Défense du Catholicisme

27 juin 2008





Gay Pride et matraquage médiatique sur l'homophobie...

Personne ou presque en France ne pourra échapper ce week-end aux images de la Gay Pride ("Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et transsexuelles") et au matraquage médiatique sur l’homophobie, en particulier à l’école, thème de cette année. De nombreuses personnalités politiques, de droite comme de gauche, se manifesteront avec un empressement qui leur échappe souvent lorsqu’il s’agit de défendre la famille.

Demi-surprise : Ségolène Royal fera le déplacement. Il est vrai que l’ancienne candidate à l’Élysée est de nouveau en campagne, au PS, cette fois. La dame qui déclarait en 2006 « toujours se refuser à instrumentaliser les questions de société pour faire "dans le coup" » n’a plus guère de scrupules, même si à l’époque, elle invoquait déjà de subtiles distinction entre les mots “union” et “mariage” « pour ne pas bousculer les repères traditionnels » (Le Parisien, 23/02/06).

Comme chaque année, le grand absent des commentateurs objectifs des revendications homosexuelles sera l’enfant, son équilibre, sa construction et la discrimination que les lobbies gay veulent lui infliger en réclamant pour eux-mêmes l’homo-adoption, c’est-à-dire le droit de le priver d’un père ou d’une mère en le confiant à deux personnes de même sexe.

Au programme de la Gay Pride 2008, « Pour une école sans aucune discrimination », autrement dit la revendication du droit de propagande en faveur de la banalisation de l’homosexualité dans les établissements scolaires. Qu’en pense Mme Royal ?

Source : Fondation de service politique - Le Fil de la semaine



La « gay-pride », bon enfant ?

La presse s'est fait largement l'écho du « succès » mondial des gay-pride à travers le monde, particulièrement celle de Paris qui aurait rassemblé 700.000 personnes (on aimerait pouvoir confirmer ce chiffre qui est de toute évidence celui des organisateurs... la même presse quelques jours plus tard parlait de « quelques dizaines de milliers de personnes » : juste un écart d'ordre de grandeur, ma bonne dame !) . Avec un qualificatif généralisé, récurrent, obligatoire : la gay-pride, c'est « bon enfant », « festif », « joyeux », « coloré », et j'en passe ...

Et bien NON, il faut tordre le coup à cette « légende urbaine » : la gay-pride, ce n'est ni festif, ni inoffensif. Ce défilé est conçu par ses promoteurs comme un outil de propagande contre la famille.

D'abord, il suffit de quelques témoignages visuels pour relativiser la prétendue ambiance « bon enfant » : imagerie pornographique ou suggestive omniprésente, travestis à moitié nus, exhibitionnisme généralisé. Par ailleurs, la religion catholique est constamment traînée dans la boue : homosexuels déguisés en religieuses, crucifiés sur des croix, chapelets tournés en ridicule.

Le thème surtout est hautement révélateur de l'intrinsèque volonté de détruire : « Une école sans aucune discrimination ». On sait ce que cela signifie, nous en avons déjà parlé dans ces colonnes : ce slogan est une pression morale pour faciliter l'action très ciblée des associations gays dans les écoles. Elles viennent et viendront de plus en plus expliquer à nos enfants de la maternelle à la terminale que le schéma familial dans lequel ils ont été élevés est dépassé et même discriminatoire. Et donc à éliminer. Tout cela n'est pas inventé, puisque ce sont leurs propres textes.

Enfin, un détail révélateur : le char de l'association Gay Lib, courroie de transmission des lobbies homos au sein de l'UMP, a été pris à parti par les « gros bras » des mouvements gays extrémistes : trop « à droite », trop inféodé au pouvoir, malgré l'oreille de plus en plus bienveillante que celui-ci prête à leurs revendications. D'ailleurs le service d'ordre était intégralement assuré par le parti communiste...

Bon enfant, tout ça ? Y a-t-il vraiment de quoi être « fier » ?

Source : Catholiques en Campagne



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