Sages-femmes ! Signez de toute urgence l'appel contre la prescription de l'IVG par les sages-femmes.
Quelques députés veulent faire voter
sans débat dans les tout prochains jours, une mesure
ajoutant à la mission des sages-femmes « la pratique de l'IVG médicamenteuse » (avortement par RU 486) ajoutée au dernier moment dans le projet de loi Hôpital.
Ce projet couvait dans les cabinets ministériels depuis quelques mois… Pour essayer de rassurer on parle d'une « expérimentation régionale ». Mais, ne nous y trompons pas, c'est l'avenir de toute notre profession qui se joue.
De toute urgence
mobilisons les sages-femmes cette semaine. Et mobilisons tous ceux qui sont attachés au métier qui accompagne la naissance.
Signez l'appel contre la prescription, de l'IVG par les sages-femmes
sur www.sages-femmes.info.
Nous comptons sur vous !
Olivia Déchelette,
Collectif Sages-femmes de demain
contact@sages-femmes.info
20 février 2009
La députée des Ardennes a retiré son amendement.
La députée UMP des Ardennes, Bérangère Poletti, a retiré son amendement au projet de loi sur l'hôpital proposant d'
"étendre aux sages-femmes la pratique des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse".
L'Assemblée nationale ne débattra donc pas de cette question.
"Après consultation des organisations professionnelles, il apparait que beaucoup de sages-femmes ne souhaitent pas faire ce type de prescription. Et il n'est pas question d'obliger quiconque à agir contre sa conscience", a-t-elle expliqué.
Un collectif de sages-femmes s’était mobilisé, lançant un appel auprès de leurs consoeurs pour refuser la prescription de l'IVG médicamenteuse.
En quatre jours, plus de 600 sages-femmes les avaient rejointes.
Pour sa part, l'
Alliance pour les Droits de la Vie avait demandé
"le retrait immédiat de cet amendement « aux forceps » intégré, sans consultation, quelques heures seulement avant l'ouverture des débats".
Plus encore, face au « défi » que représente le grand nombre d'IVG en France (220.000 annuellement), l'Alliance pour les droits de la vie dénonçait la "tentative d'augmenter encore le nombre de ses prescripteurs".
Elle a également demandé à cette occasion
"un bilan approfondi de la pratique de l'interruption volontaire de grossesse".
Sources :
Genethique.org,
Zenit,
Fondation de Service politique.
Liens utiles
Retour au dossier
Défense du Catholicisme