« L'adoration eucharistique, c'est d'être là comme une fleur devant son soleil. Si vous saviez quel est Celui qui vous regarde à travers ces voiles... Ne faites rien, qu'importe ! Une vertu sortira de Lui... Les bons anges vous enverront le souffle de sa bouche, la chaleur de son Cœur... Au pied de l'Eucharistie, il n'y a ni lieu, ni temps, ni distance. En Lui, on se retrouve, on s'aime, on se soutient. L'oraison, c'est la vie de Dieu. C'est l'exercice qui, sous différentes formes, tient l'âme dans l'union parfaite et continuelle avec Dieu. Une âme unie à Dieu est un feu qui embrase tout autour d'elle. » Vénérable Théodelinde Bourcin-Dubouché (1809-1863), Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus. (déclarée Vénérable par le pape Saint Pie X, le 19 mars 1913) Adoration Réparatrice : 39 rue de Gay-Lussac, 75005 Paris, France. La première fondation est à Paris, la deuxième à Lyon et la troisième à Châlons en Champagne. Elle est présente en France et en Irlande. |
Adóro te devóte, látens Déitas, Quæ sub his figúris, vere látitas: Tibi se cor meum totum súbjicit, Quia, te contémplans, totum déficit. Je t'adore dévotement, Dieu caché Qui sous ces apparences vraiment prends corps, À Toi, mon cœur tout entier se soumet Parce qu'à te contempler, tout entier il s'abandonne. Visus, tactus, gustus, in te fállitur, Sed audítu solo tuto créditur: Credo quidquid díxit Dei Fílius; Nil hoc verbo veritátis vérius. La vue, le goût, le toucher, en toi font ici défaut, Mais t'écouter seulement fonde la certitude de foi. Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu, Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de vérité. In cruce latébat sola Déitas, At hic látet simul et humánitas: Ambo támen crédens átque cónfitens, Peto quod petívit latro pœnitens. Sur la croix, se cachait ta seule divinité, Mais ici, en même temps, se cache aussi ton humanité. Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse, Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent. Plagas, sicut Thomas, non intúeor, Deum támen meum te confíteor. Fac me tibi sémper mágis crédere, In te spem habére, te dilígere. Tes plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas, Mon Dieu, cependant, tu l'es, je le confesse, Fais que, toujours davantage, en toi je croie, Je place mon espérance, je t'aime. O memoriále mortis Dómini, Panis vivus, vitam præstans hómini, Præsta meæ menti de te vívere, Et te illi semper dulce sápere. O mémorial de la mort du Seigneur, Pain vivant qui procure la vie à l'homme, Procure à mon esprit de vivre de toi Et de toujours savourer ta douceur. Pie pellicáne, Jesu Dómine, Me immúndum munda tuo sánguine, Cujus una stilla salvum fácere, Totum mundum quit ab ómni scélere. Pieux pélican, Jésus mon Seigneur, Moi qui suis impur, purifie-moi par ton sang Dont une seule goutte aurait suffi à sauver Le monde entier de toute faute. Jesu, quem velátum nunc aspício, Oro fíat illud, quod tam sítio: Ut, te reveláta cernens fácie, Visu sim beátus tuæ glóriæ. Amen. Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde, Je t'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif, Te contempler, la face dévoilée, Que je sois bienheureux, à la vue de ta gloire. Partition (pdf) - Traduction française : Notre-Dame des Neiges |