« L'Apôtre doit être joyeux, mais dans le Seigneur, non selon le monde. Comme dit l'Ecriture : "Celui qui veut être l'ami de ce monde sera considéré comme l'ennemi de Dieu". De même que l'on ne peut servir deux maîtres, c'est ainsi qu'on ne peut être joyeux à la fois selon le monde et dans le Seigneur. Que la joie dans le Seigneur l'emporte donc, jusqu'à ce que disparaisse la joie selon le monde. Que la joie dans le Seigneur augmente toujours ; que la joie selon le monde diminue toujours, jusqu'à ce qu'elle disparaisse. Je ne dis pas cela parce que, vivant en ce monde, nous ne devrons jamais nous réjouir, mais afin que, même vivant en ce monde, nous soyons joyeux dans le Seigneur. [...] Donc, mes frères, soyez joyeux dans le Seigneur, non selon le monde. C'est-à-dire : soyez joyeux dans la vérité, non dans l'iniquité ; soyez joyeux dans l'espérance de l'éternité, non dans l'éclat fragile de la vanité. C'est ainsi qu'il vous faut être joyeux : en tout lieu et en tout temps où vous serez ainsi, le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien. » Saint Augustin, extrait de l'Homélie sur la Lettre aux Philippiens. |
« Ceci m'est arrivé à moi : j'avais confessé un homme qui avait des doutes sur la présence réelle de Notre-Seigneur à la Messe. Au moment où il se présentait pour communier, et comme j'étais encore à une bonne distance, la Sainte Hostie s'est détachée de mes doigts et, d'elle-même, est allée se poser sur la langue de cet homme... Ah ! si on savait ce que c'est que la Messe, on mourrait ! Pour la bien dire, il faudrait être un séraphin. Ô homme, qui possèdes ce trésor, que tu es heureux ; mais que tu comprends peu ton bonheur ! Si tu le comprenais, tu ne pourrais pas vivre... Oh ! non, bien-sûr, tu ne pourrais pas vivre ! Tu mourrais d'amour ! » Saint curé d'Ars. |