N.B. : On célèbre la fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort le 28 avril dans les diocèses bretons. « Saint Louis-Marie contemple tous les mystères à partir de l'Incarnation qui s'est accomplie au moment de l'Annonciation. Ainsi, dans le Traité de la vraie dévotion, Marie apparaît comme le "vrai paradis terrestre du Nouvel Adam", la "terre vierge et immaculée" dont Il a été formé (n. 261). Elle est également la Nouvelle Eve, associée au Nouvel Adam dans l'obéissance qui répare la désobéissance originelle de l'homme et de la femme (cf. ibid., n. 53 ; Saint Irénée, Adversus haereses, III, 21, 10-22, 4). A travers cette obéissance, le Fils de Dieu entre dans le monde. La Croix elle-même est déjà mystérieusement présente à l'instant de l'Incarnation, au moment de la conception de Jésus dans le sein de Marie. En effet, l'ecce venio de la Lettre aux Hébreux (cf. 10, 5-9) est l'acte d'obéissance primordial du Fils au Père, c'est déjà l'acceptation de son Sacrifice rédempteur "lorsqu'il entre dans le monde". "Toute notre perfection - écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort - consistant à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus parfaitement à Jésus Christ. Or, Marie étant la plus conforme à Jésus Christ de toutes ses créatures, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ" (Traité de la vraie dévotion, n. 120). En s'adressant à Jésus, Saint Louis-Marie exprime combien est merveilleuse l'union entre le Fils et la Mère: "elle est tellement transformée en vous par la grâce qu'elle ne vit plus, qu'elle n'est plus ; c'est vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en elle... Ah ! si on connaissait la gloire et l'amour que vous recevez en cette admirable créature... Elle vous est si intimement unie.... elle vous aime plus ardemment et vous glorifie plus parfaitement que toutes vos autres créatures ensemble" (n. 63). » Jean-Paul II, extrait de la Lettre aux religieux et religieuses des familles Montfortaines (4), 8 décembre 2003. |
Oraison à Marie « Je vous salue, Marie, Fille bien-aimée du Père Eternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Epouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon coeur et mon âme ! Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice. Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d'esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre. Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous apartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d'y anéantir tout ce qui déplait à Dieu, et d'y planter, d'y élever et d'y opérer tout ce qui vous plaira. Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de sa présence ; que l'incendie de la charité de votre coeur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu. Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s'il se peut, que je n'aie point d'autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n'aie point d'autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n'aie point d'autre coeur que le vôtre pour aimer Dieu d'un amour pur et d'un amour ardent comme vous. Je ne vous demande ni visions, ni révélations, ni goûts, ni plaisirs même spirituels. C'est à vous de voir clairement sans ténèbres ; c'est à vous de goûter pleinement, sans amertume ; c'est à vous de triompher glorieusement à la droite de votre Fils dans le ciel, sans aucune humiliation ; c'est à vous de commander absolument aux anges et aux hommes et aux démons, sans résistance, et enfin de disposer, selon votre volonté, de tous les biens de Dieu, sans aucune réserve. Voilà, divine Marie, la très bonne part que le Seigneur vous a donnée et qui ne vous sera jamais ôtée ; et ce qui me donne une grande joie. Pour ma part, ici-bas, je n'en veux point d'autre que celle que vous avez eue, savoir : de croire purement, sans rien goûter ni voir ; de souffrir joyeusement, sans consolation des créatures ; de mourir continuellement à moi-même sans relâche ; et de travailler fortement jusqu'à la mort, pour vous, sans aucun intérêt, comme le plus vil de vos esclaves. La seule grâce que je vous demande, par pure miséricorde, c'est que, tous les jours et moments de ma vie, je dise trois fois Amen : Ainsi soit-il, à tout ce que vous avez fait sur la terre, lorsque vous y viviez ; Ainsi soit-il, à tout de que vous faites à présent dans le ciel ; Ainsi soit-il, à tout ce que vous faites en mon âme, afin qu'il n'y ait que vous à glorifier pleinement Jésus en moi pendant le temps et l'éternité. Ainsi soit-il. » Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716), Le Secret de Marie (68-69), in "Oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort", Editions du Seuil, Paris, 1966. Les oeuvres complètes de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort sont disponibles en lecture et téléchargement ici. |
Le dimanche 29 avril, l'Eglise célèbre les vocations, "don de l'Amour de Dieu ". A Rome, le Pape présidera des ordinations presbytérales, à 9 heures, dans la Basilique Saint-Pierre. Au cours d’une concélébration eucharistique, Benoît XVI ordonnera des nouveaux prêtres, provenant des séminaires diocésains de Rome, dont un ancien magistrat, âgé de 42 ans et un ancien pilote, des italiens pour la plupart mais aussi un vietnamien, un ivoirien, et un colombien. Lire l'article en entier sur Radio Vatican |
L'hymne liturgique officiel de la VIIème rencontre mondiale des familles, « Ta famille te rend grâce », a été écrit et mis en musique par le père Claudio Burgio, maestro Directeur de la Chapelle musicale de la cathédrale de Milan. Le premier couplet est une prière au Père : « Nous te prions Père de l’homme pour chaque famille que Tu nous donnes. Nous contemplons ta beauté dans chaque père et dans chaque mère ». Le refrain est une explosion de joie et gratitude au Seigneur : « Ta famille te rend grâce pour tous les dons reçus de Toi. Fête et travail, joie et peines, Tu es notre vie Seigneur Jésus ». Le deuxième couplet est une prière au Fils : « Nous te prions Seigneur Jésus-Christ. Tu es source de joie pour l’humanité. Nous te demandons pour chaque famille un juste travail et le pain ». L’Esprit saint est célébré dans la troisième partie : « Nous te prions Esprit Saint. Ton Eglise est notre guide pour toujours. Nous t’invoquons. Tu es notre paix, fête de vie, joie pleine ». Le couplet suivant aborde le thème de la famille dans l’épreuve : « Nous te prions, Toi qui, dans l’épreuve est notre secours, nous soutiens. Nous implorons auprès de Toi force et pardon pour tes enfants, Tu es un réconfort ». Enfin le dernier couplet est centré sur la famille au sens eschatologique du terme : l’image humaine de la famille est projetée vers le Royaume de Dieu. « Nous te prions, que ton règne vienne, la famille humaine t’attend déjà. En Toi nous attendons, Fils bien-aimé, Seigneur Glorieux, notre Pâques ». (Traduction d’Océane Le Gall - Source : Agence Zenit) |