Nuit du 24 au 25 mars : profanations au cimetière de Pépieu, dans l'Aude.
Une vingtaine de tombes ont été touchées : "croix et stèles endommagées, fleurs piétinées, ouverture d'un caveau heureusement vide... Des techniciens de l'identification criminelle sont venus sur les lieux, pour procéder à des relevés ADN."
(Cf. l'article du
Midi Libre)
Nuit du 5 au 6 avril : profanations au cimetière militaire de Notre-Dame de Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire près d'Arras, dans le Pas-de-Calais.
Il s'agit de 148 tombes musulmanes : indignation unanime de la classe politique.
Nicolas Sarkozy a aussitôt dénoncé un acte relevant du
"racisme le plus inadmissible qui soit" et souhaité que
"les auteurs soient punis comme ils le méritent". Le premier ministre, François Fillon, comme la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a exprimé son
"indignation" et
"condamné avec la plus grande fermeté" la profanation. Bernard Kouchner a condamné
"avec la plus grande fermeté cet acte abject dont les coupables doivent être poursuivis avec détermination."
Nous sera-t-il permis de regretter que de telles réactions soient absentes lorsqu'il s'agit de cimetières catholiques ?
Nuit du 5 au 6 avril : profanations au cimetière Saint-Eloi à La Rochelle, en Charente-Maritime.
M. Guy Etienne, procureur de la République du tribunal de grande instance de La Rochelle, précise dans un communiqué : "Une trentaine de croix ont été déplacées et retournées et l'une d'entre elles a été cassée... Plusieurs inscriptions à caractère satanique ont été faites sur le sol devant plusieurs chapelles."
(Cf. l'article du
Figaro)
Nuit du 10 au 11 avril : profanations au cimetière de Marville, au nord de Verdun, dans la Meuse.
Une dizaine de stèles anciennes ont été mises à terre, certaines ont été brisées. Une quinzaine de croix ont été retournées. Plusieurs plaques funéraires et quelques pots de fleurs ont également été cassés. Aucune inscription n'a été retrouvée. Un témoin a aperçu jeudi matin de jeunes gothiques dans le cimetière, ainsi qu'un véhicule immatriculé aux Pays-Bas garé à proximité.
(Cf. l'article de
La Croix)
Nuit du 24 au 25 avril : profanations au cimetière de Friville-Escarbotin, près d'Abbeville, dans la Somme.
5 tombes ont été taguées de symboles nazis. Le maire a porté plainte. Une enquête est ouverte.
(Cf. l'article du
Figaro)
Aujourd'hui, Unitas souhaite une ferme réaction de la part des pouvoirs publics.
Si la première des préventions est la certitude de sanctions pour les auteurs de ces actes barbares, l'intensification de la lutte contre les mouvements satanistes est une urgence absolue.
Ces mouvements sectaires et parfois néo-nazis, très présents sur Internet et jusque dans les librairies, séduisent de plus en plus de jeunes en manque de repères, et les pousse parfois à passer à l'acte.
Sous ces croix, ce sont nos ancêtres qui reposent, nos aïeux, ceux qui nous ont mis au monde, ceux qui ont souffert pour gagner notre liberté, ceux qui se sont battus pour que nos sociétés subsistent, ceux qui ont construit notre culture, ceux qui, dans la lignée des générations successives, nous relient à l'éternité.
Les mouvements satanistes diffusent un incroyable mépris de l'humanité pour violer ainsi des tombes, et l'utilisation fréquente d'idéogrammes néonazis est là pour le prouver une fois de plus.
Combien de temps allons-nous encore nous taire ?
Unitas |
Les profanations de cimetières musulmans ou juifs, aussi insoutenables soient-elles, ne peuvent plus masquer une douloureuse réalité :
9 cimetières profanés sur 10 sont des cimetières chrétiens.
Chaque semaine, en France, ce sont plus de 15 sépultures chrétiennes qui sont profanées, et autant de familles plongées dans un nouveau deuil.
Ne rien dire sur ces chiffres-là, c’est déjà laisser faire, et créer un sentiment d’impunité chez des groupes sectaires animés par des sentiments morbides, antireligieux, voire satanistes, dont l’influence gagne un nombre croissant de jeunes sans repères, comme s’en inquiète le rapport 2007 de la Miviludes (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires).
Ce rapport établit que
les profanations satanistes ont augmenté de 300% en 3 ans !
Il y a tout juste un an, le 26 avril 2007, Nicolas Sarkozy déclarait à propos de ces profanations :
"C'est un scandale. Si on ne respecte pas la mort, c'est qu'on ne considère pas la vie. [...]
La première des préventions, c'est la certitude de la sanction pour ceux qui blasphèment."
A présent, nous demandons des actes.
Unitas
(Paru sur
www.anuncioblog.com)
Chaque semaine en France, plus de 15 sépultures chrétiennes sont profanées, et autant de familles plongées dans un nouveau deuil…
Avec le soutien de Monseigneur Jean-Paul Jaeger, évêque d'Arras, de Monseigneur Dominique Rey, Evêque de Fréjus-Toulon, du père Guy Gilbert et de l'humoriste Frigide Barjot,
Unitas vous invite à réagir en interpelant Michèle Alliot-Marie.
Après avoir visionné la vidéo ci-dessous,
imprimez la
lettre téléchargeable et
envoyez-la à l'adresse suivante :
Madame la Ministre de l'Intérieur
Place Beauvau
75008 Paris