Antiphona 2 Pueri Hebræórum vestiménta prosternébant in via, et clamábant dicéntes : « Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini. » Les enfants des Hébreux étendaient leurs vêtements sur le chemin ; ils criaient et disaient : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! » Psalmus 23, 1-2 et 7-10. Dómini est terra , et plenitúdo eius : * orbis terrárum et univérsi qui hábitant in éo. Quia ipse super mária fundávit éum : * et super flúmina præparávit éum. Au Seigneur est la terre et toute sa plénitude : le globe du monde et tous ceux qui l’habitent. Parce que c’est lui-même qui l’a fondé au-dessus des mers, et qui l’a disposé au –dessus des fleuves. Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra. Psalmus Attóllite portas, príncipes vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ. Quis est iste Rex glóriæ ? + Dóminus fortis et potens : * Dóminus potens in prælio. Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera. Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur, fort et puissant : le Seigneur, puissant au combat. Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra. Psalmus Attóllite portas, príncipes vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ. Quis est iste Rex glóriæ ? + Dóminus virtutum ipse est rex gloriae. Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera. Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur des armées : c’est lui qui est le Roi de gloire. Et repetitur Antiphona Pueri Hebræórum, ut supra. |
« L'humilité, le chemin de Jésus » Ce dimanche matin, sur la place Saint-Pierre, le Pape François a donné le coup d’envoi de la Semaine Sainte qui commencé par une procession festive. Le Pape a refait les gestes symboliques évoquant l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, accueilli par l’enthousiasme des pauvres, séduits par son humilité, sa douceur et sa miséricorde. Après la procession solennelle, il a célébré la Messe place Saint-Pierre. « En cette Semaine, la Semaine Sainte qui nous conduit à Pâques, nous irons sur ce chemin de l’abaissement de Jésus. » Car, rappelle la Pape dans son homélie, au centre de la célébration du dimanche des Rameaux « qui apparait si festive », il y a l’abaissement de Jésus - expression utilisée dans la Lettre aux Philippiens - l’humilité. « S’abaisser est avant tout le style de Dieu : Dieu s’abaisse pour marcher avec son peuple, pour supporter ses infidélités ». Pas d'humilité, sans humiliation Mépris, tromperie, trahison, arrestation, abandon, condamnation à mort, reniement, raillerie, couronnement d’épines... François énumère les épreuves qu’endurera Jésus en cette Semaine Sainte. « Il n’existe pas d’humilité sans humiliation ». Le chemin de l’humilité est le chemin de Dieu. « il n’en existe pas d’autre ». En parcourant jusqu’au bout cette route, le Fils de Dieu a assumé la « condition de serviteur ». Humilité veut dire service, souligne le Saint-Père. Cela veut dire « laisser la place à Dieu, se dépouiller de soi-même, “se vidant”, comme dit l’Écriture (v. 7). C’est l’humiliation la plus grande. » Il existe une autre voie, celle de la mondanité que nous devons rejeter, car elle est « contraire au Christ ». Dans le désert, Jésus a refusé cet offre proposé par le malin, et « avec Lui, nous aussi nous pouvons vaincre cette tentation, non seulement dans les grandes occasions, mais dans les circonstances ordinaires de la vie. » Suivre Jésus et les martyrs d'aujourd'hui Le Pape salue l’exemple de beaucoup d’hommes et de femmes qui, « dans le silence et de façon cachée », chaque jour renoncent à eux-mêmes pour servir les autres : un parent malade, un ancien seul, une personne avec un handicap… Il salue « l’abaissement de tous ceux qui, en raison de leur comportement fidèle à l’Évangile, sont discriminés et paient de leur personne ». Il évoque le sort de ces frères et sœurs persécutés parce que chrétiens, « les martyrs d’aujourd’hui » qui ne renient pas Jésus et supportent avec dignité des insultes et des outrages, suivant le chemin de Jésus... Une « une nuée de témoins » qu’il nous faut suivre résolument conclut le Souverain Pontife. Source : Radio Vatican. Texte intégral en français sur le site internet du Vatican. |
« Jésus était à la veille de sa passion, les démonstrations des Juifs ne le trompaient pas. Son Coeur était ulcéré. En approchant de la ville, il s'arrêta un instant et se prit à pleurer : « O Jérusalem, dit-il, si tu comprenais tout le bien que je te veux ! Si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! Mais non, tu vas bientôt m'obliger à te frapper et à punir ton ingratitude ! » Ces paroles m'émotionnent profondément. Notre-Seigneur ne pensait pas seulement à Jérusalem, mais à toutes les âmes ingrates, à la mienne même. « Si tu comprenais tout le bien que je te veux ! me disait-il ; si tu acquiesçais à la paix que je t'apporte ! » Mais hélas ! je ne comprends pas toujours, je ne comprends pas souvent. Notre-Seigneur m'apporte la paix, mais je garde le trouble parce que je n'ai pas le courage de me vaincre et de briser entièrement avec mes inclinations mauvaises. Notre-Seigneur me répète ses avertissements de bien des manières, par les impressions de sa grâce, par mes oraisons, mes retraites, par maintes lectures et réflexions, par des épreuves aussi et des châtiments. Vais-je enfin comprendre son amour ? Ses larmes vont-elles me toucher ? Si j'avais la foi de Marguerite-Marie, je verrais les larmes du Bon Maître ! Je puis me les représenter. Je sais qu'il est impassible au ciel, mais il pleurerait encore à mon sujet, s'il pouvait pleurer. Résolutions - Deux pensées me saisissent aujourd'hui. Je dois recevoir plus dignement Notre-Seigneur dans la sainte communion. Je dois le louer de tout coeur, l'honorer et mettre à ses pieds le manteau de mes habitudes défectueuses. En second lieu, je sens le besoin de pleurer avec Notre-Seigneur, de compatir à la tristesse de son Coeur, et aux larmes qu'il verse sur mon ingratitude. » Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Coeur, Tome I (Lundi Saint), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909). NB : Nous vivrons cette Semaine Sainte avec les méditations appropriées du vénérable P. Dehon, et le divin Coeur de notre Sauveur. |
De processione cum ramis benedictis Psalmus 147 (Psaume 147) Lauda, Ierusalem, Dóminum : * lauda Deum tuum, Sion. Jérusalem, loue le Seigneur : loue ton Dieu, ô Sion. Quóniam confortávit seras portárum tuárum : * benedíxit fíliis tuis in te. Parce qu’il a affermi les serrures de tes portes : il a béni tes fils au milieu de toi. Qui pósuit fines tuos pacem : * et ádipe fruménti sátiat te. C’est lui qui a établi la paix sur tes frontières, et qui te rassasie de moelle de froment. Qui emíttit elóquium suum terræ : * velóciter currit sermo eius C’est lui qui envoie sa parole à la terre : avec vitesse court sa parole. Qui dat nivem sicut lanam : * nébulam sicut cínerem spargit. C’est lui qui donne la neige comme la laine, répand le brouillard comme de la cendre. Mittit cristallum suum sicut buccéllas : * ante fáciem frígoris eius quis sustinébit ? Il envoie sa glace comme des morceaux de pains : à la face de son froid, qui tiendra ? Emíttet verbum suum, et liquefáciet ea : * flabit spíritus eius, et fluent aquæ. Il enverra sa parole, et il les fera fondre : son vent soufflera, et les eaux couleront. Qui annúntiat verbum suum Iacob : * iustítias, et iudícia sua Israël. C’est lui qui annonce sa parole à Jacob ; ses justices et ses jugements à Israël. Non fecit táliter omni natióni : * et iudícia sua non manifestávit eis. Il n’a pas fait ainsi pour les autres peuples : et ses jugements, il ne leur a pas manifestés. Glória Patri, et Filio, * et Spirítui Sancto. Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper : * et in sæcula sæculórum. Amen. Comme il était au commencement, et maintenant, et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. |