Rayonnement du Coeur Miséricordieux de Jésus Paroisse de Saint-Hippolyte du Fort N° 2 – Décembre 2002
"Les mystères lumineux"… Ces nouveaux mystères du rosaire proposés par le St Père, ne sont-ils pas d'une grande actualité pour notre temps ? A bien des égards, nous appartenons à un temps de ténèbres où les hommes ne savent plus où trouver les lumières, ou plutôt la lumière pour éclairer leurs routes. Ces mystères lumineux sont des épisodes de la vie publique du Seigneur, c'est-à-dire des instants saisis au cours de sa vie "ordinaire". Ces manifestations de sa divinité au creux de l'existence humaine ne sont-elles pas de puissants leviers d'espérance ? Oui, notre vie comme la sienne est soumise à de dures épreuves. Mais notre vie comme la sienne, notre cœur comme le sien, n'est-il pas source de renouvellement permanent et de joie ? La lumière qui éclaire tout homme, la source qui le désaltère, ce ne sont pas des créations humaines mais des grâces qui sortent de son Cœur brûlant et se déversent sur les cœurs ardents. Là rien de se voit, pas de bruit, … comme dans la grotte de la nativité. Juste une lumière intérieure, celle du cœur qui suffit à entretenir l'Espérance. Père Gilles Michel
Charles Eugène, vicomte de Foucauld de Pont-Briand, est né à Strasbourg le 15 septembre 1858. Devenu orphelin de père et de mère en 1864, c'est son grand-père maternel le colonel de Morlet qui se charge de son éducation, ainsi que de celle de sa sœur née en 1861. Après la défaite de Sedan qui a provoqué la chute du Second Empire en 1870, Charles de Foucauld quitte l'Alsace avec sa famille. Il poursuit d'abord ses études à Nancy, où il fait sa première communion, puis à Paris où il arrive en 1873, avant de rejoindre en 1876 l'école militaire de Saint-Cyr. Mais ses études sont loin d'être brillantes, et entré 82° sur 412, il sort de l'école 333° sur 386. Il écrira plus tard de cette époque de sa vie : "Egoïsme inouï, folles dépenses, gourmandise et paresse prenant de telles proportions qu'elles forment mon trait distinctif et semblent répugnantes même à mes amis, sensualité extrême, aucun désir du bien, aucun amour de la vérité, indifférence à tout sauf à ma jouissance..." En 1878, il passe à l'école de cavalerie de Saumur. Envoyé en Afrique avec son régiment en décembre 1880, il est mis en congé en mars 1881 pour "indiscipline doublée d'inconduite notoire". Après un bref retour en France, il demande sa réintégration, et participe à la répression de l'insurrection algérienne du Sud oranais en 1881-1882. Il se donne alors un défi personnel à relever : explorer le Maroc, ce qu'aucun européen n'a réussi à faire encore. Son congé lui étant refusé, il donne sa démission en janvier 1882 et s'installe à Alger où il restera jusqu'en mai 1883 pour préparer son voyage, apprenant l'arabe et l'hébreu. Du 25 juin 1883 au 23 mai 1884, déguisé en juif pèlerin, il parcourt le pays, impressionné par la foi des musulmans. Le 9 janvier 1885, il reçoit la médaille d'or de la Société Française de Géographie, pour avoir "conquis des renseignements très nombreux, très précis, qui renouvellent littéralement la connaissance géographique et politique tout entière du Maroc". De retour en France et installé à Paris en février 1886, il commence la rédaction de son ouvrage Reconnaissance au Maroc, qui sera publié en 1888. Il s'interroge sur sa vie et la religion – priant "Mon Dieu si Vous existez, faites que je Vous connaisse", et se rapproche de sa famille et en particulier de sa cousine Marie de Moitessier, qui aura sur lui une heureuse influence. Suite à sa rencontre au mois d'octobre 1886 avec l'Abbé Huvelin (1838-1910), curé de Saint-Augustin, qui le confesse et l'envoie communier, sa conversion est totale et définitive. "Aussitôt que je crus qu'il y avait un Dieu –écrira-t-il plus tard- je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour Lui : ma vocation religieuse date de la même heure que ma foi". En novembre 1888, il part en pèlerinage en Terre-Sainte, où il reste jusqu'en février de l'année suivante. Le 6 juin 1889, il se consacre au Sacré-Cœur en la basilique de Montmartre, qu'il fréquente à cette époque assidûment. Après une longue retraite effectuée dans plusieurs monastères de France, et dans le but d'imiter la pauvreté de Jésus de Nazareth telle qu'il l'a ressentie au cours de son pèlerinage, il entre au monastère de la Trappe de Notre-Dame-des-Neiges le 16 janvier 1890, où il devient novice et prend le nom de frère Marie-Albéric (le 26). Six mois plus tard, il demande à être envoyé à la Trappe d'Akbès, en Syrie. Il y restera six ans. Il démissionne de la Société de Géographie et renonce à son grade d'officier de réserve, avant de prononcer ses vœux le 2 février 1892 et de recevoir la tonsure. En 1896, il rédige son premier projet de Congrégation religieuse, avant de rejoindre Rome où il doit rester étudier trois ans. Mais au bout de trois mois, le Général de la Compagnie le dispense de ses vœux et lui laisse libre choix de sa vocation particulière. En février 1897, il prononce les vœux de chasteté et de pauvreté, et parce qu'il veut vivre pauvre parmi les pauvres, il demande à rejoindre Nazareth. Il en reçoit l'autorisation le 23 juin 1897, et quitte la Trappe pour vivre comme domestique auprès des Clarisses de la ville sainte. Il rentre en France le 16 août 1900, où il se décide à demander la prêtrise. Il est ordonné à Viviers le 9 juin 1901, et célèbre sa première Messe à Notre-Dame des Neiges. Muni de l'autorisation de l'évêque, il repart pour l'Algérie, et rejoint Béni-Abbès le 28 octobre où il fonde un ermitage dans lequel il accueille pauvres et esclaves, mais aussi soldats et officiers. C'est là qu'il fonde les Ermites du Sacré-Cœur de Jésus, qu'il appellera par la suite Petits Frères du Sacré-Cœur de Jésus, Petites Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, et Union des frères et sœurs du Sacré-Cœur de Jésus. Il établit canoniquement à Béni-Abbès le 9 mars 1902 une Confrérie du Sacré-Cœur, agrégée à celle de Montmartre. Le 16 avril, il entre dans l'Association des prêtres apôtres du Sacré-Cœur de Jésus, fondée par le Père Alfred Yenveux l'année précédente, et à la Noël 1903, il rejoint l'Union dans le Sacré-Cœur et pour le Sacré-Cœur qu'a fondée l'Abbé Crozier en 1888. Le 13 janvier 1904, il part pour une tournée dans le Hoggar, apprend le langage des Touaregs et entreprend la traduction de l'Evangile dans leur langue. Il est de retour à Béni-Abbès le 24 janvier 1905, mais repart pour le Hoggar dès le début du mois de mai. Il parvient à Tamanrasset en août 1905 et s'y installe auprès du chef des Touaregs, Moussa Ag Amastane. Une véritable amitié s'instaure entre les deux hommes. Charles de Foucauld revient régulièrement pour des séjours de trois mois à Béni-Abbès. A partir de 1907, il travaille à la rédaction d'un dictionnaire touareg-français et français-touareg. Il est enfin pauvre parmi les pauvres. En janvier 1908, il obtient du Saint-Siège l'autorisation de célébrer la Messe sans servant. En décembre, il effectue un premier séjour en France, au cours duquel Mgr Livinhac, Supérieur Général des Pères Blancs, approuve ses statuts de l'Union des Frères et Sœurs du Sacré-Cœur. Il s'y rendra une deuxième fois au début de l'année 1911, puis une troisième fois d'avril à septembre 1913. En 1910, il se bâtit à 60 kilomètres de Tamanrasset un ermitage, sur l'Assekrem, à 2.800 m. d'altitude. Il poursuit son travail sur le dictionnaire, ainsi que sur les Poésies touarègues. En septembre 1914, à la déclaration de guerre, il choisit de rester à Tamanrasset. En 1915, il travaille jusqu'à 10 heures par jour pour achever son dictionnaire. En 1916, les autorités militaires construisent à son intention un fortin (un bordj), dans lequel il s'installe le 23 juin. Le 1° décembre 1916, il est pris en otage par un groupe de rebelles Touaregs venus de Libye, et gardé par un jeune de 15 ans qui, affolé par l'arrivée de méharistes, tire sur le frère Charles. Il meurt sur le coup. On lui doit de très nombreux écrits, en particulier des Méditations sur l'Evangile, les carnets de ses Retraites, et les Règlements et Directoires des fondations qu'il a créées. Son ouvrage de Reconnaissance au Maroc a été couronné par l'Académie Française.
Toute âme doit travailler au travail de Jésus, c'est-à-dire au salut des âmes. Faire absolument tout pour l'extension du Règne de Jésus et de son Evangile. Sanctifions-nous, c'est par ce moyen que nous sanctifierons les autres. Ce qui nous fera sanctifier les âmes, ce n'est ni la science ni l'intelligence, mais l'amour de Dieu et la pratique des vertus : une seule chose est nécessaire : Aimer Jésus. C'est en aimant les hommes qu'on apprend à aimer Dieu. Si nous ne vivons pas de l'Evangile, Jésus ne vit pas en nous. Se demander en toute chose ce que penserait, dirait, ferait Jésus à notre place, et le faire. Nous serons des hommes de foi, voyant en tout humain derrière les voiles et les apparences un être ineffablement sacré, un membre, une portion du Corps de notre bien-aimé Epoux Jésus. L'aversion et la colère, réservons-les aux péchés et ne les étendons jamais aux pécheurs. Plaignons ceux que les joies, même les plus pures, attachent à la terre. C'est un mot si étrange, si ridicule « s'installer », pour les hommes qui n'ont qu'un jour à passer sur la terre. Quand nous sommes dans les ténèbres, la nuit, gardons-nous de nous décourager, soyons persuadés que Dieu veille sur nous et nous guidera toujours, soit que nous nous en rendions compte, soit à notre insu, pourvu que nous soyons fidèles. Dieu fait servir les vents contraires pour nous conduire au port. Il faut passer par le désert et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu. C'est là qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu. L'humilité et la douceur sont à apprendre à l'école du Cœur de Jésus. Parler humblement, doucement, ne pas répondre hautainement à des paroles hautaines, être humble et doux avec les petits et avec les grands, devant les reproches et les louanges, devant les bienfaits et les injures, les propositions flatteuses et les menaces, humble dans toutes les paroles de la vie et humble devant la mort. Pratiquez cette douceur dans vos pensées, éloignant, chassant comme des inspirations du diable toute pensée d'amertume, de dureté, de raideur, de violence, de colère, de rancune, d'antipathie, de jugements sévères sur ceux dont vous êtes chargés ; accueillez, nourrissez les pensées douces, tendres, charitables, les pensées de sympathie, de bonté, de reconnaissance. Pour être uni au Sacré-Cœur de Jésus, il faut avoir les mêmes goûts que Lui. On fait du bien, non dans la mesure de ce qu'on dit et de ce qu'on fait, mais dans la mesure de ce qu'on est, dans la mesure de la grâce qui accompagne nos actes, dans la mesure en laquelle Jésus vit en nous… L'âme fait du bien dans la mesure de sa sainteté. Nous ne pouvons rien offrir à Dieu de plus agréables, après le Corps de son Fils, que les paroles que son Cœur a versées du ciel sur la terre, les paroles sacrées tombées de ses propres lèvres. Il faut demander à Dieu ce que nous désirons, avec la simplicité de l'enfant qui parle à son père et après cela ajouter : « Cependant, non ma volonté mais la vôtre. » Aimons et pratiquons chaque jour la prière solitaire et secrète, cette prière où nul ne nous voit que notre Père céleste, où nous sommes absolument seuls avec Lui, où nul ne sait que nous Le prions ; tête-à-tête secret, délicieux, où nous répandons notre cœur en liberté, loin de tous les yeux, aux genoux de notre Père. Notre apostolat ne sera fructueux que si nous prions pour ceux que nous voulons convertir. Charles de Foucauld, Pensées et Maximes, Paris, La Colombe, Ed. du Vieux Colombier, 1953.
Les hommes possèdent, perdue dans le dépôt de leurs ressources verbales, une perle. C'est le mot «enthousiasme», il exprime bien ce que je pense en ce moment. L'enthousiasme est l'état d'un cœur dans lequel un dieu est survenu¹. Le Cœur de Jésus est l'enthousiasme même. Ce que nos cœurs ont de plus beau est de pouvoir s'enthousiasmer. La jeunesse est enthousiaste, c'est-à-dire que son cœur accroît sa mesure et son rythme par la perception de l'infini. Un homme incapable d'enthousiasme n'est pas le vieillard, c'est la mort avant l'heure. Je n'aspire à la Vie Eternelle, je ne puis y croire et l'espérer, je ne m'en forme une idée vraie que dans l'enthousiasme. ¹ Du mot grec Théos, Dieu. Enthousiasesthai : être possédé de Dieu, et par suite, inspiré de lui. Victor Pourcel, L'offrande cordiale – Trente et une lectures brèves de dévotion au Cœur de Jésus, Lyon & Paris, E. Vitte éditeur, 1941.
A l'occasion de l'audience générale du mercredi 16 octobre 2002, devant les milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, Jean-Paul II a proclamé sa XXV° année de pontificat "Année du Rosaire". Puis, devant l'icône de la Vierge de Pompéi, il a signé et promulgué la Lettre Apostolique "Rosarium Virginis Mariae". Il déclarait alors :
"Pour la tâche exigeante, mais extraordinairement riche de contempler le visage du Christ avec Marie, existe-t-il un meilleur moyen que la prière du Rosaire ? Nous devons cependant redécouvrir la profondeur mystique contenue dans la simplicité de cette prière, si chère à la tradition populaire. Dans sa structure, en effet, cette prière mariale est surtout une méditation des mystères de la vie et de l'œuvre du Christ. En répétant l'invocation de l'"Ave Maria", nous pouvons approfondir les événements essentiels de la mission du Fils de Dieu sur terre, qui nous ont été transmis par l'Evangile et par la Tradition. Pour que cette synthèse de l'Evangile soit plus complète et offre une plus grande inspiration, j'ai proposé, dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, d'ajouter cinq autres mystères à ceux actuellement contemplés dans le Rosaire, et je les ai appelés "mystères lumineux". Ils comprennent la vie publique du Sauveur, du Baptême dans le Jourdain jusqu'au début de la Passion. Cette suggestion a pour but d'amplifier l'horizon du Rosaire, afin qu'il soit possible à celui qui le récite avec dévotion, et non de façon mécanique, de pénétrer encore plus profondément dans le contenu de la Bonne Nouvelle et de conformer toujours sa propre existence à celle du Christ." Dans cette Lettre Apostolique, Jean-Paul II invite en effet les fidèles à contempler le jeudi ces cinq nouveaux "Mystères de la Lumière" : le Baptême de Jésus, les Noces de Cana, la Prédication de Jésus, la Transfiguration de Jésus, et l'Institution de l'Eucharistie. Voici l'extrait de cette Lettre Apostolique qui concerne ces mystères lumineux : [21.] « Passant de l'enfance de Jésus et de la vie à Nazareth à sa vie publique, nous sommes amenés à contempler ces mystères que l'on peut appeler, à un titre spécial, "mystères de lumière". En réalité, c'est tout le mystère du Christ qui est lumière. Il est la "lumière du monde" (Jn 8, 12). Mais cette dimension est particulièrement visible durant les années de sa vie publique, lorsqu'il annonce l'Evangile du Royaume. Si l'on veut indiquer à la communauté chrétienne cinq moments significatifs - mystères "lumineux" - de cette période de la vie du Christ, il me semble que l'on peut les mettre ainsi en évidence : 1. au moment de son Baptême au Jourdain, 2. dans son auto-révélation aux noces de Cana, 3. dans l'annonce du Royaume de Dieu avec l'invitation à la conversion, 4. dans sa Transfiguration et enfin 5. dans l'institution de l'Eucharistie, expression sacramentelle du mystère pascal. Chacun de ces mystères est une révélation du Royaume désormais présent dans la personne de Jésus. Le Baptême au Jourdain est avant tout un mystère de lumière. En ce lieu, alors que le Christ descend dans les eaux du fleuve comme l'innocent qui se fait "péché" pour nous (cf. 2 Co 5, 21), les cieux s'ouvrent, la voix du Père le proclame son Fils bien-aimé (cf. Mt 3, 17 par), tandis que l'Esprit descend sur Lui pour l'investir de la mission qui l'attend. Le début des signes à Cana est un mystère de lumière (cf. Jn 2, 1-12), au moment où le Christ, changeant l'eau en vin, ouvre le cœur des disciples à la foi grâce à l'intervention de Marie, la première des croyantes. C'est aussi un mystère de lumière que la prédication par laquelle Jésus annonce l'avènement du Royaume de Dieu et invite à la conversion (cf. Mc 1, 15), remettant les péchés de ceux qui s'approchent de Lui avec une foi humble (cf. Mc 2, 3-13 ; Lc 7, 47-48) ; ce ministère de miséricorde qu'il a commencé, il le poursuivra jusqu'à la fin des temps, principalement à travers le sacrement de la Réconciliation, confié à son Eglise (cf. Jn 20, 22-23). La Transfiguration est le mystère de lumière par excellence. Selon la tradition, elle survint sur le Mont Thabor. La gloire de la divinité resplendit sur le visage du Christ, tandis que, aux Apôtres en extase, le Père le donne à reconnaître pour qu'ils "l'écoutent" (cf. Lc 9, 35 par) et qu'ils se préparent à vivre avec Lui le moment douloureux de la Passion, afin de parvenir avec Lui à la joie de la Résurrection et à une vie transfigurée par l'Esprit Saint. Enfin, c'est un mystère de lumière que l'institution de l'Eucharistie dans laquelle le Christ se fait nourriture par son Corps et par son Sang sous les signes du pain et du vin, donnant "jusqu'au bout" le témoignage de son amour pour l'humanité (Jn 13, 1), pour le salut de laquelle il s'offrira en sacrifice. Dans ces mystères, à l'exception de Cana, Marie n'est présente qu'en arrière-fond. Les Evangiles ne font que quelques brèves allusions à sa présence occasionnelle à un moment ou à un autre de la prédication de Jésus (cf. Mc 3, 31-35 ; Jn 2, 12), et ils ne disent rien à propos de son éventuelle présence au Cénacle au moment de l'institution de l'Eucharistie. Mais la fonction qu'elle remplit à Cana accompagne, d'une certaine manière, tout le parcours du Christ. La révélation qui, au moment du Baptême au Jourdain, est donnée directement par le Père et dont le Baptiste se fait l'écho, est sur ses lèvres à Cana et devient la grande recommandation que la Mère adresse à l'Eglise de tous les temps : "Faites tout ce qu'il vous dira" (Jn 2, 5). C'est une recommandation qui nous fait entrer dans les paroles et dans les signes du Christ durant sa vie publique, constituant le fond marial de tous les "mystères de lumière". » Source : Osservatore Romano et Agence du Vatican.
Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un cœur d'enfant, pur et transparent comme une source. Obtenez-moi un cœur simple qui ne savoure pas les tristesses ; un cœur magnifique à se donner, tendre à la compassion ; un cœur fidèle et généreux qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal ! Faites-moi un cœur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s'effacer dans un autre cœur devant votre divin Fils ; un cœur grand et indomptable qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse ; un cœur tourmenté de la gloire de Jésus Christ, blessé de son amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au Ciel ! Père Léonce de Grandmaison
Nous avons échangé ce soir-là à partir du texte du Père Mateo, concernant la nécessité de la foi. Rappelons ici brièvement quelques pistes proposées sur ce sujet : Jésus est la seule véritable lumière qui éclaire l'homme, en lui dévoilant "les mystères de son amour et les secrets de son Cœur" ; cette lumière, cet amour qui nous transforment nous poussent à l'action ; mais nous ne pourrons "conquérir le monde" qu'en cette intime union avec le Cœur du Sauveur ; sa lumière nous sera donnée en réponse à notre "désir de voir Dieu, de ne voir que Lui" ; faisons donc grandir ce désir en nous, pour que grandisse aussi notre foi, et que par voie de conséquence, nous devenions véritablement apôtres du Seigneur ! En raison des vacances scolaires, la prochaine réunion est reportée au jeudi 9 janvier 2003. Pour toute question concernant le Groupe paroissial du Sacré-Cœur, ou les informations à faire paraître dans ce bulletin, contacter : Père Gilles Michel : XX.XX.XX.XX.XX - Jean-Claude Prieto : 04.66.77.19.51 Retour à la Page d'accueil |