Rayonnement du Coeur Miséricordieux de Jésus Paroisse de Saint-Hippolyte du Fort N°4 – Février 2003
Dans notre société dite "de consommation" – dans laquelle on nous pousse très fort, il faut bien reconnaître que le mot "jeter" est plus à la mode que le mot "réparer". Réparer prend trop de temps, réparer on ne sait plus faire, réparer on pensait que c'était devenu impossible. Et ainsi le pessimisme s'installe peu à peu : il faut jeter. L'Homme est trop vieux, on jette ; l'Homme est trop mauvais, on ne peut rien en tirer… Et bien non ! Jésus est venu pour réparer ! Pour nous montrer que l'Homme vaut mieux qu'un jouet en plastique. Jésus est venu donner à l'Homme le moyen de marcher, de voir, d'entendre, d'être sauvé. Non, aucun d'entre eux ne doit se perdre. L'Homme est d'excellente qualité car il sort des mains de Dieu. Il faut donc le réparer et Dieu lui tend les outils nécessaires pour que lui-même puisse réparer ce qui ne va pas en lui et autour de lui. Voilà la Bonne Nouvelle de l'Evangile ! Le croyons-nous ? Père Gilles Michel
Françoise-Perrine-Julienne Eluère est née à Rennes le 4 octobre 1816 (jour anniversaire de la mort de sainte Thérèse d'Avila), au sein d'une famille qui comptera jusqu'à douze enfants, dont plusieurs mourront en bas âge. Elle connaît une enfance laborieuse, aidant aux soins de la maison et de ses frères et sœurs, et se fait remarquer de bonne heure pour sa grande piété. A six ans, surprise en larmes par sa sœur, elle lui explique : "je pleure mes péchés". Dès 7 ou 8 ans, elle prend l'habitude de faire le Chemin de Croix. Elle écrit : "Quand j'avais été méchante et que mes parents me punissaient, je ne me révoltais pas contre eux, car je sentais que cela me faisait du bien et je sentais des touches de la grâce qui me reprochaient ma malice". Elle ne fréquente l'école que durant deux années, et son éducation dans ce domaine restera sommaire. Elle fait sa première Communion à dix ans et demi, et obligée de travailler pour vivre, elle devra attendre le 13 novembre 1839 pour entrer au Carmel de Tours, non sans avoir multiplié les démarches, pèlerinages, prières et lettres à son directeur longtemps hésitant. Elle a alors 23 ans. Elle y reçoit le nom de Sœur Marie de Saint-Pierre, et obtient le jour de sa profession d'y ajouter celui de la Sainte-Famille, dont elle désire imiter la vie cachée, devenant "la petite domestique" des Hôtes de Nazareth. Elle confiera à sa Prieure : "Dieu seul, sa Volonté, sa Gloire, voilà ma devise ; et ma pratique, ces paroles : Et il leur était soumis. Notre-Seigneur me fait vivement sentir mon incapacité à tout bien et ma profonde misère. Le saint Enfant Jésus conduit « son âne » par la bride de la grâce, je n'ai qu'à obéir et à me renoncer." Vers 1843, Sœur Marie de Saint-Pierre vient confier à sa Prieure qu'il lui semble recevoir des communications d'En-Haut. La R. Mère Marie de l'Incarnation, prudemment, lui ordonne tout d'abord de ne plus y penser. Mais la religieuse revient régulièrement la voir, humblement, pour lui avouer que ses communications se poursuivent, et qu'elle a reçu l'ordre de les lui soumettre. Après en avoir pris connaissance, la R. Mère en réfère aux supérieures du Carmel, puis à Mgr Morlot, archevêque de Tours, qui se déclare convaincu de leur véracité. Celles-ci portent sur trois points principaux, qui se complètent mutuellement : 1° La nécessité d'établir en France une œuvre de Réparation pour les outrages contre le Saint Nom de Dieu et la profanation du dimanche ; 2° Le culte de la Sainte Face, telle que Notre-Seigneur l'a léguée à Véronique, en réparation des blasphèmes qui outragent le Christ actuellement, comme le faisaient les injures et les crachats de la foule sur le chemin du Calvaire ; 3° Le culte de la Maternité de la Vierge-Médiatrice, qui fera couler sur la terre le lait de la Miséricorde, c'est-à-dire un flot de grâces. "Notre-Seigneur m'a ouvert son Cœur, y a recueilli les puissances de mon âme et m'a adressé ces paroles : «Mon nom est partout blasphémé, même les enfants blasphèment.» Alors il m'a fait entendre combien cet affreux péché blessait son divin Cœur douloureusement et plus que tous les autres ; par le blasphème, le pécheur le maudit en face, l'attaque ouvertement, anéantit la rédemption et prononce lui-même sa condamnation et son jugement. […] Voilà la formule de louange qu'il me dicta, … pour la réparation des blasphèmes de son Saint Nom, et qu'il me donna comme une « flèche d'or », m'assurant qu'à chaque fois que je la dirai, je blesserai son Cœur d'une blessure d'amour : Qu'à jamais soit loué, béni, aimé, adoré, glorifié, le très saint, très sacré, très adorable, très inexprimable Nom de Dieu, au ciel et sur la terre, par toute les créatures sorties des mains de Dieu et par le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ au très Saint Sacrement de l'autel. Ainsi soit-il." Mgr Morlot autorise en 1846 la publication d'un "Abrégé des faits concernant l'établissement de l'Œuvre pour la réparation" ainsi que les prières de réparation composées par la Sœur, à condition qu'elles soient remaniées et insérées dans un opuscule rédigé par l'Abbé Salmon, aumônier du Carmel. Léon Papin-Dupont (le "saint homme de Tours", 1797-1876) y ajoute un Office en l'honneur du Saint Nom de Dieu, et la brochure est tirée à 25.000 exemplaires. "J'ai compris que comme le Sacré Cœur de Jésus est l'objet sensible offert à nos adorations pour représenter son amour au très saint Sacrement de l'autel, de même la Face adorable de Jésus-Christ est l'objet sensible offert à nos adorations pour réparer les outrages commis par les blasphémateurs envers la Majesté et la Souveraineté de Dieu, dont cette sainte Face est la figure, le miroir et l'expression." (Extrait du Manuel de la Confrérie de la Sainte Face, à Tours.) "Ce divin Sauveur m'a fait entendre qu'il avait résolu de faire connaître la vertu de sa Face adorable pour réimprimer dans les âmes l'image de Dieu, qui était effacée dans un grand nombre par le péché. Ensuite, il m'a montré dans l'apôtre saint Pierre un exemple de la vertu de sa Sainte Face. Il la tourna vers cet apôtre infidèle et il devint pénitent. Jésus regarde Pierre, et Pierre pleure amèrement. Dans la lumière de Dieu, je vois que cette Face adorable est comme le cachet de la divinité, qui a la vertu de réimprimer dans les âmes qui s'appliquent à elle l'image de Dieu. C'est cette vue qui me porta à saluer cette très Sainte Face par ces paroles : "Je vous salue, je vous adore et je vous aime, ô Face adorable de Jésus, mon Bien-Aimé ! Noble cachet de la divinité, je m'applique à vous de toutes les forces et puissances de mon âme et vous prie très humblement de réimprimer en nous l'image de Dieu." (Sœur Marie de Saint-Pierre, Lettre du 3 novembre 1845.) L'Œuvre de Réparation s'établit alors en France, et en premier lieu dans le diocèse de Lisieux grâce au zèle de la Mère Geneviève de Sainte-Thérèse, qui y établit également l'Archiconfrérie Réparatrice. Mais cette Œuvre ne prendra toute son extension qu'après la mort de la religieuse en 1848, et jusqu'au sein du Carmel de Tours – hormis la Prieure et l'une de ses compagnes – on ignore tout des grâces qu'elle reçoit. L'identité de la carmélite ne sera en effet révélée que par sa notice mortuaire. Et ce n'est qu'en 1876 que sera publié l'ensemble de ses écrits, Mgr Morlot ayant en effet jugé prudent, à la mort de Sœur Marie de Saint-Pierre, de les mettre sous scellés. La période troublée d'une part (1848-1850), et les prévisions politiques audacieuses pour l'époque qui s'y trouvent insérées d'autre part (émergence du communisme…), rendaient délicates leur divulgation. De 1879 à 1896, plusieurs éditions de sa Vie, publiée par les Bénédictins, s'écoulent rapidement, vite épuisées. Elles auront une grande influence au Carmel de Lisieux, non seulement auprès de la Mère Geneviève de Sainte-Thérèse, mais aussi de la R. Mère Agnès et de sa jeune sœur la petite Thérèse de l'Enfant-Jésus. C'est sans doute la Mère Marie des Anges, Maîtresse des novices, qui fera connaître à cette dernière la vie de la religieuse de Tours. Et l'on sait qu'elle ajoutera bientôt à son nom celui de la « Sainte Face ». D'autres aspects de ces révélations étaient pour le moins novateurs pour l'époque, tel le mystère de la petitesse de la Maternité de Marie, qui sera abordé 40 ans plus tard par sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (voir notamment la poésie "la Rosée Virginale"). "Dieu se sert toujours de ce qu'il y a de plus faible pour faire éclater davantage sa Miséricorde" écrit Sœur Marie de Saint-Pierre. Le Vendredi Saint 1848, soit trois mois avant sa mort, elle s'offre en Victime à la Justice divine ; plus tard, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus s'offrira "comme Victime à l'Amour Miséricordieux". La réponse divine est identique : toutes les deux, après neuf ans environ de vie religieuse, succomberont à une maladie de poitrine, dont les terribles souffrances les associeront à la mort douloureuse du Rédempteur, souffrances qui ne s'expliquent, comme le dira Thérèse, "que par le désir de sauver les âmes". Sœur Marie de Saint-Pierre meurt le samedi 8 juillet 1848, tandis que sonne l'Angelus de midi.
Réparer parce que l'on aime : parce que l'on aime Dieu, de tout son coeur ; parce que l'on aime Jésus, le Christ Vivant ; parce que l'on aime notre prochain, quel qu'il soit, y compris nos ennemis, comme nous-mêmes. Voilà la clef de la réparation : c'est l'amour. Evolution historique de la notion de réparation Le sujet de l'acte de réparation : l'humanité tout entière On lit déjà chez les Pères du désert, dès le IV° siècle, que "Parfois, ils sont comme plongés dans le deuil et l'affliction pour le genre humain, ils répandent des prières pour toute l'humanité, ils se livrent à la tristesse et aux larmes, parce que l'Esprit les embrase d'amour pour tous les hommes" (Homélies spirituelles attribuées à saint Macaire l'Egyptien). La matière de l'acte : le péché des hommes, surtout des chrétiens Au XIV° siècle en Italie, Sainte Catherine de Sienne "qui avait une telle connaissance de sa faiblesse et de ses imperfections, qu'elle croyait être la principale cause de tout le mal qui se faisait dans le monde", priait ainsi : "O Père éternel, … puisque je suis la cause principale des peines que supporte mon prochain, faites-les moi souffrir, je vous en conjure". Pour Sainte Catherine de Sienne, l'acte de réparation porte non seulement sur les péchés des païens, mais à plus forte raison sur ceux des membres de l'Eglise, parce que ceux-ci – méprisant la Rédemption – blessent plus douloureusement encore le Cœur de Dieu. C'est l'ingratitude dont parlera au XVII° siècle Jésus à Sainte Marguerite-Marie. Le destinataire de l'acte : le Cœur de Jésus (uni lui-même au Père) "Je ne reçois de la plupart que des ingratitudes" déclare Jésus à Sainte Marguerite-Marie au XVII° siècle. Lors de l'une de ses apparitions à la Sainte de Paray, il lui demande de prier une heure toutes les nuits du jeudi au vendredi, pour s'unir à son agonie du Jardin des Oliviers. Que vécut alors Jésus ? - d'une part, il fut submergé par le poids des péchés du monde, et ses souffrances furent alors telles qu'il en sua du sang. - d'autre part, il fut abandonné par ses plus proches disciples, qui s'endormirent au lieu de veiller avec lui. La demande de Jésus à Sainte Marguerite-Marie revêt donc un double aspect : - implorer avec lui le Père des Miséricordes pour les pécheurs : nous entrons ainsi en intercession avec le Christ pour le salut de l'humanité - lui tenir compagnie, dans la solitude de son agonie : nous le "consolons" de l'abandon qu'il endure. Ainsi, à compter du XVII° siècle, l'idée de réparation devient inséparable de la spiritualité du Cœur de Jésus. Qui peut être le plus blessé du refus de la Rédemption, que le Rédempteur lui-même, qui a porté dans sa chair le poids de cette Rédemption, jusqu'au coup de lance du soldat qui lui a percé le cœur ? La nature de l'acte : l'amour. C'est la réponse d'amour à l'Amour L'idée réparatrice connaît une apogée à la fin du XIX° siècle. Le 11 juin 1875, Sainte Thérèse de Lisieux prononce son offrande, comme Victime d'Holocauste à l'Amour miséricordieux.
Sainte Thérèse a apporté à l'idée réparatrice le mystère de la consolation : "faire plaisir" au Bien-Aimé, désaltérer sa "soif d'Amour" en lui rendant "Amour pour Amour". La réparation : intercession pour la Rédemption du monde 2000 ans après la venue du Christ, le monde n'est toujours pas converti. Pourquoi ? Il est aisé de dire que le monde résiste à la grâce : l'orgueil, la sensualité, sont autant de résistances – voire de refus - que le pécheur oppose à l'amour, et qui ferment son cœur à la lumière du Christ. Mais il faut aller plus loin : chacun de nous porte également sa part de responsabilité. Sommes-nous toujours fidèles à notre devoir de vigilance : "Veillez et priez…" (Mat 26, 41 & Marc 14, 38) ? Cette résistance à la grâce existe au sein de l'Eglise. Et chaque manquement à ce devoir de vigilance est un obstacle à la Rédemption du genre humain tout entier. Nous sommes tous responsables et solidaires les uns des autres. Le bien comme le mal que je fais a une répercussion sur le monde. "Qu'as-tu fait de ton frère ?", demandait Dieu à Caïn (Gn 4, 10). Le péché blesse le pécheur, mais aussi l'Eglise tout entière. L'Eglise – en tant que Corps du Christ – devient le sujet direct de la réparation.
A chaque acte de charité que je pose, c'est un peu plus d'amour qui passe dans le monde. C'est l'un des aspects de la communion des Saints.
Le fondement même de notre réparation, c'est le mystère de la vie du Christ dans les membres de son Corps mystique.
"Il faut pourtant maintenir, bien que cela paraisse vraiment étonnant, que le Christ requiert le secours de ses membres. […] Il veut recevoir l'aide des membres de son Corps mystique pour accomplir l'oeuvre de la Rédemption. Cela ne provient pourtant pas de son indigence et de sa faiblesse, mais plutôt de ce que Lui-même a pris cette disposition pour le plus grand honneur de son Epouse sans tache. Tandis que, en mourant sur la Croix, Il a communiqué à son Eglise, sans aucune collaboration de sa part, le trésor sans limite de sa Rédemption, quand il s'agit de distribuer ce trésor, non seulement Il partage avec son Epouse immaculée l'oeuvre de la sanctification des âmes, mais Il veut encore que celle-ci naisse pour ainsi dire de son travail. Mystère redoutable, certes, et qu'on ne méditera jamais assez : le salut d'un grand nombre d'âmes dépend des prières et des mortifications volontaires, supportées à cette fin, des membres du Corps mystique de Jésus-Christ…" Pie XII, Encyclique Mystici Corporis Christi.
La réparation : quelques formes particulières Ce n'est pas la souffrance qui répare, c'est l'amour. Il ne faut donc pas réduire l'acte de réparation à une seule attitude, une seule forme. La réparation est à considérer dans la perspective du Règne de Dieu : souffrir du péché, c'est s'opposer au règne de Satan, aux complicités qu'il trouve en nous et autour de nous. Présence en notre vie de la Passion Rédemptrice, la réparation n'exclut pas la souffrance. Mais à l'opposé d'une souffrance narcissique – repli sur soi, tristesse, voire dolorisme – la souffrance librement acceptée devient joie parce que participante à la venue du Royaume de Dieu. La réparation doit toujours s'accomplir dans un acte de confiance absolue au Christ vainqueur de la Mort, et doit être fondée sur l'Espérance. Voici quelques formes particulières de réparation : Marie de Saint-Pierre (cf. la biographie) prônait dès le XIX° siècle les "Louanges réparatrices", qu'il est encore d'usage aujourd'hui de réciter à la fin de la bénédiction du Saint Sacrement. Il s'agit de consoler Jésus, en lui rendant grâce et en le louant pour son oeuvre de salut. L'adoration eucharistique "J'ai une soif ardente d'être honoré et aimé des hommes dans le Saint Sacrement, et je ne trouve presque personne" disait Jésus à sainte Marguerite-Marie (Lettre 133).
C'est pour répondre à cet appel qu'a été fondée l'Heure Sainte, pratiquée la veille de chaque premier vendredi du mois. Pendant l'adoration, le fidèle console Jésus dans sa solitude et sa souffrance à Gethsémani. L'Heure Sainte fut propagée notamment par le Père Mateo (cf. bulletin n°1), et par l'Association de la Garde d'Honneur fondée en 1863 à Bourg-en-Bresse. Cette association a pris le nom en 1968 d'Heure de Présence au Cœur de Jésus. La communion réparatrice Jésus, présent dans l'Hostie, mendie notre amour comme disait sainte Thérèse. Notre communion le premier vendredi du mois - journée mensuelle de réparation et de pénitence dans l'esprit de Paray - en expiation des outrages, sacrilèges et indifférences qui offensent Notre Seigneur dans la sainte Eucharistie, sera un acte particulier de réparation. Nous pouvons alors faire nôtre la prière enseignée par l'Ange aux enfants de Fatima. Les litanies du Sacré Cœur Ces litanies ont reçu l'autorisation d'un usage public pour l'Eglise Universelle en 1899, à l'occasion de la consécration du genre humain au Sacré-Cœur par Léon XIII. Elles comptent aujourd'hui trente trois invocations, qui rappellent les trente trois années de la vie terrestre du Christ. Mais on l'aura compris, toute pensée, toute parole, toute prière, tout acte charitable entrepris par amour de Jésus, Sauveur des hommes meurtri par nos péchés, et en intercession pour le salut de l'humanité, a en son principe même valeur de réparation.
Prochaine réunion le jeudi 6 mars 2003. Pour toute question concernant le Groupe paroissial du Sacré-Cœur, ou les informations à faire paraître dans ce bulletin, contacter : Père Gilles Michel : XX.XX.XX.XX.XX - Jean-Claude Prieto : 04.66.77.19.51 Retour à la Page d'accueil |