Ce mercredi 31 décembre en début de soirée, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre les premières Vêpres de la Solennité de Marie Mère de Dieu. Conformément à la tradition, la liturgie a été suivie de l’exposition du Saint Sacrement, du Te Deum d’action de grâce de fin d’année et de la bénédiction eucharistique. Comme l’an passé, le Pape a interpellé directement les Romains dans leur ensemble et les responsables politiques en particulier après le scandale de corruption qui a émergé ces dernières semaines. Les précisions de Xavier Sartre sur Radio Vatican. Texte intégral de l'homélie traduit en français à venir. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |
Te Deum laudamus : te Dominum confitemur. Te aeternum patrem, omnis terra veneratur. Tibi omnes angeli, tibi caeli et universae potestates : tibi cherubim et seraphim, incessabili voce proclamant : "Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra maiestatis gloriae tuae." Te gloriosus Apostolorum chorus, te prophetarum laudabilis numerus, te martyrum candidatus laudat exercitus. Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia, Patrem immensae maiestatis ; venerandum tuum verum et unicum Filium ; Sanctum quoque Paraclitum Spiritum. Tu rex gloriae, Christe. Tu Patris sempiternus es Filius. Tu, ad liberandum suscepturus hominem, non horruisti Virginis uterum. Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti credentibus regna caelorum. Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris. Iudex crederis esse venturus. Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni, quos pretioso sanguine redemisti. Aeterna fac cum sanctis tuis in gloria numerari. Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuae. Et rege eos, et extolle illos usque in aeternum. Per singulos dies benedicimus te ; et laudamus nomen tuum in saeculum, et in saeculum saeculi. Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire. Miserere nostri, Domine, miserere nostri. Fiat misericordia tua, Domine, super nos, quemadmodum speravimus in te. In te, Domine, speravi : non confundar in aeternum. |
Nous vous louons, ô Dieu ! Nous vous bénissons, Seigneur. Toute la terre vous adore, ô Père éternel ! Tous les Anges, les Cieux et toutes les Puissances. Les Chérubins et les Séraphins s'écrient sans cesse devant vous : "Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu des armées. Les cieux et la terre, sont plein de la majesté de votre gloire." L'illustre chœur des Apôtres, La vénérable multitude des Prophètes, L'éclatante armée des Martyrs célèbrent vos louanges. L'Église sainte publie vos grandeurs, dans toute l'étendue de l'univers, Ô Père dont la majesté est infinie ! Elle adore également votre Fils unique et véritable ; Et le Saint-Esprit consolateur. Ô Christ ! Vous êtes le Roi de gloire. Vous êtes le Fils éternel du Père. Pour sauver les hommes et revêtir notre nature, vous n'avez pas dédaigné le sein d'une Vierge. Vous avez brisé l'aiguillon de la mort, vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux. Vous êtes assis à la droite de Dieu dans la gloire du Père. Nous croyons que vous viendrez juger le monde. Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs, rachetés de votre Sang précieux. Mettez-nous au nombre de vos Saints, pour jouir avec eux de la gloire éternelle. Sauvez votre peuple, Seigneur, et versez vos bénédictions sur votre héritage. Conduisez vos enfants et élevez-les jusque dans l'éternité bienheureuse. Chaque jour nous vous bénissons ; Nous louons votre nom à jamais, et nous le louerons dans les siècles des siècles. Daignez, Seigneur, en ce jour, nous préserver du péché. Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous. Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous, selon l'espérance que nous avons mise en vous. C'est en vous, Seigneur, que j'ai espéré, je ne serai pas confondu à jamais. |
Traduction française du Te Deum approuvée par le cardinal Ratzinger (Imprimatur 10 novembre 1990, Rome). Traduction liturgique sur CathoWeb.org. |
Thème des méditations de cette semaine : la joie N'oubliez pas que vous pouvez vous inscrire sur notre blog, si vous souhaitez recevoir ces méditations quotidiennement dans votre boîte mail. |
« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour. Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. » Jean 15, 10-11. |
« Le Bon Dieu est dans votre cœur, c'est votre trésor, la joie de votre vie. Que tout soit pour Lui. Le mot trésor éveille l'idée de quelque chose de précieux que l'on tient caché, enfoui dans la terre. Gardez votre trésor caché au fond de la terre de votre âme. Vous êtes pauvre, Il est votre richesse puisqu'Il est votre Trésor, et la seule, la vraie richesse que l'on puisse nommer ainsi. Que j'aime cette comparaison du trésor de saint Jean de la Croix... Votre Bien-Aimé est un trésor caché. Si vous ne Le trouvez pas, c'est que vous ne creusez pas assez profondément pour vous cacher avec Lui. Cherchez-Le dans l'humilité et la foi. Il veut que nous L'aimions dans la foi sans Le connaître. Il veut de même que nous Le cherchions dans le recueillement et la foi sans avoir conscience de sa présence. C'est par le cœur spirituel (volonté) que se fait l'union. Si un seul rayon de la divine Bonté pénétrait dans votre âme, c'en serait fait, je crois, pour toujours. Dites-Lui souvent « ô mon Dieu, que Vous êtes bon ». Cela Lui fait plaisir. Je ne puis dire combien je souhaite que vous cherchiez Jésus avec un cœur tout de feu. Laissez là tout ce qui vous gêne encore ; laissez-vous vous-même tout à fait ; puis cherchez votre Seigneur, votre Dieu et votre Tout. Vous Le trouverez. Il vous appellera par votre nom, ce nom que Lui seul connaît et qui vous dit tout entier. Vous Lui répondrez : « Maître, oui, bon Maître », car vous serez tout à Lui. Il vous aura tout appris, Lui, la Sagesse ; Il vous aura tout donné, Lui, la richesse ; Il vous aura tout sacrifié, Lui, le bonheur ; Il vous aura transformé tout entier, Lui, l'Amour. Amen... Amen... Amen... Puissent mes paroles tomber sur votre âme comme des charbons ardents et l'embraser d'un feu qui ne s'éteigne plus jamais. » Robert de Langeac (Augustin Delage p.s.s., 1877-1947), in "Vous… Mes Amis", P. Lethielleux, 1952. |
Laetatus sum in his quae dicta sunt mihi: in domum Domini ibimus. Stantes erant pedes nostri: in atriis tuis Ierusalem. Ierusalem, quae aedificatur ut civitas: cuius partecipatio eius in id ipsum. Illuc enim ascenderunt tribus, tribus Domini: testimonium Israel ad confitendum nomini Domini. Quia illic sederunt sedes in iudicio: sedes super domum David. Rogate quae ad pacem sunt Ierusalem: et abundantia diligentibus te. Fiat pax in virtute tua: et abundantia in turribus tuis. Propter fratres meos et proximos meos: loquebar pacem de te. Propter domum Domini Dei nostri: quaesivi bona tibi. Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen. Cf. la composition de Tomás Luis de Victoria (1548-1611) du Laetatus sum (Ps 121) au 30 mars 2014. |