souffrances à cet homme, à ses paroles de réconfort, et au milieu d'une agonie atroce, à son inexplicable joie. Son corps même, dira un détenu qui le vit quand tout fut fini, son corps même « répandait de la lumière ». « Avec elle je puis tout ! » répétait souvent le P. Kolbe, en désignant la Vierge Marie. C'est donc vers vous, Notre-Dame, Mère de la miséricorde, que je me tournerai. Apprenez-nous à aimer, apprenez-nous à combler, de toutes les richesses du Christ, nos frères malheureux de toutes les misères de la terre. Je vous le demande, parce que vous êtes Notre-Dame des Sept Douleurs, et aussi Notre-Dame de Toute Joie ! P. A.-M. Carré (1908-2004), L'Homme des Béatitudes, (Conférences de Notre-Dame de Paris 1962), Paris, Le Cerf, 1962.
A l'enfant comme au pauvre, à tous ceux qui sont seuls, à tous ceux qui souffrent, offre un sourire radieux. Ne leur donne pas que ton temps, donne-leur aussi ton cœur. Et si l'on ne peut pas toujours donner beaucoup, la joie que l'on partage jaillit quelle que soit la saison d'un cœur empli d'amour. Quelles que soient les difficultés que l'on rencontre, pour peu qu'on les accepte dans la joie, le sourire aux lèvres, c'est dans ce geste, comme dans d'infimes autres que se manifeste la qualité de nos actions. Et le meilleur moyen d montrer la gratitude que l'on éprouve est d'accepter : d'accepter tout, le cœur en joie. Car la joie rayonne dans vos yeux et votre regard, dans votre conversation, dans votre contentement. Et vous ne saurez la retenir tant elle débordera au point d'en submerger votre entourage. La joie est très contagieuse. Tâchez de déborder de joie où que vous alliez. Si j'en crois saint Bonaventure, la joie est un don fait à l'homme pour qu'il puisse se réjouir en Dieu : car son espoir est grand de recevoir de Lui ses bienfaits à jamais. Il saura ainsi se réjouir de la prospérité de son prochain et se préserver de la déception que procurent les actes vides de sens. La joie doit être l'un des pivots de la vie. Elle est la marque d'une âme généreuse. Elle peut être parfois le manteau qui dissimule une vie de sacrifice et de don de soi. Celui ou celle qui possède ce don atteint souvent des sommets élevés car cette personne éclaire la communauté. Elle l'ensoleille. Une question devrait plus souvent nous préoccuper : « Ai-je vraiment fait l'expérience de la joie d'aimer ? » L'amour vrai est l'amour qui blesse et fait souffrir avant d'apporter la joie. Voilà bien pourquoi il nous faut prier, prier encore et demander d'avoir le courage d'aimer. Bienheureuse Mère Teresa (1910-1997), Au cœur du monde, Paris, La Table Ronde, 1998. Restez calmes et paisibles dans la bagarre du monde actuel. Soyez un « sourire » sur ce monde, c'est mon dernier souhait. Je crois que je n'en trouverai pas de plus beau, car si vous souriez dans cette souffrance qui devrait vous empoigner, c'est que votre cœur est dans la paix, c'est que vous avez oublié toutes vos préoccupations personnelles pour ne plus penser qu'aux autres – c'est que le petit Jésus vous a donné un reflet de sa joie d'enfant quand Il reposait si confiant dans les bras de la Vierge Marie sa Mère. Souriez à tous ceux qui souffrent et dont vous voudrez prendre les souffrances, aux malades, aux lépreux, aux prisonniers, à ceux qui peinent dans les usines, à ceux qui souffrent dans leur chair, dans leur cœur, dans leur âme. Si vous n'étiez que cela pour eux : le petit rayon de soleil qui entre dans une chambre noire et glacée pour l'éclairer et la réchauffer, cela suffirait. […] Ce message, vous le porterez avec la Vierge du monde entier, celle-là qui cheminera avec vous pour donner son petit Jésus au monde, le tout-petit, celui qui commence à sourire et à tendre les bras vers tous ceux qui voudront de Lui. Petite Sœur Magdeleine de Jésus (1898-1989), Lettre, 22 juillet 1956, in Jésus Caritas n°108, oct. 1957.
Ô volonté de Dieu tout-puissant, Tu es mon délice, Tu es ma joie, Peu importe ce que me tend la main de mon Seigneur, Je l'accepterai avec allégresse, soumission et amour. Ta sainte volonté – voilà mon repos, En elle est toute ma sainteté, Et tout mon salut éternel, Car accomplir la volonté de Dieu est la plus grande joie. La volonté de Dieu – ce sont Ses divers souhaits, Mon âme les accomplit sans réserve, Car tels sont Ses divins désirs Au moment où Dieu accorde Ses confidences. Fais de moi ce qu'il Te plaît – Seigneur, Je ne Te fais aucun obstacle, aucune réserve, Car Tu es tout mon délice et l'amour de mon âme, Et c'est devant Toi, réciproquement, que je déverse le flot de mes confidences. Sainte Faustine, Petit Journal (1004), 1 mars 1937.
Notre prochaine réunion est prévue le jeudi 2 septembre 2004, à 20h30 à l'Espérance. N'oubliez pas de consulter le panneau posé à l'entrée de l'église pour avoir confirmation de nos rendez-vous mensuels. Nous vous remercions de votre compréhension ! Pour toute question concernant le Groupe paroissial du Sacré-Cœur, ou les informations à faire paraître dans ce bulletin, contacter : Père Gilles Michel : XX.XX.XX.XX.XX - Jean-Claude Prieto : 04.66.77.19.51 Retour à la Page d'accueil |