Au fil des jours ... en 2017





Dimanche 26 novembre 2017

Dernier Dimanche après la Pentecôte
(Office du 24ème Dimanche après la Pentecôte)

(Au nouveau calendrier :
Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers)

Commentaire de l'Evangile du dimanche
(Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)



Voyage apostolique du Pape François en Birmanie et au Bangladesh
[26 novembre - 2 décembre 2017]


Missel pour le Voyage apostolique

Programme complet du 26 novembre au 3 décembre

Programme du dimanche 26 novembre 2017

21h40 : Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Yangon



Fin du monde et espérance chrétienne

« Ceux qui aiment Dieu sont invités à se réjouir d’une grande joie à cause de la fin du monde, parce qu’ils vont rencontrer bientôt celui qu’ils aiment, tandis que passe ce qu’ils n’ont pas aimé. Que le fidèle qui désire voir Dieu se garde bien de pleurer sur les malheurs qui frappent le monde, puisqu’il sait que ces malheurs mêmes amènent sa fin. Il est écrit en effet : « Celui qui veut être l’ami de ce siècle se fait l’ennemi de Dieu. » (Jc 4, 4). Celui qui ne se réjouit pas à l’approche de la fin du monde s’affirme donc comme l’ami du monde, et il est par là même convaincu d’être l’ennemi de Dieu. Qu’il n’en soit pas ainsi des cœurs des fidèles. Qu’il n’en soit pas ainsi de ceux qui croient par la foi à l’existence d’une autre vie, et qui montrent par leur manière d’agir qu’ils aiment cette autre vie. Car pleurer sur la destruction du monde convient à ceux qui ont planté les racines de leur cœur dans l’amour du monde, qui ne recherchent pas la vie future, et ne soupçonnent même pas son existence. Mais nous, qui connaissons les joies éternelles de la patrie céleste, nous devons nous empresser vers elles en toute hâte. Il nous faut souhaiter d’y aller au plus vite et d’y atteindre par le plus court chemin.

De quels maux, en effet, le monde n’est-il pas oppressé ? De quelles tristesses et de quelles adversités ne sommes-nous pas angoissés ? Et qu’est-ce que la vie mortelle, sinon un voyage ? Or quelle folie, songez-y bien, mes frères, que de s’épuiser dans les fatigues du voyage sans vouloir pourtant qu’un tel voyage finisse ! Pour nous montrer que le monde doit être foulé aux pieds et méprisé, notre Rédempteur ajoute aussitôt une ingénieuse comparaison : « Voyez le figuier et tous les arbres : lorsqu’ils font paraître leurs fruits, vous savez que l’été est proche. Ainsi pour vous : quand vous verrez arriver cela, sachez que le Royaume de Dieu est proche. » C’est comme s’il disait clairement : « Si l’on connaît la proximité de l’été par les fruits des arbres, on peut de même reconnaître par la ruine du monde que le Royaume de Dieu est proche. » Ces paroles nous montrent bien que le fruit du monde, c’est sa ruine : il ne grandit que pour tomber ; il ne bourgeonne que pour faire périr par des calamités tout ce qui aura bourgeonné en lui. C’est avec raison que le Royaume de Dieu est comparé à l’été, car alors les nuages de notre tristesse passeront, et les jours de la vie brilleront de la clarté du Soleil éternel. [...]

Ainsi, frères très chers, appliquez toute votre attention à la pensée de ce jour ; rectifiez votre vie, changez de mœurs, surmontez les mauvaises tentations en leur résistant, et celles auxquelles vous avez succombé, expiez-les par vos larmes. Vous verrez un jour l’avènement du Juge éternel avec d’autant plus d’assurance que la crainte de sa rigueur vous en aura dès maintenant fait prendre les devants. »

St Grégoire le Grand, Homélies sur les Evangiles, Livre I, Homélie 1 (3-8), prononcée devant le peuple dans la basilique de saint Pierre, apôtre, le 12 novembre 590 (un dimanche de l’Avent). Traduction et édition papier par les Moines bénédictins de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Editions Sainte-Madeleine, 84330 Le Barroux (Source). 3e édition revue et corrigée à commander en ligne ici.



(Crédit photo)



Angelus de ce dimanche 26 novembre 2017


En ce dimanche 26 novembre, fête du Christ-Roi et dernier dimanche de l’année liturgique, le Pape a concentré sa méditation de l’Angélus sur la notion du service des petits et des pauvres, qui est le principal critère de notre appartenance au Royaume de Dieu.

Il a expliqué qu’à l’heure du Jugement universel, Jésus, dans sa gloire, nous séparera selon la charité que nous aurons su mettre à l’œuvre dans notre existence terrestre.

Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

Le Pape François a lancé plusieurs appels après la prière de l’Angélus. À quelques heures de son départ pour la Birmanie, il a d’abord invité les fidèles à prier pour le voyage apostolique qui le mènera également au Bangladesh. « Je vous demande de m’accompagner par la prière, afin que ma présence soit pour ces populations un signe de proximité et d’espérance », a-t-il souhaité.

Deux jours après l’attentat contre une mosquée dans le nord du Sinaï, qui a fait 305 morts, le Pape a de nouveau exprimé sa « grande douleur » face à ce drame. « Je continue à prier pour les nombreuses victimes, pour les blessés et pour toute cette communauté, si durement frappée. Que Dieu nous libère de ces tragédies et soutienne les efforts de tous ceux qui œuvrent pour la paix », a souhaité le Saint-Père. Soulignant que les victimes priaient au moment du drame, le Pape François a ensuite lui-même observé un temps de prière silencieuse pour eux, accompagné de la foule réunie place Saint-Pierre.

En saluant la communauté ukrainienne présente devant lui, le Pape a également prié pour d’autres victimes : celles de la tragédie de l’Holodomor, commémorée hier en Ukraine. Cette grande famine des années 1932-1933, provoquée par le régime stalinien, avait conduit à la mort de millions de personnes. « Je prie pour l’Ukraine, afin que la force de la foi puisse contribuer à guérir les blessures du passé et promouvoir des chemins de paix », a-t-il assuré.

Bse Catalina de Maria Rodriguez

Il a aussi rendu hommage à Mère Catalina de Maria Rodriguez, béatifiée hier à Cordoba, en Argentine. La fondatrice de la congrégation des Sœurs esclaves du Sacré-Cœur de Jésus, premier institut religieux féminin de vie apostolique en Argentine, a vécu au XIXème siècle. « Catalina s’est d’abord marié puis, devenue veuve, elle se consacra à Dieu et se dédia au soin spirituel et matériel des femmes plus pauvres et vulnérables », a affirmé le Pape, appelant à louer le Seigneur pour cette « femme passionnée du Cœur de Jésus et de l’humanité ».

Enfin, le Saint-Père a salué l’ensemble des fidèles ayant prié avec lui, place Saint-Pierre, notamment les membres de l’Association italienne des accompagnateurs des Sanctuaires mariaux du monde.

Source : Radio Vatican (SBL).





A. Vivaldi : Gloria en Ré majeur RV 589
The Monteverdi Choir - The English Baroque Soloists
Dir. John Eliot Gardiner

1. Gloria in excelsis Deo (Chorus)
2. Et in terra pax (Chorus)
3. Laudamus te (Sopranos I and II)
4. Gratias agimus tibi (Chorus)
5. Propter magnam gloriam (Chorus)
6. Domine Deus (Soprano)
7. Domine, Fili unigenite (Chorus)
8. Domine Deus, Agnus Dei (Contralto and Chorus)
9. Qui tollis peccata mundi (Chorus)
10. Qui sedes ad dexteram Patris (Contralto)
11. Quoniam tu solus sanctus (Chorus)
12. Cum Sancto Spiritu (Chorus)



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