114 tombes chrétiennes profanées à Mesnil-sur-Oger, village de la Marne, après celles du cimetière d'Hautvillers, dans ce même département. Dans les deux cas, il s'agit d'un rituel satanique. Dans la nuit du lundi 30 avril au mardi 1° mai, cent quatorze tombes ont été profanées dans le cimetière de Mesnil-sur-Oger, commune de 1230 habitants au cœur du vignoble champenois. Fleurs éparpillées, plaques brisées, stèles descellées, mais surtout crucifix plantés à l'envers, deux croix peintes en noir, inscriptions "A satan" ou difficilement décodables réalisées sur plusieurs monuments et sur les deux piliers situés à l'entrée du cimetière, ainsi que le nombre 666 ne laissent aucun doute quant à l'origine de cette profanation. Sans parler du crucifix placé à l'entrée du cimetière, tête renversée et peint en bleu nuit et violet, qui proviendrait du cimetière d'Hautvillers, distant de 25 kilomètres, semblablement profané dix jours auparavant. Une soixantaine de tombes chrétiennes avaient en effet été saccagées dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 avril à Hautvillers, village viticole de 800 habitants situé également à quelques kilomètres d'Epernay. Des croix avaient été renversées ou mises à l'envers. Le maire, Patrick Lopez, avait alors déclaré à l'AFP : « Il n'y a eu aucun signe raciste ni antisémite »… Les dégradations de Mesnil-sur-Oger ont été découvertes mardi matin, à 7 h 45, par une habitante de la commune. Elle a immédiatement prévenu l'un des adjoints au maire. Immédiatement sur les lieux, une vingtaine de gendarmes de la section de recherches de Reims, de la brigade de recherches d'Epernay et de la communauté de brigades d'Avize sont intervenus pour boucler le cimetière et procéder à des investigations minutieuses. Là encore, le maire Pascal Launois a laconiquement déclaré : « C'est plus une séance de vandalisme que de profanation »… Le procureur de la République de Châlons-en-Champagne, mieux renseignée, a reconnu que : « des croix ont été descellées pour être placées selon des rites sataniques », ajoutant à propos des deux profanations : « On peut commencer à faire le lien, avec un processus opératoire relativement similaire, avec notamment le Christ placé à l'entrée du cimetière, tête renversée et recouvert de peinture. » En outre, les dates de début et de fin d'un rite satanique correspondent à celles de la dégradation des deux cimetières, a-t-elle ajouté en substance, citant « des personnes qui s'intéressent à ces milieux-là ». Le 30 avril est en effet, outre la date anniversaire de la mort d’Adolf Hitler, celle de la fondation de l’“Église de Satan” aux États-Unis. Nous attendons toujours les réactions de la classe politique… Mais, bien sûr, il ne s'agit cette fois que de deux cimetières chrétiens… Sans commentaire… Sources : L'Union & LCI Liens utiles Retour au dossier Défense du Catholicisme |