« La patience envers soi-même est loin de la complaisance. Elle n'est pas tolérance ni oubli de nos misères, ni engourdissement de l'âme proche de l'insensibilité. Elle est support paisible d'un être que, par expérience, on sait n'être bon à rien. Elle a pour base l'humilité. L'impatience, le dépit, le découragement à la vue de nos fautes : voilà bien le plus grand raffinement de l'orgueil. » Abbé Henri Huvelin (1838-1910), in "Ecrits spirituels et paroles de l'Abbé Huvelin" recueillis et annotés par M.-Th. Louis-Lefebvre (Pauvreté spirituelle), P. Lethielleux, Paris, 1959. |