« Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. » Ste Thérèse d’Avila (1515-1582) |
« Auróra, solis núntia florúmque mensi prǽvia, fabri sonóram málleo domum salútat Názaræ. Salve, caput domésticum, sub quo suprémus Artifex, sudóre salso róridus, exércet artem pátriam. Altis locátus sédibus celsǽque Sponsæ próximus, adásto nunc cliéntibus, quos vexat indigéntia. Absíntque vis et iúrgia, fraus omnis a mercédibus ; victus cibíque cópiam mensúret una párcitas. O Trinitátis Unitas, Ioseph precánte, quǽsumus, in pace nostros ómnium gressus viámque dírige. » |
« L'aurore, annonce du soleil, Ouverture du mois des fleurs, Salue le toit de Nazareth Vibrant des coups du charpentier. Salut à vous, Chef de famille Sous lequel l'Ouvrier suprême Baigné d'une amère sueur Travaille au métier paternel ! Habitant les hauteurs célestes Auprès d'une Epouse sublime, A cette heure aidez vos clients, Ceux que le dénuement accable. Au loin violence et conflits, Toute fraude dans les salaires ! Que seule la frugalité Mesure biens et nourriture ! Unité de la Trinité, A la prière de Joseph Guidez au chemin de la paix Les pas de tous et leur voyage ! » |
« Heureux celui qui en ces jours saints se garde bien, et comme il convient ; car s'il lui est arrivé comme homme de pécher par faiblesse ou par négligence, Dieu a précisément donné ces saints jours pour qu'en s'occupant soigneusement de son âme avec vigilance et en faisant pénitence pendant cette période, il soit purifié des péchés de toute l'année. Alors son âme est soulagée de son fardeau, il s'approche avec pureté du saint jour de la Résurrection, et, devenu un homme nouveau par la pénitence de ces saints jeûnes, il participe aux saints Mystères sans encourir de condamnation, il demeure dans la joie et l'allégresse spirituelle, célébrant avec Dieu toute la cinquantaine de la sainte Pâque, qui est "la résurrection de l'âme" (Évagre le Pontique). Quiconque veut être purifié des péchés de toute l'année au moyen de ces jours doit d'abord se garder de l’indiscrétion dans la nourriture, car, selon les Pères, l’indiscrétion dans la nourriture engendre tout mal en l’homme. Il doit aussi prendre soin de ne pas rompre le jeûne sans une grande nécessité, ni de rechercher les mets agréables, ni de s'alourdir d'un excès d’aliments ou de boissons. [...] Voilà pour la tempérance du ventre. Mais nous ne devons pas seulement surveiller notre régime alimentaire, il faut éviter pareillement tout autre péché et jeûner aussi bien de la langue que du ventre, en nous abstenant de la médisance, du mensonge, du bavardage, des injures, de la colère, en un mot de toute faute qui se commet par la langue. Il nous faut également pratiquer le jeûne des yeux, en ne regardant pas de choses vaines, en évitant la parrhesia (*) de la vue, en ne dévisageant personne impudemment. Il faut interdire de même aux mains et aux pieds toute action mauvaise. Pratiquant ainsi un jeûne agréable (à Dieu), comme dit saint Basile, en nous abstenant de tout le mal qui se commet par chacun de nos sens, nous approcherons du saint jour de la Résurrection, renouvelés, purifiés et dignes de participer aux saints Mystères, comme nous l'avons dit déjà. Nous sortirons d'abord à la rencontre de Notre Seigneur et nous l'accueillerons avec des palmes et des rameaux d'olivier, tandis qu'assis sur un ânon, il fera son entrée dans la cité sainte (cf. Mc 11,1-8 et Jn 12,13). » (*) : familiarité, liberté sans réserve, sans retenue. St Dorothée de Gaza (VIe siècle), Instructions, in "Œuvres spirituelles", Éditions du Cerf (SC 92), 1963. |
« Un évêque ou un prêtre qui ne prie pas, ne célèbre pas quotidiennement la messe, ou ne va pas se confesser régulièrement devient médiocre, et ne fait pas de bien à l'Eglise », avait affirmé le Pape lors de l’audience générale, ce mercredi. François a donc donné l’exemple ce soir à la célébration pénitentielle qu'il présidait, en allant se confesser le premier, avant d’administrer lui-même le Sacrement de la Réconciliation à plusieurs fidèles. Les confesseurs présents dans la basilique lui ont aussitôt emboîté le pas. C'est donc cette image forte et ô combien symbolique que l'on retiendra de la Célébration pénitentielle de ce soir, en la Basilique Saint Pierre. Elle donne le coup d’envoi de la fête du Pardon, soit « 24 heures pour le Seigneur », une initiative organisée par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en lien avec plusieurs diocèses du monde entier, à la veille du quatrième dimanche de Carême, le dimanche de « Laetare ». Ce moment de pénitence se poursuivra durant la nuit dans plusieurs églises du centre de Rome qui resteront ouvertes pour les fidèles désirant prier et se confesser. Revêtir l'homme nouveau et rester dans l'amour Le Temps du Carême est celui de la conversion, a rappelé le Pape au cours de son homélie. « Se convertir n’est pas seulement affaire d’un moment, ou d’une période de l’année, c’est un engagement qui dure toute la vie », a-t-il déclaré, avant d’évoquer deux aspects essentiels de la vie chrétienne. Le premier : se revêtir de « l’homme nouveau », né du Baptême. Le chrétien est appelé à « se détourner du péché et à fixer son regard sur l’essentiel ». L’homme renouvelé peut parler en vérité et rejeter le mensonge, choisir de ne pas voler mais de partager ce qu’il possède, il peut ne pas céder à la colère et à l’esprit de vengeance, pour être doux et miséricordieux, ne pas tomber dans la diffamation et la médisance, mais voir plutôt ce qu’il y a de meilleur en chacun. Second aspect essentiel de la vie chrétienne : rester dans l’amour. A l’image de Dieu, qui « ne se lasse jamais de nous pardonner. L’amour de Dieu vainc le péché et donne la force de se relever et de recommencer », affirme le Pape. Le chrétien doit vivre de cet amour et devenir disciple crédible du Christ, a-t-il ajouté. François a enfin enjoint les fidèles à devenir missionnaires après cette célébration, à proposer aux autres l’expérience de la réconciliation avec Dieu, et leur partageant la joie de recevoir le pardon du Père. « Si tu vas vers le Père avec tes péchés, au lieu de te réprimander, il t’accueillera, te pardonnera, et te fera fête. Cela vous devez le dire aux gens ! ». Et le Pape de s’exclamer : « recevons la Miséricorde et faisons miséricorde ! » Source : Radio Vatican. |
Cette veillée de prière et de témoignages a rendu hommage à celles et ceux qui ont été tués parce qu'ils étaient des disciples du Christ. Elle a permis aussi de porter ceux qui souffrent toujours, et d'écouter leur témoignage. Cette année, les "grands témoins" présents à Paris étaient : Sa Béatitude Mgr Ibrahim Isaac Sidrak, patriarche de l'Église catholique copte (Égypte) ; Mgr Dieudonné Nzapalaïnga, archevêque de Bangui (Centrafrique) ; Mgr Amel Shamin Nona, archevêque de Mossoul (Irak) ; et Sœur Raghida Al Kouri, religieuse (Syrie). En partenariat avec l'Aide à l’Église en Détresse (AED). |