Au fil des jours ... en 2010





26 octobre : Saint Evariste, Pape et Martyr,
Bienheureux Bonaventure de Potenza, Frère mineur, Saint Démétrius, Martyr.

Vous trouverez la vie de Saint Evariste, Pape et Martyr (112), relatée ici et ici

Celle du Bienheureux Bonaventure de Potenza, Frère mineur (1651-1711), par exemple ici

Et celle de Saint Démétrius, dont le culte fut extrêmement populaire en Orient, par exemple ici et ici



« Sans intimité affectueuse avec Dieu, sans partager les sentiments du Christ Jésus, ni s'associer à son amour et à son oeuvre pour le salut des âmes, c'est-à-dire sans vie intérieure intense, il ne faut pas songer à devenir des collaborateurs de Dieu, ni de dociles instruments entre ses mains.
La vie intérieure dépouille progressivement l'âme de tout ce qui est défectueux, au moyen de la prière, de la lutte contre le péché, du renoncement à soi-même et de l'exercice des vertus. De la sorte, elle favorise le développement de la grâce et de l'amour dans l'âme, ce qui revient à dire qu'elle la revêt de vie divine, puisque grâce et amour sont une participation à la vie de Dieu même. Par conséquent, plus l'âme cultivera la vie intérieure, plus elle s'approchera de Dieu et, devenue semblable à Lui par la grâce et l'amour, elle pourra vivre dans son intimité, jouir de son amitié, pénétrer ses mystères et s'y associer. Qui sera donc plus capable de comprendre le grand mystère de la Rédemption et d'y apporter sa contribution, que celui dont la vie intérieure est fervente, et qui vit dans une intime amitié avec Dieu ? »

Cum Ecclesia, Méditations sur les textes du Missel et du Bréviaire (18° semaine après l’Octave de la Pentecôte - 5), Ed. J.H. Gottmer, Haarlem, 1962.




« Mets-toi à l'oeuvre avec courage, cherchant à discerner sans cesse la tâche vraie et le bien possible, te disant que partout, quelle que soit ta vocation, il y a des misères matérielles ou morales à soulager, des esprits à pacifier, des coeurs à guérir, voyant en tous ceux que tu croiseras sur ta route l'âme qui est en eux et t'efforçant d'agir sur cette âme par tes exemples et par ton influence. Durant toute cette période active de ton existence, que ta devise soit encore toujours la même : "Orare et laborare".

Sois fidèle à ta prière du matin et du soir, à ce loyal examen de conscience qui assure et discipline la vie morale ; malgré d'absorbantes occupations, ménage-toi chaque jour quelques instants de recueillement, de forte méditation qui te retremperont pour la lutte. Surtout communie souvent, dans un esprit de simple et confiant amour, allant au Sauveur sans trouble ni contention d'esprit comme à l'Ami qui peut tout comprendre et partager, à qui tu diras tes joies, tes tristesses, les tentations subies, les doutes même qu'Il saura dissiper, tes projets humains et tes espoirs surnaturels. Ne t'imagine pas, comme certaines personnes, qu'il faut attendre pour communier d'être "bien disposé" ou digne de la visite divine ; c'est méconnaître le but et l'action du sacrement eucharistique ; lorsque notre corps tombe en faiblesse, nous courons au pain qui répare, à l'aliment qui ranime : faisons de même pour notre âme. Fussions-nous des saints, le même abîme existerait entre Dieu et nous ; puisqu'Il le comble par son amour, allons à Lui comme des amis que n'effraye pas sa grandeur et qu'attire sa bonté. »

Elisabeth Leseur (1866-1914), La vie spirituelle, extrait du "Petit Traité de la vie chrétienne de l'homme composé par Elisabeth Leseur pour son neveu André D. à l'occasion de sa première communion (*)", J. de Gigord, Paris, 1920.
(*) : Elle eut lieu le 17 mai 1906 (Note de l'Editeur).







Prière du coeur aimant

« Seigneur Dieu, Bien-Aimé, si c'est le souvenir de mes fautes qui Vous empêche encore d'avoir égard à ma prière, faites en elles votre volonté, je n'ai pas de plus cher désir ; manifestez votre bonté, votre miséricorde, et mes fautes Vous feront connaître. Si ce sont mes oeuvres qu'il Vous faut pour exaucer mon voeu, donnez-les moi, et faites-les-moi ; qu'il en soit de même pour les peines que Vous désirez que j'accepte, et qu'elles me viennent ! Si Vous n'attendez pas mes oeuvres, qu'attendez-Vous, Seigneur très clément, que tardez-Vous ? Car, si en somme ce que j'implore au nom de votre Fils ne saurait être que grâce et que miséricorde, acceptez mon obole puisque Vous la voulez, mais donnez-moi ce bien puisque Vous le voulez aussi. »

Saint Jean de la Croix (1542-1591), in Dom Chevallier, Les Avis, Sentences et Maximes de Saint Jean de la Croix (104-107), DDB, 1933.




Méditation du soir...

« Vous devez savoir ce que vous demandez dans le Pater, afin que si le Père éternel vous l'accorde, vous ne le refusiez pas. Considérez donc avec le plus grand soin si ce que vous demandez vous est utile. S'il ne l'est pas, ne le demandez pas, mais priez Sa Majesté de vous donner sa lumière. »
Sainte Thérèse d'Avila Chemin de la Perfection, chap. XXXII, in Oeuvres complètes, Ed. du Seuil, 1948.




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