« Si nous vivons le Carême avec Marie, nous découvrirons qu'il n'est pas un temps triste. Certes il est un temps où nous faisons la vérité sur nous-même et sur le monde où nous vivons. Mais elle nous aidera à le vivre avec joie. Car elle nous apprend que vivre dans la vérité est la vraie cause de la joie, parce qu'elle est la source de la vraie liberté et de la vie. Elle a été la femme libre et vivante par excellence. Elle est par là Notre Dame du Carême, parce que le Carême est un chemin de liberté et de vie avec le Christ, chemin qu'elle a parcouru parfaitement elle-même et qu'elle veut nous aider à parcourir. Sainte Marie, tu es Notre Dame du Carême. Nous ne savons pas comment tu as vécu cette montée de Jésus ton Fils à Jérusalem où il devait mourir et ressusciter. Mais nous avons la certitude que tu l'as vécue d'une façon unique. Dans la foi, l'espérance, l'amour. Nous sommes heureux de vivre ce Carême avec toi. [...] Merci, Marie, d'être avec nous durant ce temps si beau de Carême qui nous conduit et nous prépare au Mystère de Pâques, ce Mystère dont la seule pensée nous comble d'un bonheur indicible. Notre Dame du Carême, prie pour nous. Obtiens-nous de faire de ce Carême une sorte de pèlerinage de la foi jusqu'à Jérusalem pour vénérer le calvaire et le tombeau vide de Jésus, surtout pour y mourir et ressusciter avec lui au prochain triduum pascal. » Mgr Raymond Bouchex, Vivre le Carême, Parole et Silence, 2008. |
Extrait : « Je viens à Cuba comme pèlerin de la charité, pour confirmer mes frères dans la foi et les encourager dans l’espérance qui naît de la présence de l’amour de Dieu dans nos vies. Je porte dans mon cœur les justes aspirations et les désirs légitimes de tous les Cubains, où qu’ils se trouvent, leurs souffrances et leurs joies, leurs préoccupations et leurs souhaits les plus nobles, et de manière spéciale ceux des jeunes et des personnes âgées, des adolescents et des enfants, des malades et des travailleurs, des prisonniers et de leur famille, ainsi que ceux des pauvres et des nécessiteux. » |
Extrait : « Chers frères, nous louons aujourd’hui la Très Sainte Vierge pour sa foi et nous lui disons aussi avec sainte Elisabeth : « Heureuse celle qui a cru » (Lc 1, 45). Comme dit saint Augustin, avant de concevoir le Christ dans son sein, Marie le conçut dans la foi de son cœur. Marie crut et s’accomplit dans ce qu’elle croyait (cf. Sermon 215, 4 : PL 38, 1074). Demandons au Seigneur de faire grandir notre foi, qu’il la rende vive et féconde dans l’amour. Demandons-lui de savoir accueillir en notre cœur comme elle la parole de Dieu et de l’appliquer avec docilité et constance. [...] Le mystère de l’incarnation, dans lequel Dieu se fait proche de nous, nous montre également la dignité incomparable de toute vie humaine. C’est pourquoi, dans son projet d’amour, depuis la création, Dieu a confié à la famille fondée sur le mariage, la très haute mission d’être la cellule fondamentale de la société et la vraie Église domestique. C’est avec cette certitude que, vous, chers époux, vous devez être spécialement pour vos enfants, le signe réel et visible de l’amour du Christ pour l’Église. Cuba a besoin du témoignage de votre fidélité, de votre unité, de votre capacité à accueillir la vie humaine, spécialement celle sans défense et dans le besoin. » |
Extrait : « Cette année, le thème de la Journée Mondiale de la Jeunesse nous est donné par une exhortation de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens : « Soyez toujours dans la joie du Seigneur ! » (Ph 4, 4). La joie, en effet, est un élément central de l’expérience chrétienne. Et au cours de chaque Journée Mondiale de la Jeunesse, nous faisons l’expérience d’une joie intense, la joie de la communion, la joie d’être chrétiens, la joie de la foi. C’est une des caractéristiques de ces rencontres. Et nous voyons combien cette joie attire fortement : dans un monde souvent marqué par la tristesse et les inquiétudes, la joie est un témoignage important de la beauté de la foi chrétienne et du fait qu’elle est digne de confiance. L’Église a pour vocation d’apporter au monde la joie, une joie authentique qui demeure, celle que les anges ont annoncé aux bergers de Bethléem la nuit de la naissance de Jésus (cf. Lc 2, 10) : Dieu n’a pas seulement parlé, il n’a pas seulement accompli des signes prodigieux dans l’histoire de l’humanité, Dieu s’est fait tellement proche qu’il s’est fait l’un de nous et a parcouru toutes les étapes de la vie humaine. Dans le difficile contexte actuel, tant de jeunes autour de vous ont un immense besoin d’entendre que le message chrétien est un message de joie et d’espérance ! Aussi, je voudrais réfléchir avec vous sur cette joie, sur les chemins pour la trouver, afin que vous puissiez en vivre toujours plus profondément et en être les messagers autour de vous. » |