Très Sainte Vierge Marie, Reine des Anges et des saints, Médiatrice de toutes grâces, nous trouvons refuge et protection auprès de votre Cœur Immaculé, car vous êtes notre Mère. Accordez-nous, comme vous l'avez promis aux trois pastoureaux de Fatima, de savoir offrir chaque jour notre vie pour le salut des pécheurs. Que votre amour maternel touche les cœurs endurcis par le péché, pour que tous les hommes, sauvés par le sang de votre Fils versé sur la croix, trouvent le chemin de l'amour, de la pénitence et de la réconciliation avec Dieu et avec leurs frères. Alors, nous pourrons chanter tous ensemble et d'un seul cœur, le triomphe de votre maternelle Miséricorde. Amen. Robert, Cardinal Sarah - Vatican, le 25 mars 2017. |
Programme complet du 26 novembre au 3 décembre Programme du mercredi 29 novembre 2017 09h30 : Messe au Kyaikkasan Ground Résumé de la Messe au Kyaikkasan Ground sur KTO à 09h00 16h15 : Rencontre avec le Conseil suprême “Sangha” des moines bouddhistes au Kaba Aye Centre 17h15 : Rencontre avec les évêques de Birmanie dans une salle de la Cathédrale de St Mary’s |
« Oh ! combien les coeurs doux sont chers à Jésus-Christ, lorsque, en butte aux affronts, aux moqueries, aux calomnies, et même aux coups et aux blessures, ils ne s'irritent point contre qui les outrage ou les frappe ! « Seigneur, dit l'Ecriture, vous avez toujours eu pour agréable la prière des hommes humbles et doux. » (Judith IX, 16). Dieu agrée leurs prières, cela veut dire qu'il les exauce. « Bienheureux les doux, ajoute l'Evangile, car ils possèderont la terre » (Matth. V, 4), la vraie terre de promission, le ciel, dont ils ont ainsi une spéciale promesse. Le père Balthasar Alvarez appelait le paradis la patrie des méprisés et des opprimés ; oui, à ceux-là, et non aux orgueilleux que le monde comble d'honneurs et d'estime, est réservée la possession du royaume éternel. Mais, d'après David, ce n'est pas seulement l'éternelle béatitude qui leur est garantie, mais aussi dès ici-bas les délices d'une paix profonde : « Seigneur, les hommes doux recevront la terre en héritage et ils se délecteront dans l'abondance de la paix. » (Ps. XXXVI, 11). De fait, les saints, loin de garder rancune à ceux qui les maltraitent, ne les en aiment que davantage ; et le Seigneur, en retour de leur patience, accroît en eux la paix du coeur. « Il me semblait, avouait sainte Thérèse, éprouver une affection nouvelle pour les personnes qui parlaient mal de moi. » Aussi le tribunal de la Rote atteste que « les mauvais procédés alimentaient la flamme de sa charité (1). » Un tel degré de douceur suppose nécessairement une âme profondément humble et qui, dans le vif sentiment de sa bassesse, se croit digne de tout mépris. Les orgueilleux, au contraire, sont toujours irritables et vindicatifs, car, persuadés de leur mérite, ils s'estiment dignes de tout honneur. » (1) Offensiones amoris ipsi escam ministrabant. St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. XII, 3), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Etienne, 1991. |