,
Commémoraison de la Compassion de Notre-Dame « Honorons l'état souffrant et compatissant de la Mère de Dieu et avec elle l'état souffrant de son Fils, auquel sa compassion rend hommage, et que cet honneur persévère en nos âmes pendant tout le temps de notre vie sur la terre. Car c'est ainsi que la Vierge l'a honoré et le sentiment de ce que Jésus a souffert pour les hommes n'est jamais parti de son coeur tandis qu'elle a été en ce monde... Il a été beaucoup plus grand et plus pénétrant au temps que son Fils souffrait en la croix, mais elle en a continuellement conservé la mémoire, et la pensée lui en a toujours été très présente et ce ne pouvait être sans ressentiment... [...] Imitons la Vierge dans la compassion qu'elle a de son Fils souffrant ; car il souffre pour nous aussi bien que pour elle... Imitons son obéissance et sa parfaite résignation à la volonté de Dieu en un sujet aussi ignominieux et si douloureux. Imitons le délaissement qu'elle fait de son Fils au Père éternel, pour accomplir sur lui ses desseins de rigueur, et apprenons à n'avoir rien en nos mains que nous ne remettions promptement au pouvoir de Dieu afin qu'il en use selon son bon plaisir. Imitons encore sa constance et sa patience dans l'affliction la plus sensible et la douleur la plus pénétrante qui sera jamais. Reconnaissons aussi la part inestimable qu'elle a en l'oeuvre de notre salut. » P. Guillaume Gibieuf (1583-1650), La Vie et les Grandeurs de la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, T. II, ch. XV, "De la Vierge souffrante au pied de la croix", in A. Molien, La Vierge, Mère de Dieu - Les meilleurs textes de "l'Ecole française" de Bérule-Gibieuf-Olier ou les Grandeurs de Marie, Paris, Desclée de Brouwer, 1940. |
Extrait : « La prochaine rencontre mondiale des familles constitue une occasion privilégiée de repenser le travail et la fête dans la perspective d’une famille unie et ouverte à la vie, bien insérée dans la société et dans l’Eglise, attentive à la qualité des relations ainsi qu’à l’économie de la cellule familiale elle-même. Pour être véritablement bénéfique, l’événement ne devrait toutefois pas rester isolé, mais se placer dans un parcours adéquat de préparation ecclésiale et culturelle. Je souhaite donc que, déjà au cours de l’année 2011, XXXe anniversaire de l’Exhortation apostolique Familiaris consortio, « magna charta » de la pastorale familiale, un itinéraire adapté puisse être entrepris, accompagné d’initiatives au niveau paroissial, diocésain et national, visant à mettre en lumière des expériences de travail et de fête dans leurs aspects les plus véritables et positifs, avec une attention particulière pour leur influence sur le vécu concret des familles. Les familles chrétiennes et les communautés ecclésiales du monde entier doivent donc se sentir interpellées et impliquées et se mettre rapidement en chemin vers « Milan 2012 ». » |