J’ai joie à voir la beauté spirituelle de ces âmes délicates. Si elles sont là, c'est qu'elles ont compris les paroles et les actes de Jésus. Sans doute, elles ne savent pas encore comment. Il est le Fils de Dieu. Mais elles ont vu en Lui la suprême beauté jusqu'à laquelle un homme peut s'élever. Elles ne sont pas éblouies par la puissance qui traîne Jésus au supplice. Elles trouvent plus de grandeur dans la faiblesse de Jésus. En quel état elles L'aperçoivent ! Elles ne s'arrêtent pas aux apparences. Elles rendent témoignage à l'âme de Jésus. Souvenons-nous qu'on peut toujours aller jusqu'à cette perception de l'âme, au-delà des apparences les plus misérables. La compassion qu'a reçue Jésus, comme Il l'a rendue ! Ces âmes, compréhensives de sa douleur, Il les rendra, le moment venu, compréhensives de sa gloire ! Ô Jésus, nous souhaitons qu'au long des siècles se renouvelle la double consolation qui a marqué cette étape de votre Chemin de la Croix. La consolation que Vous avez reçue de ces âmes fidèles. Que se multiplie donc le groupe des cœurs humains qui se rassemblent autour de votre Cœur pour Le consoler. Que chacun d'entre nous entende la parole que Vous avez dite à votre servante, Marguerite-Marie : « Toi, du moins, aime-Moi. » Et la consolation que Vous avez donnée à ces âmes courageuses et fidèles. Qu'au milieu de nos épreuves nous entendions, partant de votre Cœur, l'appel dont votre Evangile a recueilli l'écho : « Venez à Moi, vous tous qui êtes accablés, et Je vous soulagerai. » |