« En Dieu, la réalité du mariage est toujours vivante. Ce qui fait la beauté du mariage chrétien, c'est l'amour des époux, certes, mais aussi la fidélité inlassable de Dieu et la tendresse avec laquelle Il demeure gardien de cet amour conjugal, y compris lorsqu'il y a divorce aux yeux des hommes. Lorsque l'amour humain semble mort, l'amour de Dieu demeure. D'où la force de ceux et celles qui, divorcés, choisissent de ne pas se remarier pour rester fidèle à leur mariage : ils savent qu'ils ne sont pas seuls puisque Dieu s'est engagé avec eux, dans une alliance à trois. Pour qu'un tabouret soit stable, il lui faut au moins trois pieds. La famille qui repose sur le mariage est assise sur un trépied (les deux époux et Dieu)... alors que la famille qui se constitue sans mariage est comme assise sur un tabouret à deux pieds : en équilibre instable. On voit bien les limites de cette comparaison : les trois "pieds" du mariage ne sont pas de même nature. Mais cette image du trépied dit bien que pour être assis de manière stable, il faut que le poids du corps repose sur les trois pieds du tabouret. Or, que se passe-t-il trop souvent, même dans les familles chrétiennes ? On s'appuie sur deux pieds seulement (les époux), en oubliant le Troisième... Savoir que la famille repose sur le mariage ne suffit pas : encore faut-il en vivre. Une famille est chrétienne, non parce qu'elle aurait mérité quelque label en allant à l'église, mais parce qu'elle s'efforce de vivre, jour après jour, les grâces du sacrement de mariage. » Christine Ponsard, La Foi en famille, Editions des Béatitudes, 2004. |
Seigneur Jésus, Apprenez-nous à être généreux, A Vous servir comme Vous le méritez, A donner sans compter, A combattre sans souci des blessures, A travailler sans chercher le repos, A nous dépenser, sans attendre d'autre récompense, que celle de savoir que nous faisons Votre Sainte Volonté. |