Au fil des jours ... en 2010





28 décembre : Saints Innocents, Martyrs

4ème jour dans l’Octave de la Nativité

Les Saints Innocents, Fleurs des Martyrs, dont la vie rédigée par l'Abbé Jaud se trouve ici
Un extrait du 39ème Sermon de Saint Augustin pour l’Epiphanie du Sauveur, concernant les Saints Innocents, sur le site de Notre-Dame des Neiges
Et des citations de Saint Augustin et de Saint Bernard sur le même sujet sont proposées ici



« Ô mon Dieu, mon coeur est comme une vaste mer toujours agitée par les tempêtes : qu’il trouve en toi la paix et le repos. Tu as commandé aux vents et à la mer de se calmer, et à ta voix ils se sont apaisés ; viens apaiser les agitations de mon coeur, afin que tout en moi soit calme et tranquille, afin que je puisse te posséder, toi mon unique bien, et te contempler, douce lumière de mes yeux, sans trouble et sans obscurité. Ô mon Dieu, que mon âme, délivrée des pensées tumultueuses de ce monde-ci, "se cache à l'ombre de tes ailes" (Ps 16,8). Qu’elle trouve près de toi un lieu de rafraîchissement et de paix ; toute transportée de joie, qu’elle puisse chanter : "En toi maintenant je peux m'endormir et me reposer en paix en toi" (Ps 4,9).

Qu’elle se repose, je te prie, mon Dieu, qu’elle se repose du souvenir de tout ce qui est sous le ciel, éveillée pour toi seul, comme il est écrit : "Je dors, mais mon coeur veille" (Ct 5,2). Mon âme ne peut être en paix et en sûreté, mon Dieu, que sous les ailes de ta protection (Ps 91,4). Qu'elle demeure donc éternellement en toi et qu'elle soit embrasée de ton feu. Que, s'élevant au-dessus d'elle-même, elle te contemple et chante tes louanges dans la joie. Au milieu des troubles qui m'agitent, que tes dons soient ma douce consolation, jusqu'à ce que je vienne à toi, ô toi la paix véritable. »

Saint Augustin (354-430), Méditations, ch. 37.







« O témoins de la gloire réservée aux amis de l'Agneau, intercédez pour vos bourreaux... Intercédez pour l'immense massacre des innocents de notre siècle sans âme, qui nie l'âme de celui qu'il assassine dans les entrailles maternelles. Modernes innocents, que vos prières donnent le salut à vos mères, comme Marie elle-même fut sauvée par son Enfant. »

Frère Ephraïm, in Ephata, Sarment/Fayard, 1988.

Foetus à 20 semaines

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Méditation du soir...

« Dieu me remplit... Je ne sens plus que l'Amour, ce "feu consumant" qui m'épuise, qui fait tout !... Me laisser brûler jusqu'au bout... M'abandonner tout entière à ce feu !... »
Marie-Antoinette de Geuser (Consummata - 1889-1918), 19 janvier 1911, in Raoul Plus, Lettres et Notes spirituelles de Marie-Antoinette de Geuser, Toulouse, Apostolat de la prière, 1929.




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