Au fil des jours ... en 2010





26 septembre : 26ème Dimanche du Temps ordinaire
(Saints Côme et Damien, martyrs - Sainte Marie-Thérèse Couderc, vierge et fondatrice)

Si vous souhaitez connaître la vie de Saints Côme et Damien (qui seront fêtés demain au calendrier traditionnel), vous pouvez vous rendre ici.



« Notre unique affaire en cette vie est de plaire à Dieu. [...]
Puisque par sa miséricorde Il nous donne encore un peu de temps, commençons tout de bon, réparons le temps perdu, retournons avec une entière confiance à ce Père de Bonté, qui est toujours prêt à nous recevoir amoureusement. Renonçons généreusement pour son Amour à tout ce qui n'est point Lui, Il en mérite infiniment davantage ; pensons à Lui sans cesse, mettons en Lui toute notre confiance, je ne doute pas que nous en expérimentions bientôt les effets, et que nous ne ressentions l'abondance de ses grâces, avec lesquelles nous pouvons tout, et sans lesquelles nous ne pouvons que le péché. »

Frère Laurent de la Résurrection (1614-1691), L'expérience de la Présence de Dieu (9ème Lettre, 28 mars 1689), Coll. La vigne du Carmel, Editions du Seuil, Paris, 1948.







« Il est si doux, dans l'oraison, de prendre avec beaucoup d'amour ceux qui nous rejettent, surtout lorsque c'est Jésus qu'ils rejettent à travers nous. Il est bon de prendre tous ceux que Jésus nous a donnés, sans aucune distinction, et de rester près du Tabernacle pour eux. Là, il est toujours possible de réparer nos maladresses, nos imprudences, tout ce qui a pu arrêter ou scandaliser, sans que nous en ayons pleinement conscience.

Demeurer près de Lui pour ceux qui sont loin, être toujours là pour recevoir les grâces qui sont refusées ou perdues, et par là attirer la miséricorde sur les pauvres pécheurs. Vivre de sa Présence réelle et vivre son sacrifice. »

P. Thomas Philippe (1905-1993), ... des miettes pour tous, Saint-Paul, 1994.







« Mon attrait me porte toujours à cet entier oubli de moi-même, à cette soumission parfaite à la divine Volonté, à ce détachement absolu de tout ce qui n'est pas Dieu, et il me semble en effet que je ne tiens à rien.
Je n'ai qu'un désir : que Dieu soit glorifié. Je n'ai qu'une peine : c'est de voir qu'il est méconnu et outragé ; qu'une crainte : celle de l'offenser et de lui déplaire par quelque infidélité. Mais quand je lui ai dit tout cela je suis encore en paix, parce que je ne veux que ce qu'il voudra bien me donner de tout ce que je lui demande.
Et n'a-t-on pas raison de s'abandonner ainsi puisqu'il donne toujours plus qu'on ne lui demande... J'en fais tous les jours l'heureuse expérience par l'attrait qu'il me donne de lui être de plus en plus unie. C'est encore une des grâces que je ne cesse de demander, car plus on s'approche de Dieu et plus on désire s'en approcher, - plus on lui est uni et plus on désire cette union, parce qu'on comprend toujours davantage que Dieu est le centre de notre coeur et que Lui seul peut le remplir et le rendre heureux. »

Sainte Marie-Thérèse Couderc, Lettre à sa Supérieure du 7 août 1867, in J. Dehin, "L'Esprit de la Vénérable Mère Thérèse Couderc, Fondatrice de l'Institut de Notre-Dame de la Retraite au Cénacle", O.F.L., 1946 (Marie-Thérèse Couderc a été canonisée par Paul VI le 10 mai 1970)




Méditation du soir...

« Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme, car l’homme regarde à l’apparence, mais Dieu regarde au cœur. »
(1 Samuel 16,7)




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