Défense du Catholicisme

13 juin 2005





[dernière mise à jour : 21 septembre 2005 - Voir en bas de page]

Il est demandé aux candidats du Baccalauréat général série L, dans leur épreuve de SVT (Science de la Vie et de la Terre), de "dégager des arguments en faveur de l'autorisation légale de l'IVG en France".

Pour répondre à cette question, les élèves doivent s'appuyer sur des documents extraits du journal Le Monde en date du jeudi 9 décembre 2004. Or ces documents sont idéologiquement orientés et scientifiquement très discutables. Ainsi peut-on lire : "contrairement à ce qu'affirmaient les opposants à l'avortement lors de l'adoption de la loi, la légalisation de l'IVG n'a pas eu d'impact démographique. Une IVG ne constitue pas une naissance en moins mais une naissance reportée à plus tard dans un contexte plus favorable". L’exercice a donc consisté à donner aux élèves un postulat erroné à défendre avec des arguments idéologiques.



La Question 4 de la 2° partie de l'épreuve, intitulée "Maîtrise de la reproduction"

Saisir des informations et mobiliser des connaissances pour argumenter
a) À l'aide du document 4, dégager des arguments en faveur de l'autorisation légale de l'IVG en France.
b) Argumenter l'idée selon laquelle l'avortement n'est pas considéré comme un moyen de contraception.



Le Document 4 de l'épreuve de SVT

Document 4 : IVG : la stabilité des chiffres cache de nouveaux comportements.
Trente ans après l'entrée en vigueur de Ia loi Veil, "la contraception et, en cas d'échec, le recours à l'IVG ont permis le passage d'un modèle de maternité sous contrainte à celui de maternité choisie, contribuant ainsi à redéfinir la parentalité au féminin, comme au masculin" estime "Population et Sociétés". Et, contrairement à ce qu'affirmaient les opposants à l'avortement lors de l'adoption de la loi, la légalisation de l'IVG n'a pas eu d'impact démographique. "Une IVG ne constitue pas une naissance en moins mais une naissance reportée à plus tard dans un contexte plus favorable" explique Mme Bayes. La fécondité française, qui avait fortement baissé de 1964 à 1976, est stabilisée : depuis trente ans, le nombre d'enfants souhaités par les français est inchangé et les femmes en ont toujours autant.

Source : Extrait du Monde du Jeudi 9 décembre 2004



Lettres au ministre français de l'Éducation nationale

17 juin : Avec l'Association pour la Fondation de service politique, la Fondation Lejeune a écrit une première lettre au ministre français de l'Éducation nationale, M Gilles de Robien, nouvellement nommé à ce poste, pour lui demander que cette question ne soit pas notée à défaut de quoi elles envisagent d'entamer un recours en annulation de l'épreuve.
La justification de l'avortement "est un sujet impossible à soutenir pour beaucoup, croyants ou non" a déclaré Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune.
L'information a été relayée par les journaux suivants :
Le Figaro 18/06/05 - Le Nouvel Observateur 17/06/05 - Ouest France 18/06/05 - Le Parisien 18/06/05 - Quotidien du Médecin 20/06/05.
Lire cette lettre.

Le ministère n’a pas répondu à cette lettre et a fait savoir qu’il n’y voyait rien de contraire à la déontologie dans la formulation de la question…... et a annoncé qu'il souhaitait clore le débat !

24 juin : La Fondation Jérôme-Lejeune et l'Association pour la Fondation de service politique, aujourd'hui dépositaires de milliers de protestations, ont écrit une deuxième lettre à M Gilles de Robien.
Lire cette lettre.



Communiqué de la direction diocésaine de l'enseignement catholique de Paris - 21 juin 2005

Un sujet qui n’aurait pas dû être posé
En demandant aux candidats de restituer une argumentation à partir d’éléments approximatifs et polémiques ce sujet les plaçait inconsidérément et inutilement devant un cas de conscience. En ce sens, ce sujet ne respecte ni les candidats ni les exigences d’une formation intellectuelle authentique. Or le baccalauréat vise à valider les acquis des élèves, non pas à les déstabiliser dans un contexte d’examen déjà éprouvant. Les inciter ainsi à entrer dans des logiques réductrices et polémiques sans possibilité de critique n’a pas de sens pédagogique.
La direction diocésaine de l’Enseignement catholique de Paris manifeste donc sa désapprobation. Au niveau national, le contact a été établi avec le Ministère de l’Éducation nationale par l’intermédiaire du Secrétariat général de l’Enseignement catholique.

Ce qui heurte les consciences
Il y a des questions qu’on ne peut pas aborder sans précautions. Même si la régulation des naissances est au programme de toutes les séries générales du baccalauréat et si le contexte des 30 ans de la loi Veil a pu motiver le choix d’un sujet de bac portant sur l’IVG, on peut légitimement s’interroger sur le libellé du sujet de l’épreuve anticipée d’enseignement scientifique du Bac L cette année.
Selon la réglementation, cette épreuve doit permettre « d’apprécier la culture scientifique et la compréhension des enjeux de société dans lesquels la science est impliquée. » On peut comprendre alors pourquoi les élèves ont été invités à réfléchir non pas sur des données scientifiques rigoureuses mais sur un article de presse évoquant les débats lors de l’adoption de la loi Veil. Cependant, même s’il ne s’agit pas tant d’étudier la valeur scientifique des arguments — par ailleurs très approximatifs voire polémiques — on demande au candidat d’argumenter dans le sens d’une prise de position très critiquable, sans lui permettre la critique ! De ce fait, le candidat n’est pas invité à mesurer les enjeux d’un débat mais à faire l’exercice artificiel de défendre une opinion qui peut objectivement être contraire à sa conscience.

Un malaise révélateur, qui appelle une réponse éducative
L’absence de réflexion morale sur des sujets humains aussi sensibles est d’ailleurs visible de façon symptomatique dans les documents d’accompagnement des programmes officiels sur la procréation. S’ils évoquent que l’évolution technique en matière de procréation pose des problèmes éthiques, ils placent systématiquement l’étude de ces questions éthiques dans les « limites non exigibles » du programme. Pourtant, une telle matière mériterait une réflexion plus rigoureuse. Pourquoi, par exemple, confondre contragestifs et contraceptifs ? Ces questions touchent trop personnellement les adolescents pour qu’on ne les aborde que de façon technique.
La formation de l’esprit critique des lycéens requiert l’accompagnement des enseignants. En abordant des sujets humains aussi sensibles dans leurs cours, les enseignants ont la possibilité de remettre les éléments d’analyse dans leur contexte, d’instaurer le dialogue avec leurs élèves, de les amener à peser chaque information et chaque argument avec prudence. Les établissements catholiques d’enseignement sont témoins que, quelles que soient leurs convictions, les familles demandent à l’école non seulement d’instruire mais d’éveiller l’intelligence des élèves à une recherche exigeante de vérité et de former leur jugement avec respect, sans réductionnisme ni parti pris.

« Vous ne toucherez jamais avec trop de scrupules à cette chose délicate et sacrée qu’est la conscience de l’enfant. » (Jules FERRY, Lettre aux instituteurs)

J.-François CANTENEUR
Adjoint au Directeur diocésain
Frédéric GAUTIER
Directeur diocésain



Réactions de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (AFC) et de l'Unapel

Eric Raffin de l'Unapel a dénoncé la maladresse du sujet : "le document se présente comme une justification non pas simplement d'un texte de loi, fixant un cadre pour les situations de détresse, mais aussi comme une justification de la banalisation d'une pratique qui reste un sujet de société très sensible. On a vraiment placé les élèves en difficulté, certains ont pu perdre pied."
Annette Cordin, chargée du secteur éducation au sein des AFC estime que le sujet "a pu poser un cas de conscience aux élèves. Ne se sert-on pas du baccalauréat pour faire passer une opinion ?" s'interroge t-elle. La Confédération dénonce un sujet qui "obligeait à une prise de position idéologique particulière".
L'Unapel et les AFC souhaitent que les examinateurs fassent preuve de la plus grande prudence. "Certains jeunes, mal à l'aise ont dû se rabattre sur l'autre sujet au choix. Dans ce cas, il y a eu rupture du principe d'égalité dans l'épreuve. D'autres ont pu s'emporter au risque d'être pénalisé. Nous demandons au ministre de reconnaître que la liberté de conscience n'a pas été respectée" affirme Annette Cordin.

Source : Zenit.org 24.06.05



Premiers témoignages d'élèves

Je me suis senti piégé
"La prof de SVT nous avait prévenu : si le sujet tombait sur l'avortement, nous avions intérêt à répondre "politiquement correct". J'ai suivi ces consignes mais c'est vrai que je me suis senti complètement piégé, obligé de dire des choses auxquelles je n'adhère absolument pas."
Laurent, Orléans

J'ai peur d'être sanctionnée
"Tant pis : j'ai pris le sujet sur la procréation, et, pour la question sur l'avortement, j'ai pris le risque de dire ce que je pensais... J'ai essayé de le faire avec le plus de tact possible mais j'ai peur d'être sanctionnée. Ce serait trop injuste."
Marie, Lille

J'ai failli quitter la salle
"Quand j'ai lu le sujet, j'ai halluciné... Mais j'ai dû le prendre car le prof n'avait pas traité la mucoviscidose en cours ! Pas de choix : j 'étais coincée. J'ai failli quitter la salle... Pour ne pas rater l'épreuve, j'ai répondu dans le sens qui était demandé. Maintenant, je suis mal car j'ai été obligée de parler contre ma conscience."
Lili, Paris

Tous solidaires !
Vouloir une bonne note, c'est normal. Mais là, on nous a demandé de rabâcher des contre-vérités sur une question qui touche à notre conscience : celle de la vie. Nous avons tous été perdants : certains n'ont pas eu le choix du sujet, d'autres ont été privés de leur liberté de dire ce qu'ils pensent. Et les plus courageux auront perdu les points correspondant à la question.
Nous ne pouvons pas l'accepter. Nous ne pouvons plus admettre qu'on nous oblige à écrire que l'IVG, c'est la maternité choisie. Comme si c'était aussi simple. Tous solidaires : plus nous serons nombreux, plus nous serons capables de nous faire entendre.

Ils n'auront pas notre liberté de penser !
L'IVG, ça fait toujours mal. L'IVG, c'est souvent le résultat des pressions subies par la femme. L'IVG est bien autre chose qu'une maternité choisie.
Ne nous laissons pas faire ! Défendons-nous ensemble. Écrivez votre témoignage à www.femmes-ivg.org

www.femmes-ivg.org est un espace d'information et d'expression créé par l’Alliance pour les Droits de la Vie.
Il rassemble les candidats qui auraient subi un préjudice pour faire valoir leur droit en Justice.



Les candidats appellent à l'action

Que certain proche du ministre ait "balayé d'un revers de main" les réactions de milliers de Français ne peut qu'attiser la mobilisation...

Devant l'apparente inertie de l'Éducation nationale, les élèves appellent à réagir. "Je suis en première L et j'ai donc été confronté à l'odieux sujet de biologie. Je loue le courage et la force de convictions de ceux qui ont osé protester dans leur copie. Après avoir lu de tels témoignages je regrette amèrement de ne pas avoir agi comme eux [...]. Face à mon sujet j'ai été scandalisé, exaspéré mais surtout désemparé : que faire ? S'il vous plait REAGISSEZ [...], révoltez-vous contre ce type de sujet de bac, afin de permettre à tous ceux qui ont répondu malgré eux de ne plus se sentir seuls et de retrouver une certaine estime d'eux-mêmes." Voilà parmi d'autres, l'appel de Colomban, 16 ans...

Les élèves outragés demanderont à voir la correction de leur copie

Comme l'Éducation nationale s'est trompée dans le choix du sujet, les élèves (surtout ceux qui ont marqué ce qu'ils pensent) craignent qu'elle se trompe aussi dans la correction...
Ils annoncent aujourd'hui qu'ils demanderont à voir leur copie, quel que soit ce qu'ils ont écrit et quelle que soit leur note. Ils appellent tous les candidats scandalisés par le sujet, à faire de même, aussitôt les résultats annoncés, et dans toutes les Académies.

Il est vrai que la réponse d'un membre du cabinet ministériel affirmant : "Les élèves pouvaient expliquer, par exemple, que l‘IVG pouvait être une solution à certains problèmes médicaux" en dit long sur le degré de compréhension et de responsabilité de ceux qui ont rédigé ou validé ce sujet...
L'IVG n'est jamais proposé pour raison médicale... Il s'agit dans ce cas d'IMG. Les élèves ont toutes les raisons d'être attentifs à la qualité de la correction. Ils usent ainsi d'un recours que la démocratie met à leur portée : le droit de voir les corrections de leur travail.

Contact : Aude Dugast, tel 01 55 42 55 14

Source : Liberté Politique.com



Pour réagir - Mise à jour : 30 juin 2005

30 juin - Dès aujourd’hui, faites-nous savoir le nom des élèves qui vont demander communication de leur copie d’examen.
En attendant d'éventuels recours devant les tribunaux administratifs des académies concernées. Si des centaines d'élèves demandent communication de leur copie d'examen, notre protestation peut être entendue afin que cesse toute atteinte à la liberté de conscience par l'Education nationale, à la rigueur scientifique et à la loi elle-même.
Grâce à votre mobilisation, le scandale du sujet sur l'avortement au Bac de Première L n'a pu être étouffé. De nombreuses dépêches d'agence (AFP, AP), d'articles de presse écrite (Libération, Le Monde, Le Figaro, 20 minutes…) et audiovisuelle en témoignent : 20h de France 2, Canal +, RTL, RMC, LCI, France Info, etc. Mais les réponses dilatoires du ministère à nos lettres du 17 et 24 juin ne peuvent nous satisfaire.

Aujourd'hui, la Fondation de service politique et la Fondation Jérôme-Lejeune demandent aux élèves concernés de s'engager à exiger la communication de leur copie, dès publication des résultats, et de nous le faire savoir dès que possible.
En effet, nous avons besoin de montrer que les élèves de Première L et leurs parents sont scandalisés par l'épreuve qu'on leur a infligée, et qu'ils sont très nombreux.

La démarche est simple, il suffit de demander à son centre d'examen communication de sa copie, dès publication des résultats, et quel que soit son résultat :
1/ Contacter sans attendre le maximum de candidats concernés (enfant, amis, etc.),
2/ Priez-les de s'engager à demander communication de leur copie de SVT à leur centre d'examen, quel que soit votre résultat (voir nos ci-dessous),
3/ SURTOUT, demandez-leur SANS ATTENDRE de nous transmettre leurs nom et adresse.

Cette action est très urgente : plus nous serons nombreux, plus le ministère sera enclin à tenir compte de cette réaction populaire.
La seule et meilleure façon de vérifier que l'Éducation nationale n'a pas pratiqué un corrigé idéologique passe par ce recours démocratique.

*Aude Dugast, responsable de la communication de la Fondation Jérôme-Lejeune
*Philippe de Saint-Germain, délégué général de la Fondation de service politique

> Votre contact à prévenir : adugast@fondationlejeune.org

NOS CONSEILS POUR DEMANDER SA COPIE

1/ Comment procéder pour consulter sa copie ?
Tout élève a le droit de consulter sa copie et en obtenir une photocopie.
Les informations sont données au verso de la convocation aux épreuves.

Pour cela :
- s'adresser au Chef de centre ou son adjoint,
- être muni de sa convocation, du relevé de notes, et d'une pièce d'identité,
- ne demander que la copie concernée,
- prévoir le coût des photocopies…

On vous objectera peut-être un manque de temps pour ne pas vous donner satisfaction... Il faut alors faire la demande par écrit, à l'intention du Chef de centre et joindre une grande enveloppe libellée à l'adresse du candidat pour recevoir les photocopies (bien souvent pas avant le mois de septembre ou octobre)...

2/ Sans attendre, dès aujourd'hui :
- Adressez-nous avec leur accord le nom des candidats qui demandent leur copie (et un moyen de les contacter) à :
Fondation Jérôme-Lejeune, Aude Dugast : adugast@fondationlejeune.org
Tél. : 01 55 42 55 14

Information du site Liberté Politique.com


24 juin - C’est aux parents et aux jeunes qui se sentent bafoués d’agir.
Des institutions amies se sont mobilisées (Fondation Jérôme-Lejeune, Alliance pour les droits de la vie). Les AFC et l’Unapel ont protesté. N’en restons pas là.
Si nous sommes nombreux à réagir et à réclamer dans l’orientation des manuels, comme lors des examens, le strict respect de la « neutralité scolaire » conforme aux valeurs de la République, cela ne se reproduira pas l’an prochain.
Pour lutter contre ce totalitarisme culturel et obtenir gain de cause auprès du ministre, nous avons absolument besoin de votre soutien.

Si vous-même, vos propres enfants, les enfants de vos amis, ont passé l’épreuve de SVT de Bac L, nous avons besoin de vos témoignages et des leurs pour poursuivre efficacement notre action.
Chaque fois que nous aurons la preuve d’une délibération tendancieuse de la part d’un jury, nous intenterons des recours devant les tribunaux administratifs.

> Écrivez-nous ou demandez à vos enfants d’écrire à l’association pour la Fondation de service politique :
> Demandez à votre député qu’il interroge le ministre de l’Éducation nationale sur le processus d’élaboration d’un sujet d’examen qui sort du cadre pédagogique défini par le ministère lui-même : modèle de lettre et contact.

Pour en savoir plus, sur Liberté Politique.com :
> Modèle de lettre à votre député et contact
> Copie de notre lettre au ministre de l’Education nationale
> Notre dossier complet (documents, argumentaires, …) : « L’IVG au Bac 2005 »

Vous pouvez encore contacter les responsables de l'Education nationale en mesure d'obtenir le retrait des questions 3 et 4 de la notation.
Votre courrier doit dénoncer plusieurs points :
- Le caractère idéologique des questions et des réponses (surtout la question 4), qui met en cause la neutralité de l'Education nationale.
- Les erreurs scientifiques des réponses, comme le stérilet présenté comme un contraceptif, ce qu'il n'est pas.
- La discrimination des candidats qui, raisonnant scientifiquement, ne peuvent conclure à l'absence de relations entre l'IVG et la démographie.
Modèle de lettre sur Liberté Politique.com

Adressez vos réactions à Mme Annie Mamecier, inspectrice générale de l'Education nationale "Sciences de la vie et de la Terre", responsable du dossier : ig.svt@education.gouv.fr

Sollicitez l'intervention du Médiateur de l'Éducation nationale, M. Jacky Simon (M. le Médiateur) : mediateur@education.gouv.fr

Écrivez à d'autres contacts utiles (le recteur de votre académie, les correspondants de l'enseignement catholique, directeurs diocésains, associations de parents d'élève).

Information du site Liberté Politique.com



Dernières nouvelles ! - Mise à jour : 21 septembre 2005

Le recteur d'Académie responsable de ce sujet a été sanctionné par l'Education Nationale !

La nouvelle a été annoncée par l'Association SOS Education, et reprise par Ivan Rioufol dans son Bloc Notes du quotidien « Le Figaro » du 16 septembre 2005.
Le recteur de l’académie de Orléans-Tours, Jean-Michel Lacroix, responsable du sujet d’enseignement scientifique donné aux élèves de première littéraire, a été destitué le 20 juillet en Conseil des ministres. Gilles de Robien a nommé ce jour-là à la tête du rectorat Claire Lovisi. Il est aujourd’hui recteur au CNED.
« Ces informations proviennent de deux conseillers ministériels, qui ont demandé à garder l’anonymat. Nous nous félicitons que notre mobilisation contre les atteintes à la neutralité de l’école et de l’Etat qui ont eu lieu lors du baccalauréat ait porté ses fruits, » a déclaré Isabelle Hannart, secrétaire générale de SOS Education. Les 64 000 membres de l’association avaient activement participé à la grande campagne de protestation auprès du ministère de l’Education et de la Présidence de la République.



Liens utiles

Sujet L - Session 2005 dans son intégralité

Gène-éthique.org : L'avortement au Bac

Liberté Politique.com : Pour l'honneur de rater son Bac, par Jean-Marie Le Méné

Liberté Politique.com : Les sophismes du sujet scandaleux, par Bruno Couillaud

Association SOS Education : Pour que l’intérêt des enfants passe avant toutes les autres priorités de l’Education Nationale

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