« Oh ! qui dira le bonheur de l'humanité si tous, individus, familles, Etats, se laissaient gouverner par le Christ ! " Alors enfin - pour reprendre les paroles que Notre Prédécesseur Léon XIII adressait, il y a vingt-cinq ans, aux évêques de l'univers - il serait possible de guérir tant de blessures ; tout droit retrouverait, avec sa vigueur native, son ancienne autorité ; la paix réapparaîtrait avec tous ses bienfaits ; les glaives tomberaient et les armes glisseraient des mains, le jour où tous les hommes accepteraient de bon cœur la souveraineté du Christ, obéiraient à ses commandements, et où toute langue confesserait que "le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père" (Léon XIII, Lettre encyclique Annum sacrum, 25 mai 1899) ". Pour que la société chrétienne bénéficie de tous ces précieux avantages et qu'elle les conserve, il faut faire connaître le plus possible la doctrine de la dignité royale de notre Sauveur. Or, aucun moyen ne semble mieux assurer ce résultat que l'institution d'une fête propre et spéciale en l'honneur du Christ-Roi. » Pie XI, Lettre encyclique Quas Primas (16-17), 11 décembre 1925. |
« La Royauté du Christ doit avoir pour résultat pratique de faire jaillir de mon âme ces paroles : « Ô Christ-Roi, puisque je vous appartiens totalement, je me livre à votre bon plaisir. Ordonnez tout ce qui vous plaira, je veux, avec le secours de votre sainte grâce, accomplir toutes vos volontés et rester jusqu'à mon dernier soupir complètement livré entre vos mains. » [...] « Il n'y a qu'une seule chose qui soit nécessaire, dit Bossuet. Comme Dieu est seul et que l'homme se considère comme seul devant lui, il faut trouver quelque chose en l'homme qui soit parfaitement un, un acte qui renferme tout dans son unité ; qui, d'un côté, renferme tout ce qui est dans l'homme et, d'un autre côté, réponde à tout ce qui est en Dieu. Faites-moi trouver cet acte, ô mon Dieu ! cet acte si étendu, si simple, qui vous livre tout ce que je suis, qui m'unisse à tout ce que vous êtes. Ô Jésus ! je suis à vos pieds ; faites-moi trouver ce nécessaire. Tu l'entends déjà, âme chrétienne ; Jésus te dit dans le coeur que cet acte c'est l'acte d'abandon ; car cet acte livre tout l'homme à Dieu, son âme, son corps en général et en particulier... Tout vous est abandonné, ô Seigneur ; faites-en ce que vous voulez. Ô mon Dieu, je vous abandonne ma vie et non seulement celle que je mène en captivité et en exil sur la terre, mais encore ma vie dans l'éternité. Je vous abandonne mon salut ; je remets ma volonté entre vos mains ; je vous remets l'empire que vous m'avez donné sur mes actions... Je vous ai tout livré ; je n'ai plus rien ; c'est là tout l'homme. Que si cet acte répond à tout ce qui est en l'homme, il répond aussi en même temps à tout ce qui est en Dieu. Je m'abandonne à vous, ô mon Dieu ! à votre unité pour être un avec vous ; à votre infinité et à votre immensité incompréhensible, pour m'y perdre et m'y oublier moi-même ; à votre sagesse infinie, pour être gouverné selon vos desseins, et non selon mes pensées ; à vos décrets éternels, connus et inconnus, pour m'y conformer parce qu'ils sont tous également justes ; à votre éternité, pour en faire mon bonheur ; à votre toute-puissance, pour être toujours sous votre main ; à votre bonté paternelle, afin que dans le temps que vous m'avez marqué vous receviez mon esprit entre vos bras... Cet acte est le plus parfait et le plus simple de tous les actes ; car ce n'est pas un effort comme d'un homme qui veut agir de lui-même, mais c'est se laisser aller pour être mû et poussé par l'Esprit de Dieu, comme dit S. Paul (Rom., VIII, 14). Par cet abandon on ne tombe pas dans l'inaction ; au contraire, nous sommes d'autant plus agissants que nous sommes plus poussés, plus mus, plus animés par le Saint-Esprit. Cet acte par lequel nous nous y livrons et à l'action qu'il fait en nous, nous met, pour ainsi parler, tout en action pour Dieu. » » La Royauté du Christ par un Frère Mineur de la Province de France (Chapitre Onzième), Desclée, Lefebvre et Cie, Rome / M. Giard, Lille, 1906. |
« Il n’existe pas une personne qui n’a pas en elle quelque chose de bon. C’est ce que regarde Jésus pour sortir cette personne du mal ». Lors de la catéchèse de ce dimanche 30 octobre 2016, le Pape invite à se comporter comme Jésus qui interpelle Zachée pour qu'il l'invite en sa demeure, c'est-à-dire à « montrer sa valeur à qui se trompe, cette valeur que Dieu continue à voir malgré toutes les erreurs commises ». Cela peut provoquer une surprise positive qui attendrit le cœur et pousse la personne à donner le meilleur d’elle-même assure le Saint-Père. « C’est en ayant confiance en l’autre que celui-ci croît et change ». Le Pape commente l’Évangile de Luc, lorsque Jésus est accueilli par la foule en entrant à Jéricho. Curieux, Zachée, le chef des publicains qui collectaient les impôts pour le compte des Romains, se hisse sur un arbre pour apercevoir Jésus. Quelle n’est pas sa surprise quand Jésus s’arrête au pied de l’arbre et lui demande de descendre pour pouvoir l’accueillir chez lui. La foule murmure. Peut-être aurait-elle aimé entendre Jésus « régler des comptes » avec ce « traître du peuple ». Mais ce n’est pas le comportement de Jésus, dont le « devoir suprême est d’accomplir le dessein du Père pour toute l’humanité, la condamnation à mort, la crucifixion, et le troisième jour la résurrection ». Dans le dessein de salut du Père miséricordieux, il y a également le salut de Zachée. Jésus, guidé par la miséricorde, cherchait Zachée. Le Pape encourage chacun à faire comme Jésus, à avoir un regard qui va « au-delà des péchés et des préjugés ». Il regarde les personnes avec les yeux de Dieu. « Il ne voit pas le mal passé, mais entrevoit le bien futur ». Jésus ne se résigne pas aux fermetures, mais il ouvre toujours de nouveaux espaces de vie ; il ne s’arrête pas aux apparences, mais regarde les cœurs blessés par le péché et s’y arrête, assure le Pape. « Parfois, nous cherchons à corriger ou à convertir les pécheurs pour les réprimander, en leur renvoyant leurs erreurs et leurs comportements injustes au visage », mais le comportement de Jésus montre un autre chemin, explique le Pape François. Il demande l’intercession de la Vierge pour qu’elle nous aide à voir la bonté des personnes que nous rencontrons tous les jours pour que tous soient encouragés à faire émerger l’image de Dieu imprimée dans leur cœur. Source : Radio Vatican (MD). Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. « J’exprime ma proximité avec les populations d’Italie centrale frappées par le tremblement de terre. Il y a eu ce matin encore une forte secousse », a dit le Pape François après la prière de l'Angélus. « Je prie pour les blessés et pour les familles qui ont subi des dommages et pour le personnel engagés dans les opérations de secours et d’assistance. Que le Seigneur ressuscité leur donne la force et que la Sainte Vierge les garde. » Quelques mots qui vont droit au cœur des personnes touchées, et auxquelles la foule, extrêmement nombreuse place Saint Pierre, s’est associée en les saluant par des applaudissements nourris. Source : Radio Vatican. |
Enfin, hier à Madrid ont été proclamés bienheureux un bénédictin espagnol, José Antón Gómez, et ses 3 compagnons, Antolín Pablos Villanueva, Juan Rafael Mariano Alcocer Martínez et Luis Vidaurrázaga Gonzáles, prêtres et moines espagnols, tués en 1936 pendant la persécution anticatholique qui s’est développée sous couvert de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur, et confions à leur intercession nos frères et soeurs qui, malheureusement encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, sont persécutés à cause de leur foi dans le Christ. » |
Allelúia, allelúia. V/. Potéstas eius, potéstas ætérna, quæ non auferétur : et regnum eius, quod non corrumpétur. Allelúia. Allelúia. V/. Sa puissance, est une puissance éternelle, qui ne sera pas emportée, et son règne est un règne qui ne sera point bouleversé. Alléluia. (Dan. 7, 14) |