« Mon attrait me porte toujours à cet entier oubli de moi-même, à cette soumission parfaite à la divine Volonté, à ce détachement absolu de tout ce qui n'est pas Dieu, et il me semble en effet que je ne tiens à rien. Je n'ai qu'un désir : que Dieu soit glorifié. Je n'ai qu'une peine : c'est de voir qu'il est méconnu et outragé ; qu'une crainte : celle de l'offenser et de lui déplaire par quelque infidélité. Mais quand je lui ai dit tout cela je suis encore en paix, parce que je ne veux que ce qu'il voudra bien me donner de tout ce que je lui demande. Et n'a-t-on pas raison de s'abandonner ainsi puisqu'il donne toujours plus qu'on ne lui demande... J'en fais tous les jours l'heureuse expérience par l'attrait qu'il me donne de lui être de plus en plus unie. C'est encore une des grâces que je ne cesse de demander, car plus on s'approche de Dieu et plus on désire s'en approcher, - plus on lui est uni et plus on désire cette union, parce qu'on comprend toujours davantage que Dieu est le centre de notre cœur et que Lui seul peut le remplir et le rendre heureux. » Sainte Marie-Thérèse Couderc (fêtée ce jour), Lettre à sa Supérieure du 7 août 1867, in J. Dehin, "L'Esprit de la Vénérable Mère Thérèse Couderc, Fondatrice de l'Institut de Notre-Dame de la Retraite au Cénacle", O.F.L., 1946. Marie-Thérèse Couderc a été canonisée par Paul VI le 10 mai 1970. |