Le ministère de l’Éducation nationale lance une campagne de lutte contre l’homophobie qui a fait réagir Gérard Longuet. Le sénateur de la Meuse a osé enfreindre un des grands tabous du discours politique.
C’était au Sénat, le 3 juillet, alors que Xavier Darcos évoque lors d’une audition la campagne de sensibilisation de son ministère l'éducation nationale sur l'homosexualité. Pour l’ancien ministre Gérard Longuet, il est paradoxal que « l’on promeut de nouvelles formes de sexualité dans l’école et que l’on combatte en même temps la pédophilie ». Il y a pour lui « quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s'arrête »…
À la suite de la réaction virulente des associations gays et lesbiennes qui viennent de se réveiller pour demander son exclusion de l’UMP, Gérard Longuet persiste et signe dans une interview à l’Est républicain : « Qu'il y ait un lien entre homosexualité et pédophilie, ça peut arriver. Notamment dans des écoles catholiques, on a pu voir ça. »
Même si l’école catholique n’a aucun monopole sur cette dérive, et peut-être moins qu’ailleurs, nous ne pouvons hélas qu’approuver ces remarques de bon sens.
La campagne du ministère soi-disant destinée à lutter contre l’homophobie est une folie. Inspirée par les lobbies gays et lesbiens, avec le concours de l’Éducation nationale, il n’est pas nécessaire d’être fin psychologue pour comprendre qu’elle produira l’effet inverse de ce contre quoi elle prétend lutter.
Selon une étude récente, un quart des tentatives de suicides des jeunes et 10 % de celui des adolescentes de 15 à 24 ans seraient liés à un problème d’homosexualité. Xavier Darcos invoque cette étude pour justifier sa campagne : ce serait l’homophobie dont ces jeunes seraient victimes qui provoquerait ces tentatives de suicide. Manière très marxiste de rendre la société responsable. L’enfer, c’est l’autre. Personne n’ose affirmer que quelle que soit la cause qui l’induit, l’homosexualité est en elle-même le signe d’un malaise profond et d’un grave trouble de l’identité.
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Fondation de Service politique
Notre objectif n’est pas de fustiger l’homosexualité et encore moins de condamner les homosexuels, mais de tout faire pour éviter que des jeunes dans une période de fragilité soient perturbés par des comportements qui en aucun cas ne permettent leur plein épanouissement. Ce n’est pas parce que le ministre de l’Éducation s’est trouvé pris au piège du prosélytisme indécent des lobbies gays et lesbiens que nous devons être dupes des graves troubles de la personnalité que cette campagne risque de produire chez de nombreux jeunes.
C’est pourquoi nous vous invitons à soutenir la campagne de protestation que nous avons lancée pour alerter le gouvernement sur la démarche contre-éducative qu’il a cru devoir soutenir et qui risque de mettre en danger l’équilibre de nombreux jeunes à un moment charnière de leur existence.
Thierry Boutet, porte-parole de l'association pour la
Fondation de Service politique.