Défense du Catholicisme

19 juin 2005





10.000 manifestants à la Gay Pride de Lucerne. Ce sont les catholiques venus "contre-manifester" qui sont encadrés par la police...

La manifestation a été ouverte par un discours du maire de Lucerne, Urs Studer. Celui-ci a évoqué dans son discours d'accueil l’honneur de pouvoir à cette occasion montrer l’image d’une ville ouverte et tolérante... Tolérante à tous les débordements, semble-t-il, dans le domaine de la sexualité. Il nous a été signalé que les images retransmises avec une évidente complaisance par la Télévision Suisse Romande étaient "d'une indécence telle qu'il n'est pratiquement plus possible de laisser les enfants regarder les nouvelles." Une calèche de mariage faisait partie du défilé. Par ailleurs, la contre-manifestation autorisée elle aussi, et organisée par les catholiques intégristes, s'est vue encadrée par les forces de l'ordre. Il est certain qu'ils présentaient un danger évident, puisqu'ils étaient agenouillés, et qu'ils chantaient des Psaumes... Retiendra-t-on parmi les moqueries qu'ils ont du endurer, la qualification d'asexuels dont les a affublés la coordinatrice du Comité d’organisation en souhaitant la bienvenue à l’assistance ?
Un monde où ceux qui prient à genoux sont la risée de ceux qui les entourent, un monde qui confond tolérance et permissivité, un monde où la frontière du bien et du mal disparaît, est un monde en voie de perdition... Jusqu'où ira-t-il, avant de sombrer ?



Le point de vue de l'Eglise : Rappels de Benoît XVI

Afin de conférer un visage véritablement humain à la société, aucun peuple ne peut ignorer le bien précieux de la famille, fondée sur le mariage. "L'alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu'à la génération et à l'éducation de enfants" (can. 1055), constitue le fondement de la famille, patrimoine et bien commun de l'humanité. C'est pourquoi l'Eglise ne peut se lasser d'annoncer que, conformément aux desseins de Dieu (cf. Mt 19, 3-9), le mariage et la famille sont irremplaçables et n'admettent pas d'alternative.
Mardi 17 mai 2005, Lettre au Card. Alfonso López Trujillo, Président du Conseil pontifical pour la Famille.

Le mariage comme institution n'est donc pas une ingérence indue de la société ou de l'autorité, l'imposition d'une forme extérieure dans la réalité la plus privée de la vie; il s'agit au contraire d'une exigence intrinsèque du pacte de l'amour conjugal et de la profondeur de la personne humaine.
Les diverses formes actuelles de dissolution du mariage, comme les unions libres et le « mariage à l'essai », jusqu'au pseudo-mariage entre personnes du même sexe, sont au contraire l'expression d'une liberté anarchique, qui se fait passer à tort pour la véritable liberté de l'homme.
Lundi 6 juin 2005, Discours d'ouverture du Congrès diocésain de Rome sur le thème : « Famille et communauté chrétienne »

Texte intégral : Zenit.org



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Oui à la famille, non à l'homofolie

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