Considérons avec quelle douceur notre divin Maître reçoit sur ses épaules meurtries et ensanglantées le terrible instrument de son supplice. C'est ainsi qu'il veut nous enseigner à porter notre croix, en acceptant, avec la plus grande résignation, les maux qui nous viennent de la part de ses créatures. O doux Jésus ! Ce n'était point à vous de porter cette Croix, puisque vous étiez innocent, mais à nous, misérables pécheurs, chargés de toutes sortes d'iniquités. Donnez-nous donc la force de vous imiter, en supportant sans murmurer les disgrâces de cette vie qui, dans l'ordre de votre providence paternelle, doivent être pour nous l'occasion de satisfaire à votre justice, et le moyen d'arriver à la céleste patrie. |