« Que je désire que cette pensée de miséricorde germe dans les nôtres ! Oh ! qu'il est plus aisé de se débarrasser de tout ce qui est dangereux que de convertir ! Le zèle ne consiste pas à éloigner tout de suite tout ce qui gêne pour le bien. Ah ! ce serait vite fait, alors ! Notre Seigneur ne faisait pas ainsi. Ce ne serait pas l'esprit de Dieu. Il faut faire tout ce qu'on peut, tout essayer, prier, et ce n'est qu'à l'extrémité qu'on sévit.
Pour moi, je pardonne deux, trois fois (*), et je n'ai pas peur d'agir ainsi, parce que je dis au bon Dieu : "Mon Dieu, c'est ainsi que vous faites". »

(*) cf. Mt 18, 21-22 & Lc 17,4.

Père Jean-Claude Colin (1790-1875), fondateur des Frères maristes, in Gabriel-Claude Mayet, Quelques souvenirs sur Jean-Claude Colin choisis et présentés par J. Coste, Rome, Via Alessandro Poerio, 1981.

« Soyez de plus en plus une âme donnée, abandonnée, laissant le bon Dieu libre de faire de vous, par vous, en vous, ce qui lui plaît. »

R.P. Crété s.j., Pensées, Imprimerie catholique de Flers, 1946.