« Le Christ nous demande deux choses : condamner nos péchés, pardonner ceux des autres, faire la première chose à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Et pardonner non seulement de bouche, mais « du fond du coeur », pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Quel mal peut te faire ton ennemi, qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même ?… Si tu te laisses aller à l'indignation et à la colère, tu seras blessé non par l'injure qu'il t'a faite, mais par le ressentiment que tu en as. Ne dis donc pas : « Il m'a outragé, il m'a calomnié, il m'a fait quantité de misères. » Plus tu dis qu'il t'a fait du mal, plus tu montres qu'il t'a fait du bien, puisqu'il t'a donné occasion de te purifier de tes péchés. Ainsi, plus il t'offense, plus il te met en état d'obtenir de Dieu le pardon de tes fautes. Car si nous le voulons, personne ne pourra nous nuire ; même nos ennemis nous rendent ainsi un grand service… Considère donc combien tu retires d'avantages d'une injure soufferte humblement et avec douceur. » St Jean Chrysostome (v.345-407, fêté ce jour), Homélie sur saint Matthieu n°61 (4-5), Trad. Maurice Véricel, L’Evangile commenté par les Pères, Editions Ouvrières, Paris, 1961. Autre traduction sous la direction de M. Jeannin in "Oeuvres complètes" Tome VIII, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie éditeurs, 1865, à lire sur le site de l'Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (CH-1897 Le Bouveret (VS) Suisse). |
Résumé : « Frères et sœurs, la miséricorde de Dieu accompagne le peuple d’Israël sur des sentiers de grâce et de réconciliation, tout au long de son histoire. Quand les Hébreux sont sur le point de succomber, le Seigneur intervient, par la médiation de Moïse, et les sauve. La miséricorde ne peut pas rester indifférente aux souffrances des malheureux. Dieu écoute et intervient pour sauver, il répond et prend soin de ceux qui crient leur désespoir. Dieu propose une relation d’amour particulier, exclusif, privilégié avec son peuple. La miséricorde du Seigneur rend l’homme précieux à ses yeux, comme une richesse personnelle qui lui appartient, qu’il garde et dans laquelle il se complait. Cependant, ces merveilles de la miséricorde divine s’accomplissent pleinement en Jésus qui, par son sang, détruit notre péché et nous rend enfants de Dieu. » « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier l’Institut Saint Dominique de Rome et les nombreux jeunes, ainsi que les personnes venues de Côte d’Ivoire. Nous sommes chacun précieux et unique aux yeux de Dieu. Que le Seigneur, par sa miséricorde, nous donne la grâce d’approfondir chaque jour la relation qu’il entretient avec nous et de répondre à son appel de tout notre cœur. Que Dieu vous bénisse ! » Source : site internet du Vatican. Texte intégral traduit en français sur Zenit.org. Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican. |
Epigraphe attachée à ce morceau : "Au coin du feu" Ce lieu de douceur et de paix, La nuit l'a vêtu de pénombre ; Le feu s'éteint dans la cheminée, La chandelle charbonne. Alexandre Pouchkine |