Défense du Catholicisme

19 mai 2007





La disparition de la mention du "saint du jour" de l'éphéméride des chaînes publiques a été abordée dans le cadre du magazine du médiateur de France 2 : justifications effarantes du "délégué à l'intégration et à la diversité" de France Télévisions.

Voilà un an déjà qu'au nom du respect du principe de laicité, la mention du "saint du jour" a été abandonnée sur les chaînes publiques de France Télévisions. L'afflux de courrier et les réactions des téléspectateurs ont été sufisamment nombreux pour que ce sujet soit abordé dans le cadre du magazine du médiateur de France 2, animé par Jean-Marie Monnot, ce samedi 19 mai.

Celui-ci fit part de quelques extraits de cet abondant courrier reçu par la chaîne, telles ces interrogations :
"Auriez-vous peur de vos origines judéo-chrétiennes ?"
"La connaissance de notre histoire n'est-elle pas la garantie de l'avenir de nos enfants ?"

Les explications apportées par Edouard Pellet, "délégué à l'intégration et à la diversité" de France Télévisions, en réponse aux protestations des téléspectateurs, ont du laisser ces derniers sur leur faim. Celui-ci argua en effet des travaux de la commission Stasi et de la "multiplicité des calendriers, depuis Vatican II, au sein de la sainte Eglise catholique romaine" (sic), ajoutant qu'il faudrait aux chaînes publiques "un service équivalent à celui de tout l'évêché de Paris" (re-sic) pour fixer la liste des noms à citer chaque jour...

On ne peut que rester pantois devant autant de mauvaise foi - l'expression, qu'il me pardonne, étant ici particulièrement appropriée.
Verra-t-on également un jour disparaître de l'antenne les heures de lever et de coucher du soleil, pour éviter toute référence au culte solaire ? Il est permis d'en douter.

Les catholiques attachées à leurs valeurs sont donc invités à changer de chaîne, TF1 ayant gardé l'esprit plus ouvert, et conservant encore en conclusion de chacun de ses bulletins météo la mention du "saint du jour". Ces saint(e)s qui veillent sur notre monde doivent trouver bien pauvrement mesquins ces tristes esprits humains, dont l'étroitesse n'a d'égal que l'aveuglement... à moins qu'il ne s'agisse de leur part d'une volonté délibérée de combattre cette Eglise catholique qui dérange tant aujourd'hui, parce qu'elle refuse de suivre le courant destructeur qui ravine le monde et entraîne dans son sillage tant d'âmes en perte de repères. Je n'ose le croire...

Source : La Croix, 21/05/2007 (Pierre-Yves Le Priol)



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