« Très doux Jésus ! amour éternel, Père des miséricordes, Dieu de toute consolation, qui nous avez ouvert, avec une clémence toute divine, les ineffables trésors de votre Coeur Sacré, je viens, moi le plus indigne des pécheurs, vous remercier des bienfaits sans nombre dont il vous a plu de me combler, ainsi que les autres hommes, surtout par le Sacrement de l'Eucharistie. Je viens aussi vous faire amende honorable de l'ingratitude et des offenses par lesquelles nous avons répondu aux sentiments de votre Coeur dans ce Sacrement d'amour. Dans ce double but, je consacre à votre très saint Coeur ma personne, tout ce que je possède et tout ce que je puis posséder à l'avenir, rapportant tout à vous, pour que vous disposiez de tout selon votre bon plaisir, et je promets de propager, autant que me le permettra ma faiblesse, le culte et la dévotion de votre divin Coeur. En outre, je choisis et prends pour ma spéciale Mère et Dame, la Bienheureuse et toujours Immaculée Vierge Marie, au Coeur très pur de laquelle je consacre également et pour toujours ma personne et mes biens ; et je promets de m'employer à répandre, selon l'esprit de l'Eglise, le culte de cette Mère d'amour, surtout la dévotion à sa Conception Immaculée. Je vous prie, ô aimable Jésus ! par votre bonté et votre clémence infinies, d'avoir pour agréable mon pauvre holocauste. Puisqu'il vous a plu de m'inspirer et de me donner la force de vous l'offrir, qu'il vous plaise aussi de m'accorder abondamment les grâces nécessaires pour accomplir et observer toute ma vie cette consécration. » Extrait d'un Manuel édité à Dijon en 1840, in "Les vertus demandées par le Coeur de Jésus à ses serviteurs d'après la B. Marguerite-Marie" (ch. XXX) par un Prêtre Oblat de Marie-Immaculée, Montmartre, Paris, 1902. |