« Bienheureuse Anne, secourez la société qui se meurt par le défaut de ces vertus qui furent vôtres. Vos maternelles bontés, dont les effusions sont devenues plus fréquentes, ont accru la confiance de l’Église ; daignez répondre aux espérances qu’elle met en vous. Bénissez spécialement votre Bretagne fidèle ; ayez pitié de la France malheureuse, que vous avez aimée si tôt en lui confiant votre saint corps, que vous avez choisie plus tard de préférence comme le lieu toujours cher d’où vous vouliez vous manifester au monde, que naguère encore vous avez comblée en lui remettant le sanctuaire qui rappelle dans Jérusalem votre gloire et vos ineffables joies : ô vous donc qui, comme le Christ, aimez les Francs, qui dans la Gaule déchue daignez toujours voir le royaume de Marie, continuez-nous cet amour, tradition de famille pour nous si précieuse. Que votre initiative bénie vous fasse connaître par le monde à ceux de nos frères qui vous ignoreraient encore. Pour nous qui dès longtemps avons connu votre puissance, éprouvé vos bontés, laissez-nous toujours chercher en vous, ô Mère, repos, sécurité, force en toute épreuve ; à qui s’appuie sur vous, rien n’est à craindre ici-bas : ce que votre bras porte est bien porté. » R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique - Le Temps après la Pentecôte Tome IV (Sainte Anne, Mère de la B. V. Marie), Tours, Alfred Mame et Fils, 1917 (11e édition). |
« Ô glorieuse Sainte Anne, pleine de bonté pour tous ceux qui vous invoquent, pleine de compassion pour tous ceux qui souffrent, me trouvant accablé d’inquiétudes et de peines, je me jette à vos pieds, vous suppliant humblement de prendre sous votre conduite l’affaire qui m’occupe. Je vous la recommande instamment et vous prie de la présenter à votre Fille et notre Mère la très Sainte Vierge, à la Majesté Divine de Jésus Christ, pour m’en obtenir une issue favorable. Ne cessez pas d’intercéder, je vous en conjure, tant que ma demande ne me soit accordée par la Divine Miséricorde. Obtenez-moi par dessus tout, glorieuse Sainte, de voir un jour mon Dieu face à Face pour Le louer, Le bénir et L’aimer avec vous, avec Marie et avec tous les élus. Ainsi soit il. » Imprimatur : Vannes, le 7 mars 1966 Pierre-Auguste Broussard, Évêque de Vannes |
Commovisti Domine terram, et conturbasti eam. Sana contritiones eius, quia mota est. Ut fugiant a facie arcus, ut liberentur electi tui. |
Tu as ébranlé la terre, Seigneur, et tu l'as bouleversée. Guéris ses blessures, car elle est secouée. Que tes élus fuient devant l'arc et soient libérés. |