« Dieu est présent dans notre vie, comme la présence d'un amour qui y enveloppe tout. Tout lui est confié. D'une confiance qui veut s'exprimer en totale soumission, en une parfaite souplesse entre ses mains. Cette présence de Dieu en notre vie est une présence cachée. Ce qu'il réalise en nous, quels biens sa grâce nous apporte, lui seul le voit, qui accomplit son oeuvre en notre âme. Mais en entrevoir et en deviner quelque chose suffit pour lui faire confiance et être dans la paix. Accepter tout ce qui demeure d'obscurité en cette présence, c'est encore un acte de confiance. Un acte d'humilité aussi. Laisser faire Dieu, en toute humilité. Lui apporter simplement notre soumission. Une confiance sans ombre - sans hésitations ni reculs - une confiance toute claire. Humblement - et joyeusement - demeurer entre les mains de Dieu, et le laisser faire de nous ce qu'il lui plaît. [...] Etre entre les mains de Dieu une petite chose bien humble, dont il puisse faire ce qu'il veut, comme il veut. Le moyen de trouver Dieu, quand il se cache, c'est de se faire plus humble, plus effacé devant lui. Toute pauvreté, toute souffrance, toute humiliation - tout ce par quoi l'âme se sent plus impuissante, plus dépouillée - tout cela la met davantage entre les mains de Dieu. Il est plus libre de faire ce qui lui plaît dans le vide ainsi créé en elle par l'humilité, par le sentiment de son total dénuement. Plus l'âme est humble, plus elle est confiée à Dieu. » Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, Aimer Dieu, Desclée de Brouwer, 1960. |
Benoît XVI, après la prière de l’angélus récitée depuis le balcon de son palais apostolique d’été de Castelgandolfo, au sud de Rome, a exprimé toute sa douleur pour ces nombreux « morts et blessés, parmi lesquels des civils, et le nombre considérable de déplacés internes et de réfugiés dans les pays limitrophes. » C’est pour eux que le Pape demande « que soit garantie la nécessaire assistance humanitaire et l’aide solidaire. » Il leur a exprimé sa proximité et les a confiés à sa prière, renouvelant son « appel pressant pour que toute forme de violence et d’épanchement de sang prennent fin. » Benoît XVI s’est ensuite adressé à ceux qui détiennent les « responsabilités les plus grandes pour qu’aucun effort ne soit épargné pour rechercher la paix, même de la part de la communauté internationale, à travers le dialogue et la réconciliation, en vue d’une solution politique adéquate au conflit. » Benoît XVI s’est ensuite exprimé en français : « Chers francophones et chers pèlerins venus de Martinique, aujourd’hui débute dans la liturgie dominicale la lecture du 6ème chapitre de l’évangile de saint Jean, qui relate la multiplication des pains et rapporte le discours sur le pain de vie. Les foules qui suivent le Christ ont faim. Jésus multiplie le pain que les disciples distribuent. Je vous invite vous aussi à distribuer la Bonne Nouvelle du Christ. N’hésitez pas à parler de lui autour de vous. Ceux qui cherchent Dieu sont nombreux. Comblez leur faim dans la mesure du possible. Bonnes vacances et que Dieu vous bénisse par l’intercession de la Vierge Marie. » Source : Radio Vatican. Texte intégral (et vidéo) sur le site internet du Vatican. |