Au fil des jours ... en 2010





27 août : Sainte Monique

Prière de Saint Augustin pour le repos de l'âme de sa mère, Sainte Monique, ici.

Au calendrier traditionnel, est mentionné aujourd'hui Saint Joseph Calazanz, fondateur des Écoles Pies (1556-1648),
dont la vie relatée par l'Abbé Jaud se trouve ici.



... suite du texte proposé hier, relatif aux objets de piété ...

« Si cette question des images vous suggère quelques difficultés, cela vient de ce que vous ne comprenez pas bien le dénuement et l'esprit de pauvreté que requiert la perfection ; du moins vous reconnaîtrez l'imperfection que l'on apporte généralement dans l'usage des chapelets. On trouvera à peine une personne qui n'ait quelque faiblesse à leur sujet ; on veut qu'ils soient de telle sorte plutôt que de telle autre, de telle couleur, de tel métal, ou avec tel ou tel ornement ; or il importe peu qu'ils soient d'une façon ou d'une autre. Dieu n'écoute pas mieux la prière qu'on fait avec ce chapelet que celle qu'on fait avec un autre ; il a pour agréable celle qu'on lui adresse avec un coeur simple et droit, avec l'unique but de lui être agréable, sans se préoccuper de ce chapelet plutôt que d'un autre...

Notre nature est tellement avide de jouissance qu'elle cherche à s'attacher à tout... N'est-ce pas là ce que vous faites, quand vous prenez plaisir à avoir un beau chapelet, de telle matière plutôt que de telle autre ? Est-ce que vous ne mettez pas votre joie dans ce qui n'est qu'un instrument ? Et quand vous préférez cette image à une autre, vous ne considérez pas si elle éveillera davantage en vous l'amour de Dieu, mais si elle est précieuse et plus belle. Evidemment si vous n'aviez d'autre désir et d'autre joie que de plaire à Dieu, vous ne tiendriez aucun compte de ces accessoires. »

Saint Jean de la Croix, La Montée du Carmel, L.III, ch.XXXIV, in Oeuvres complètes, Le Seuil, 1945








« La souffrance, ce pain des forts, n'est pas toujours de notre goût. Il faut néanmoins s'en nourrir aussi longtemps que le bon Dieu le voudra.
La Croix, quelle qu'elle soit, est toujours l'arbre de vie., et l'espoir que la foi nous donne d'y cueillir des fruits ranime le courage pour l'accepter avec toutes ses rigueurs de la main de Notre-Seigneur, qui a lui-même chosi celle qui devait le plus efficacement servir à notre sanctification.
Elle est le don qu'il fait ordinairement à ses meilleurs amis, plus précieux que nous ne le pensons, nous le comprendrons plus tard.
Embrassons la croix telle qu'elle nous est donnée ; vous savez qu'elle sanctifie tout ce qu'elle touche depuis qu'elle a été sanctifiée par Celui qui la source de toute sainteté ; aimons-la, s'il est possible, car plus on l'aime, plus elle est profitable. »

Sainte Marie Thérèse Couderc (1805-1885), in Henri Perroy s.j., Une grande humble Marie-Victoire-Thérèse Couderc, Fondatrice du Cénacle, Beauchesne, 1928.

Croix



Reçu hier, envoyé par l'un de mes correspondants...
Une maladie orpheline parmi d'autres : le syndrome de DRAVET...
Une vidéo à voir, parce que lorsque l'un des membres du Corps est malade, c'est tout le Corps qui est malade... Prions, prions pour qu'il soit donné à cette enfant et à sa famille - comme à toutes celles qui se trouvent dans une situation semblable - de vivre cette si lourde épreuve dans la Foi et l'Espérance...




Laissez passer l'introduction en anglais, qui ne dure que 10 secondes... et laissez votre esprit, porté par la voix des anges, s'élever vers Dieu...




« Le Christ a résumé les trois étapes de notre vie spirituelle en ces mots à la fois simples et profonds : "Demandez et vous recevrez ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira." Demandez les grâces et les dons, et même votre pain quotidien, pour que les provisions ne vous manquent pas dans ce long voyage de la vie. Ils vous seront prodigués dans la mesre où ils vous seront nécessaires pour arriver à destination. Mais vous songez surtout à vos besoins personnels. Et votre amour est plus ou moins égoïste. Dieu vous apparaît comme un bienfaiteur.

Montez un peu dans l'amour, et vous chercherez Dieu à cause de sa splendeur, et cet amour est plus élevé que la simple attente des bienfaits de Dieu. Plus vous monterez et plus le Seigneur vous apparaîtra dans sa splendeur.

Vient alors le moment où vous serez tellement épris de Lui que rien ne vous empêchera de frapper à la porte de sa chambre secrète, pour qu'Il vous unisse à Lui pour toujours. Le moment où la porte s'ouvrira dépend uniquement de Sa volonté. Mais ne vous lassez pas de frapper. Si vous avez la grâce d'être admis en son intimité, vous éprouverez la liberté des enfants de Dieu qui sont libres comme des papillons.

N'oubliez pas cependant que le papillon fut d'abord, et nécessairement, larve et chrysalide - la joie de Pâques passe par le vendredi saint. »

John Wu, Le Carmel intérieur, Casterman, 1956.

Papillon



Méditation du soir...





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